«Petite tension pour gros bras»

Par Nicolas Cerbelle le 31 mai 2010 8h02

Dimanche. Début d'après-midi. Roger Federer bataille contre son compatriote Stanislas Wawrinka. Profitant de la diversion, Rafael Nadal remonte des vestiaires situés sous le Central. En survêtement, douché, l'Espagnol, qui sort d'un entraînement, vient déposer lui-même ses raquettes au stand de cordages du Players Lounge. Ce n'est pas une chose inhabituelle. S'il sait qu'il ne sera pas dérangé, le n°2 mondial ne délègue pas... Il y a du boulot. «Nadal tourne avec huit raquettes. Il vient de nous en déposer cinq. Ça veut dire qu'il n'a pas utilisé les trois autres», m'explique l'un des préposés à la tâche.



Rafa raquette.jpgLa mission est claire : recorder les cinq raquettes et les retendre à la bonne tension, soit 25,5 kg concernant le Taureau de Manacor. Un poids relativement faible pour un tennisman professionnel. A titre de comparaison, les sœurs Williams tendent leurs outils de travail à environ 30 kg. «C'est un demi kilo de plus que l'an dernier. Cela lui permet d'obtenir un peu plus de contrôle (Ndlr : contrairement aux idées reçues, plus une tension de cordage est élevée plus on privilégie le contrôle au détriment de la puissance). Cela s'explique par les conditions ultra-sèches qu'il y a eu en début de tournoi. Curieusement, il n'a pas voulu la remodifier malgré le changement de temps.»

Il faut croire que Nadal a trouvé les bons réglages pour la quinzaine. Or, ce dernier n'aime pas particulièrement changer de rituels. Il suffit de l'observer tirer le short de ses fesses au service, de le voir plier sa serviette ou ranger ses bouteilles d'eau aux changements de côtés pour comprendre que le protégé de Toni est un garçon méticuleux. Sujet aux TOC (troubles obsessionnels compulsifs) diront les mauvaises langues. «En match, il change de raquette tous les huit jeux.» Quand on vous dit qu'il ne laisse rien au hasard...

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Le lift de Nadal : une grosse corde à son arc

05-06-2010 09:30

L’Espagnol possède le lift le plus destructeur du circuit. Un effet violent imprimé à la balle par son bras et amplifié par son matériel.


Le bras du Majorquin serait le plus puissant du circuit.
Photo : Nicolas Richoffer/Metro

Il ne fait pas bon croiser Rafael Nadal sur terre battue. Ni pour un joueur professionnel comme Melzer – son adversaire du jour –, ni même pour des balles en feutre. Dans le meilleur des cas, les deux vivent une expérience traumatique. “Sa balle vrille tellement lorsqu’elle touche le sol, qu’elle part parfois dans une direction opposée à celle qu’on imaginait”, révélait un jour le Britannique Andy Murray. Une balle lourde qui gicle énormément après rebond et rend tout contrôle approximatif, c’est la griffe du Manacori. Une technique répétée inlassablement à l’entraînement avec son oncle Toni.

Pour amplifier le lift “naturel” du phénomène, son équipementier depuis douze ans, Babolat, a développé un matériel spécial. “On a travaillé sur la tranche pour avoir le meilleur aérodynamisme qui soit dans l’air. C’est une aile d’avion”, s’enthousiasme Eric Babolat, le PDG de la marque française.

Rafa dispose aussi d’un cordage spécial en polyester et avec relief (le “RPM Blast”). “Il augmente les rotations en accrochant davantage la balle.” Le résultat laisse pantois. Quand elle sort du tamis de sa raquette en composite, la balle du n° 2 mondial effectue en moyenne 3 500 tours minute avec des pointes jusqu’à 5 000, soit le double d’un joueur pro lambda. Seule surprise, le meilleur Terrien de la planète joue avec un manche de taille 2, habituellement utilisé par les femmes.

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Les secrets du cordage octogonal de Nadal

Isabelle Musy


Rafael Nadal et son cordage noir. (AFP)

La corde noire permet à l’Espagnol de mieux sentir la balle à l’impact.

Nom de code: le RPM Blast. Couleur: noir. Famille: polyester. Spécificité: octogonale. Le nouveau cordage de Rafael Nadal avait déclenché le buzz au mois de janvier à Melbourne, titillant la curiosité des joueurs dans les vestiaires. Il a fait encore parler de lui à Roland-Garros puisque, outre le nouveau numéro un mondial, les deux finalistes femmes des Internationaux de France, Samantha Stosur et Francesca Schiavone, avaient elles aussi la fameuse corde noire.

Mais qu’a donc le RPM blast de si spécial? «C’est un cordage polyester qui a la particularité d’avoir une surface octogonale qui permet d’imprimer un peu plus de lift à la balle. Un autre paramètre technique, son traitement silicone qui permet au joueur de vraiment sentir la balle à l’impact et lui donne une sensation de contrôle. Dans leur terminologie, ils disent qu’elle gicle très bien», explique Jean-Christophe Verborg, responsable des joueurs pro chez Babolat. Si parfois la couleur, pour des raisons de pigmentation peut avoir des incidences techniques, ici le choix du noir n’est que marketing, parce que visible et coordonné à la raquette de Nadal.

Pour la marque française, partenaire de l’Espagnol depuis son adolescence prometteuse, le fait d’être parvenu à le convaincre de passer au RPM Blast fut considéré quasiment comme un exploit. «C’était quelque chose d’assez exceptionnel que Rafa change de cordage. Il jouait avec le jaune depuis de nombreuses années. J’avais fait une tentative avec lui, il y a deux ans, mais il était numéro un mondial et, pour lui, il n’était pas question de toucher à quoi que ce soit, raconte Verborg. L’année dernière, il a fait une saison un peu moins bonne et était donc plus disposé à changer. Tony (ndlr: l’oncle coach) m’avait dit qu’il avait envie qu’on lui fasse essayer quelque chose. Il est venu au siège à Lyon au mois de novembre dernier pour passer une journée avec le personnel. On en a profité pour prendre une heure pour qu’il essaie le RPM Blast. Au bout de cinq minutes, il m’a dit qu’il était content. Après, il a fait d’autres tests, mais c’est allé relativement vite. Il fallait juste trouver le bon moment pour le lui proposer.» L’essayer, c’est l’adopter, dit le fameux slogan. C’est exactement ce qu’a fait Stanislas Wawrinka, également sous contrat avec la marque française. Il paraît que Roger Federer l’a aussi essayé, mais, forcément, n’a pas pu l’adopter. Le Bâlois étant lié à Wilson. Même si, comme le souffle Verborg, il y a des joueurs qui ne sont pas sous contrat raquettes chez nous et qui achètent le produit. Mais l’ancien numéro mondial n’en a pas l’intention. «Je n’ai aucune raison de changer puisque je suis très satisfait de ce que j’ai et que je gagne comme ça. Mais il est important de se tenir informé de l’évolution du matériel», confie-t-il.

«Plus de contrôle»

Jean-Christophe Verborg précise encore que pour les joueurs qui, comme Federer, jouent avec des cordages dits «hybrides», 50% polyester et 50% boyau (intestin grêle de bovin), l’efficacité du RPM blast est moins frappante que pour ceux qui jouent en tout polyester. «Ce cordage est mieux que le précédent parce qu’il me permet de mieux sentir la balle à l’impact. Il me donne un peu plus de contrôle, reconnaît Nadal. Mais ce n’est pas le cordage qui gagne ou qui perd, c’est le joueur.» Une manière de minimiser l’influence du matériel pour celui qui, pendant longtemps, n’y a attaché qu’une importance relative. Aujourd’hui, l’Espagnol joue avec une raquette du commerce qui pèse 311 grammes et qui est tendue à 25 kilos. Il en utilise 80 par an, en emporte toujours six dans son sac sur le court et en change tous les huit jeux.

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Le service de Nadal plus rapide de 20 km/h à l'US Open

On savait Rafael Nadal perfectionniste mais c'est en bonne partie à un génial coup de poker que le N.1 mondial doit sa première finale à l'US Open, qu'il jouera ce dimanche contre Novak Djokovic.

Conscient des exigences du ciment rapide du court Arthur-Ashe, le champion de Manacor a pris l'initiative à la veille de l'US Open de modifier sa technique au service, en particulier sa prise de raquette (grip).

Un pari risqué, mais totalement assumé par le quintuple champion de Roland-Garros, déterminé à enfin percer sur le ciment new yorkais, où il espère remporter son troisième titre du Grand Chelem consécutif cette saison et devenir le quatrième joueur de l'ère Open à réaliser le Grand Chelem en carrière (après Rod Laver, Andre Agassi et Roger Federer).

«Je n'ai pas bien servi dans les tournois précédant l'US Open alors j'ai décidé de changer mon grip deux jours avant le début de la compétition et j'ai aussitôt commencé à mieux servir», a admis Nadal durant le tournoi.

Les résultats sont allés au-delà de toute ses espérances puisque le service de l'Espagnol a nettement gagné en puissance, avec plusieurs aces assénés à plus de 210 km/h, avec un un pic à 217 km/h. Du jamais vu chez Nadal !

Il a aussi fallu attendre son cinquième match (quart de finale contre son compatriote Fernando Verdasco) pour que le Majorquin concède son premier jeu de service du tournoi. Et il se montre amusé quand on lui suggère que cette nouvelle puissance résulte de la fréquentation des salles de gym. «Non, ça ne vient pas de la musculation», a-t-il répondu en étouffant un petit rire.

«Plus fort que jamais»

«C'est vrai que je sers plus fort que jamais, a-t-il souligné. Les balles utilisées ici sont très molles et il me faut du coup la frapper plus à plat. Et donc plus fort. Mais la confiance doit aussi y être pour quelque chose.»

John McEnroe, quadruple vainqueur du tournoi, et consultant sur une chaîne américaine, est impressionné par les progrès au service de Nadal.«C'est incroyable qu'il ait réussi une telle métamorphose, et qu'il se soit mué en gros serveur», s'enthousiasme-t-il.

«Avec son changement de prise de raquette, il peut frapper la balle plus à plat. Mais je remarque qu'il lance sa balle un peu plus à gauche et au moment de l'impact, son poignet s'en trouve plus délié» a pour sa part observé l'ancien joueur Sud-africain Cliff Drysdale, également commentateur télé.

Les statistiques sont en tout cas éloquentes puisque sur sa route vers sa première finale à New York, le Majorquin est troisième au classement des joueurs ayant remporté le plus de points sur premiers services (84%). Même classement pour les points remportés sur deuxièmes balles (67%).

La vitesse moyenne de ses premières balles au cours de ses six premiers matches a nettement augmenté par rapport à l'an dernier (190,5 km/h contre 171,3), alors que ses deuxièmes balles sont en progrès plus subtil (141 contre 139).

S'il devait soulever dimanche son premier trophée à Flushing Meadows, Nadal devra une fière chandelle à sa nouvelle arme de dissuasion.

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Los secretos de una resurrección

Aferrado a su fuerza física y mental, Nadal remontó un 2009 aciago hasta situarse entre los mejores de la historia.

G. CABEZA MADRID 15/09/2010 08:30

Nadal es el séptimo jugador en conseguir ganar todos los torneos del Grand Slam. Con 24 años se ha convertido en un referente del deporte español y de la historia del tenis. Una leyenda escondida en los siguientes nueve secretos.

Físico

Pocos jugadores poseen su resistencia y explosividad. Pese a las lesiones, el imponente físico es un gran aliado.

Lesión superada

El año pasado Nadal bajó a los infiernos. Tras un 2008 glorioso ganó Roland Garros, Wimbledon y el oro olímpico en Pekín, una molesta y dolorosa tendinitis en ambas rodillas le dejó fuera de juego. Además, una delicada situación familiar la separación de sus padres acabó de descentrarlo. Superadas ambas circunstancias, en 2010 ha regresado el mejor Nadal.

Planificación

Las mencionadas y reiteradas lesiones de 2009 hicieron recapacitar a Nadal y su entorno. Analizaron un calendario exigente, casi brutal, en el que Rafa era el único de los grandes que lo jugaba todo, y decidieron parar. Planificaron una temporada más racional, con citas específicas para preparar los cuatro grandes, y gracias a eso llegó fresco al Abierto de Estados Unidos por primera vez en siete participaciones.

Psicología

Su tenis es magnífico, pero su gran virtud es la mentalidad. Nadal no se rinde nunca, amedrenta a sus rivales con ello y ha sabido siempre programar su carrera para llegar a ser el mejor. El balear también es un maestro en la táctica. Lo tiene todo bajo control.

Saque poderoso

Recién descubierto el arte de sacar a 200 km/h, el juego de Nadal tiene pocos agujeros. Ha pasado de ser un tenista esencialmente defensivo a utilizar con solvencia casi todos los golpes, lo que le permite pasar al ataque sin sufrir.

Todoterreno

De los siete ganadores del Grand Slam, Nadal es el más inesperado. Desde que dio sus primeros pasos mostró sus preferencias por la superficie de tierra batida. Tras la primera victoria en Roland Garros (2005), nadie apostaba por sus éxitos en pistas más duras y rápidas. Una vez más, Rafa luchó contra el destino. Y lo doblegó. Conquistó la hierba de Wimbledon (2008), venció sobre el cemento de Australia (2009) y, finalmente, el lunes por la noche reinó en Nueva York.

Ambición insaciable

Sólo dos tenistas, Budge y Laver, han conseguido ganar los cuatro grandes en la misma temporada. Ese es el próximo objetivo de un número uno insaciable. Y a más largo plazo, el reto final es igualar a Federer en número de Grand Slams. El suizo tiene 16, frente a los nueve de Rafa.

Deportivo y afable

Nadal ya era el número uno del mundo, pero con su victoria aumenta aún más su ventaja. Y ello no le acarrea envidias ni recelos con sus rivales directos. Se lleva bien con todos. Suma 12.025 puntos, 4.880 más que su inmediato seguidor, Djokovic. Su renta, además, puede aumentar en los próximos meses, sobre todo si firma una buena Copa de Maestros. En 2011 podrá crecer Australia pero, a partir de ahí, sumará pocos puntos.

Superación constante

Con tres Grand Slam y otros tres Masters Series, la temporada 2010 de Nadal es ya, antes de concluir, la mejor de su carrera y una de las más grandes de la historia del tenis. Es el único que ha ganado en el mismo año tres grandes en otras tantas superficies diferentes. Apunta a los plenos de Laver (en dos ocasiones) y Budge.

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L’évolution du service de Nadal



mar 09 nov 15:17

Depuis son plus jeune âge, Rafaël Nadal n'a cessé d'intervenir techniquement sur son service dans le but de constamment trouver une meilleure efficacité, compte tenu de ses objectifs de jeu qui n'ont pas toujours été les mêmes.

J'ai, dans cette vidéo, retracé les différentes évolutions de ses gestuelles.

A l'âge de 11 ans, nous pouvons constater que son service est une simple « mise en jeu ». Il frappe la balle sans intention particulière, avec de l'effet. Il ne cherche pas à faire mal, ni à s'ouvrir le court, C'est juste une manière de débuter l'échange. Il ne s'aide quasiment pas des jambes, et met très peu d'intensité dans la balle, car il ne s'investit pas dans ce coup.

En 2005, lorsqu'il remporte son premier Roland Garros, sa gestuelle a été modifiée. Il a clairement déjà cherché une meilleure efficacité. A cette époque, il brille nettement plus sur terre-battue. Influencé par la culture des spécialistes de cette surface, il se sert de sa mise en jeu pour repousser, ou bien pour s'ouvrir le court en sortant son adversaire pour pouvoir ensuite distribuer. Il utilise donc beaucoup les effets, et recherche un bon pourcentage de premiers services.

Lorsque nous le retrouvons en 2008, il a encore effectué de grosses modifications techniques. Sitôt le titre de Roland Garros en poche, il s'est mis en tête de remporter Wimbledon. Dans ce but, il sait qu'il doit faire évoluer sa filière de jeu vers des échanges moins longs, et plus de points gratuits. C'est à cette époque qu'il modifiera également son coup droit avec un armé plus court qui lui permetra d'être plus réactif sur des balles rapides, et de mieux contrer. Pour ce qui concerne le service, il accepte de baisser son pourcentage de premiers services au profit de plus de percussion, plus de vitesse de balle, plus de points gratuits. Mais sa technique de l'époque comme je l'explique dans la vidéo n'est pas très juste et il ne parvient pas à ses fins sur ce plan, ce qui ne l'empêchera pas, pour autant, de remporter Wimbledon et l'Australian Open.

Enfin, 2010 est l'année où il va trouver finalement ce qu'il cherche depuis 5 ans, cette fameuse vitesse de balle, ces aces, cette qualité de percussion. Sa technique est plus juste, il transfert mieux le poids du corps vers l'avant. Il gagne nettement en vitesse de balle. A l'US Open, tous les observateurs sont surpris de l'efficacité qu'il trouve sur ce coup.

La technique, est toujours un outil qui permet au joueur de s'exprimer. Elle est au service de la filière de jeu du joueur, de ses enchainements tactiques, de son style de jeu. A chaque fois que Rafa a opéré des changements, il avait un objectif précis en tête quand à la manière dont il voulait faire évoluer son jeu, pour des motifs définis et cohérents.

Attention toutefois de ne pas abuser des interventions techniques. Un coup restera toujours plus efficace si il garde son naturel. En le modifiant trop souvent sur le plan technique, le joueur prend le risque de perdre son instinct, et donc ses sensations.
A chaque intervention, il convient donc de mesurer évidemment le gain potentiel, mais également les risques.
J'ai coutume de dire qu'à chaque intervention du coach, des effets positifs sont à attendre tout comme des effets négatifs. Aucune intervention n'est neutre. Comme en médecine lorsque le docteur prend la décision de mettre un patient sous traitement, un bon coach aura toujours en tête de peser le pour et le contre et de n'effectuer une modification que si le gain escompté est largement supérieur aux éventuels effets secondaires.

www.mouratoglou.com

yahoo.fr
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LOS SECRETOS DE ENTRENAMIENTO DE RAFA NADAL EN SPORT LIFE
Los secretos de Rafa Nadal

02/11/10 | por Redacción | Sección: Deportes

El tenista Rafa Nadal, el “number one”, el segundo deportista más influyente del mundo, el campeonísimo de 2010 descubre los secretos de su entrenamiento en Sport Life, revista de la que es portada en el número de noviembre.

Madrid, 02.11.2010.- La revista Sport Life ha sacado en su portada de noviembre al tenista Rafa Nadal, uno de los deportistas más importantes del mundo, el segundo más influyente según acaba de informar un portal inglés. El campeón de campeones y Príncipe de Asturias 2008 descubre en Sport Life sus trucos de entrenamiento a través de su preparador físico Joan Forcades, que en sólo 5 pasos resume el trabajo de cuerpo del tenista y muestra las máquinas que utiliza para ello: “A por el cardio”, “Con las poleas de Kinesis”, “Un poquito de pedaleo”, “Vuelta a los cables” y “Corre sin moverte” son los cinco puntos que se tocan en ese repaso al entrenamiento de Rafa Nadal que puede encontrarse en el número de noviembre de Sport Life.

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Rafael Nadal makes racquet adjustment as he looks to challenge Novak Djokovic in 2012

Dec 31, 2011 14


Man on a mission: Nadal is making changes in his quest to once again rule the tennis world.

World No.2 Rafael Nadal is taking some drastic measures in a bid reassert himself as the preeminent force in men's tennis in 2012.

The Spaniard may have won the French Open for a sixth time and reached the final of two other Grand Slams last season, but his achievements paled into insignificance when compared to those of Novak Djokovic.

The Serb enjoyed a year described by both John McEnroe and Pete Sampras as the "greatest ever" as he picked up 10 titles in all, including three of the four majors on offer - the Australian Open, Wimbledon and the US Open.

Worryingly for Nadal the Mallorcan failed to register a single win over Djokovic ALL season long, losing the six finals in which he met the 24-year-old which contributed to him relinquishing his world No.1 spot to the all-conquering Serb.

But as Nadal fine-tunes his game ahead of the first Slam of the season Down Under he has revealed he has made a small adjustment to his racquet for the new season, adding slighly extra weight at the top, in a bid to generate more power.

While the 10-time Grand Slam winner was quick to stress the minor amendment was not a knee-kerk reaction to his batterings at the hands of Djokovic in 2011, he did concede that the change could help him in readdressing the balance of power in the men's game.

“It’s a change that I consider will help me in the future but not immediately," said Nadal in the UAE capital. "Every change at the beginning is something new, and you go a little bit down before you go up.

“We are trying to have a little bit more power with the racquet. Trying to find a little bit more winners. We believe that can help but when you are able just to practice for five, six days, that’s not enough."

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MWTC: Rafa adds a few grams of weight to his racquet



Saturday, December 31, 2011

Although Nadal and Federer lost yesterday, that still leaves us with an incredible third-place playoff today at 3pm featuring the current second and third best players in the world.

Nadal reiterated his comments about treating his matches in Abu Dhabi and Doha as a mere practice but the Mallorcan also revealed he has made a slight adjustment to his racquet for the new season, adding a slight extra weight at the top, in hopes to get more power.

He says: “I’m playing with a little bit of more weight on the racquet. I suppose I have one month to practice with that, finally I had five days. I need hours on court with that. It’s a change that I consider will help me in the future but not immediately. Every change at the beginning is something new, and you go a little bit down and after you go up.

“We are trying to have a little bit more power with the racquet. Trying to find a little bit more winners. So that’s the reason. We believe that can help but when you are able just to practice with that for five, six days, that’s not enough. “I need more matches. Tomorrow I will have another practice, and Doha another one. These two, three weeks, will be very important for me.”

Meanwhile Federer isn’t putting too much weight on his smashing defeat to Djokovic yesterday as he prepares for yet another encounter with his archrival, Nadal.

He says: “It’s not going to affect me, because I knew it wasn’t the perfect start for me to play Novak first up knowing that he had another match beforehand, it’s not an excuse, it’s reality, and I wish you could start slower but they have amazing draws here, and when I saw the draw I was like… (laughs) OK it is what is, you know I’ll try to be as well-prepared as I can be then obviously this is now a disappointing result for me but I know that I can’t put myself too down, this is just the beginning, and I have another match tomorrow, then this one will be forgotten.”

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Rafael Nadal Babolat AeroPro Drive French Open Racquet

April 10, 2012 · Print This Article



With the French Open only five weeks away, Babolat has released their limited edition AeroPro Drive Racquet for the year’s second major.

Featuring the same playability as the stock color AeroPro Drive, the French Open limited edition frame is highlighted by a black, red brick and white cosmetic.

Touring pros Rafael Nadal, Jo-Wilfried Tsonga and Sam Querrey are scheduled to use this racquet during Roland Garros.

To purchase or demo this limited edition Babolat racquet, click the TennisWarehouse banner to your right and then the Babolat Racquet link to your left.

Being the official racquet and stringer of Roland Garros, Babolat will have feature a full line of strings, balls, bags and racquets. Stay tuned.

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