Pospisil et Raonic au carré d'as au Futures Banque Nationale de Sherbrooke

15 juillet 2011 à 15h54



Le huitième favori du tournoi, le Canadien Vasek Pospisil, a dû déclarer forfait vendredi après-midi à la fin de la première manche. Ce dernier s'est blessé à une cheville lors d'un échange contre le Slovaque Karol Beck.

Pospisil était au service et menait le jeu 30-15 lorsqu'il s'est foulé la cheville droite dans un échange. Après un temps d'arrêt, il a tenté de service de nouveau, mais en vain. À 30-30, il a décidé de se retirer. Il tirait alors de l'arrière 5-6 au premier set.

www.granby.enregion.ca

Pospisil captures singles crown at Futures

By Jordan Hartshorn, The StarPhoenix August 2, 2011 3:08 AM


Vasek Pospisil returns a shot in the final against Erik Chvojka at the Tennis Futures championship at Riverside Tennis Club.
Photograph by: Greg Pender, The Starphoenix, The StarPhoenix

Vasek Pospisil's hot hand was right at home in Saskatoon.

In the scorching prairie heat, the No. 1 seeded Pospisil continued his winning ways Sunday with a 2-0 (7-5, 6-2) victory over No. 2 seed Erik Chvojka to capture the singles crown at the first Saskatoon Futures tennis tournament at Riverside Badminton and Tennis Club.

"I've been having a great year, and I'm happy to keep the momentum going," said Pospisil. "It takes a little bit of the pressure off having this under my belt. For the rest of the summer I can play a little more relaxed and take all the opportunities that I have in front of me."

This is the second singles title of 2011 for the British Columbia native. He also boasts four doubles titles: One on the Futures circuit and three on the Challenger series.

Chvojka won't be going home empty-handed either. On Saturday he and Australian Chris Letcher overcame Canadian Kamil Pajkowski and American Peter Aarts 2-0 (6-4, 6-2) to claim the doubles title.

In Sunday's singles final, Pospisil was the odds-on favourite: The 21-year-old entered the tournament ranked 187th in the world, while Chvojka was slotted at No. 315. However, it was Chvojka who made noise early.

After Pospisil jumped out to a 2-1 lead in the first set, Chvojka broke Pospisil's serve and found himself up 4-2. Frustrated, Pospisil let out a bellow that seemed to get him back on track. He countered the aggressive Chvojka and went on to claim the set 7-5 when Chvojka double faulted on set point.

"I was just a little bit too passive in the beginning," said Pospisil. "I let the nerves out a little bit and went for my shots."

Added Chvojka: "I had a little hiccup midway through the first set that ended up costing me. He got a little bit more confidence and just put the pressure on me."

In the second set, it was clear momentum was riding Pospisil's way.

Chvojka hung in tough, holding serve and evening the set at 2-2. However, from that point forward Pospisil over-powered his fellow Canadian.

Pospisil would win the final four games and earn the title.

"It was hard for me to get momentum back," said Chvojka. "I felt like every game on serve was difficult to win - his serves were just going too fast.

Chvojka has been in four Futures tournaments finals this season, coming up short on all occasions.

Pospisil should see a decent bump in his world ranking after this weekend. He won't be calling out Rafael Nadal anytime soon, but his steady rise is a confidence booster for when he attempts to qualify for the Rogers Cup and U.S. Open later this summer.

SOURCE

Montréal: Pospisil pour Federer

Vasek Pospisil, l'un des deux joueurs canadiens engagés dans le tableau de Montréal, a créé la surprise ce mardi en venant à bout de l'Argentin Juan Ignacio Chela (4-6, 6-3, 6-4). Le 155e joueur mondial, invité par les organisateurs, aura l'honneur de défier Roger Federer au deuxième tour.

www.sports.fr

Pospisil sauve l'honneur du Canada



Vasek Pospisil, de Vernon, en Colombie-Britannique, a créé la surprise à la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale.

Le jeune Canadien de 21 ans, 155e joueur mondial, s'est qualifié pour le deuxième tour en battant l'Argentin Juan Ignacio Chela, 22e joueur mondial, par 4-6, 6-3 et 6-4, mardi après-midi, sur le court central du Stade Uniprix.

Pospisil a été particulièrement efficace sur ses services, réussissant 7 aces contre aucun pour son infortuné rival Sud-Américain.

Plus le match progressait, plus le Canadien prenait l'ascendant sur l'Argentin de 31 ans. En première manche, Chela a pu conserver son service sans frémir. Dès la deuxième manche, Pospisil a amélioré ses retours et il a brisé son adversaire une fois. En manche décisive, ce sont deux bris de service qui ont mené à la déroute du favori.

La rencontre a été endiablée. Pospisil, qui est désormais le seul Canadien encore en lice à la Coupe Rogers, a obtenu 91 points contre 90 pour Chela. Qui dit mieux?

www.rogerscup.com

US Open 2011: Pospisil terrasse Rosol

Mercredi 31 Aout 2011, 18:37

Direction le deuxième tour pour Vasek Pospisil à New York (Dur, Extérieur, Etats-Unis). Passé par les qualifications, le Canadien s'est défait du Tchèque Lukas Rosol en trois manches (6/1, 6/2, 6/1) sur le Court 10. Pospisil tentera ainsi de se hisser au troisième tour et il affrontera, pour ce faire, le gagnant du match entre Feliciano Lopez et Tatsuma Ito.

www.TennisTemple.com

Lopez met fin au parcours de Pospisil

Vendredi 02 septembre 2011
RDS.ca, LA PRESSE CANADIENNE



Vasek Pospisil n’a pas été en mesure de poursuivre sur sa lancée aux Internationaux de tennis des États-Unis.

Pospisil s’est incliné en quatre manches de 5-7, 6-4, 7-6 (3) et 7-6 (5) devant l’Espagnol Feliciano Lopez, vendredi, dans un match de deuxième tour.

Le Canadien âgé de seulement 21 ans, qui avait liquidé le Tchèque Lukas Rosol à sa premier rencontre mercredi, a cette fois eu la vie nettement plus dure contre la 25e tête de série du dernier tournoi majeur de la saison.

Lopez a remporté 85 pour cent des échanges qu’il a amorcés avec sa première balle de service, contre 73 pour cent pour son adversaire de bientôt 10 ans son cadet. Il a surtout démontré sa supériorité lors des deux bris d’égalité en n’échappant qu’un maigre point lorsqu’il mettait la balle en jeu.

« J’ai vraiment eu beaucoup de difficulté avec ses premières balles », a avoué Pospisil après sa défaite. « Contre un joueur de ce calibre, il faut absolument se battre pour gagner chaque point. »


Les choses avaient pourtant bien commencé pour le Britanno-Colombien, qui a réussi un bris de service dès le sixième jeu de la première manche pour prendre les devants 4-2. Après que Lopez eut immédiatement répliqué pour réduire l’écart à 4-3, Pospisil lui a refait le coup lors de la 12e partie pour enlever le set 7-5.

Les deux joueurs ont ensuite conservé leur service en début de la deuxième manche, jusqu’à ce que l’Espagnol ne brise le service de son rival lors du 7e jeu. Ce dernier a ensuite eu la chance de créer l’égalité dès la partie suivante, mais il n’a cependant pas été capable de profiter de deux balles de bris.

Pospisil n’a toutefois pas semblé trop dérangé par le fait qu’il a échappé le deuxième set 6-4, puisqu’il a volé le service de Lopez pour se forger une priorité de 4-2. Mais le membre de l’équipe canadienne de Coupe Davis a commis une double faute à égalité et raté un coup droit lors du point suivant, alors qu’il servait pour la manche à 5-4, si bien que Lopez a nivelé la marque. Le bris d’égalité qui a suivi a été à sens unique, l’Espagnol arrachant les six derniers points pour l’emporter 7-3.

« Ç’a été le moment charnière du match », a expliqué Pospisil. « Malgré tout, j’ai beaucoup appris. Ça me donne énormément de confiance pour la suite des choses. »

Les deux joueurs ont gardé leur service pendant le quatrième set, même si Pospisil a dû sauver cinq balles de bris lors des 8e et 10e parties. Ce dernier a ensuite pris l’avance 3-1 lors du bris d’égalité, mais Lopez n’a pas bronché en volant les 6e et 10e points avant de s’imposer 7-5.

Pospisil, qui en était à sa première présence dans le tableau principal du simple d’un tournoi du Grand Chelem, était le dernier représentant canadien toujours en lice aux Internationaux des États-Unis. Ses 45 points obtenus à Flushing Meadows devraient lui permettre de gagner une 10e d’échelons au classement de l’ATP.

Le 143e joueur mondial rentrera à Montréal au cours des prochains jours afin de préparer le match de barrage du Groupe Mondial en Coupe Davis que le Canada doit disputer du 16 au 18 septembre contre Israël.

Daniel Nestor s'incline également

Daniel Nestor et son partenaire de double Biélorusse Max Mirnyi ont perdu face aux Britanniques Colin Fleming et Ross Hutchins 6-3, 7-5.

Nestor, vainqueur de deux titres à Wimbledon, n'a connu du succès qu'à une seule reprise à New York, alors qu'il avait été couronné grand gagnant de l'édition 2004 des Internationaux avec son coéquipier de l'époque Mark Knowles.

Mais Nestor, qui aura 39 ans dimanche, n'a depuis ce temps jamais franchi le cap des demi-finales en double à Flushing Meadows. Son ancien partenaire Nenad Zimonjic et lui avaient été éliminés au troisième tour l'an dernier.

«J'ai essayé de trouver pourquoi je n'ai pas eu particulièrement de succès à New York au cours de ma carrière, a déclaré Nestor. Pourtant, j'aime jouer sur surface dure et j'y joue bien d'habitude. Je ne sais pas ce qui fait en sorte que ça ne fonctionne pas aussi bien ici.»

Nestor en était à sa deuxième grande déception de suite en Grand Chelem, lui qui s'était incliné au deuxième tour lors du dernier tournoi de Wimbledon après avoir remporté les Internationaux de France un mois plus tôt.

«Il n'y a pas de mystère, ils ont été meilleurs que nous, a ajouté Nestor. Nous n'avons pas saisi les chances que nous avions. En fait, nous ne jouons pas très bien ces derniers temps.»

www.rds.ca

Pospisil l'emporte, Raonic s'incline

Agence QMI
16/09/2011 12h16 - Mise à jour 16/09/2011 15h54



RAMAT HASHARON, Israël – Le Canada et Israël se sont partagé les deux premiers matchs de simple de la rencontre de barrage de la Coupe Davis de tennis, vendredi.

Le numéro un canadien, Milos Raonic (31e), a baissé pavillon face à la 182e raquette mondiale, Amir Weintraub, par la marque de 5-7, 7-5, 6-3 et 6-1. Il s’agissait du premier match du géant ontarien depuis qu’il s’était blessé à la jambe lors d’un match de deuxième tour à Wimbledon, face au Luxembourgeois Gilles Muller.

Raonic n’avait tout simplement pas le même aplomb au service, avec un pourcentage de premiers services réussis de 58 %. Il a tout de même réussi 15 as contre une seule double faute.

Par contre, son adversaire a joué un match quasi parfait en réussissant 56 coups gagnants contre seulement 34 fautes directes. La rencontre a duré 2 h 55.

Match marathon

Auparavant, le Canadien Vasek Pospisil a donné un premier point au Canada en s’imposant dans un match marathon devant l’Israélien Dudi Sela lors du premier simple.

Pospisil (124e) s’est imposé en cinq manches de 7-6 (4), 6-7 (6), 6-1, 6-7 (2) et 6-3 face à Sela (96e) devant une foule particulièrement animée au Stade du Canada… en Israël.

La rencontre a duré 4 h 56; un véritable marathon. Le match le plus long de l’histoire de la Coupe Davis s’est étiré sur 6 h 22 alors que l’Américain John McEnroe avait vaincu le Suédois Mats Wilander en cinq manches de 9-7, 6-2, 15-17, 3-6 et 8-6, en 1982. C’était, bien sûr, avant l’apparition du bris d’égalité.

Après les deux premières manches âprement disputées en 2h30, Pospisil a littéralement ouvert la machine pour les deux suivantes. Même si le quatrième set s’est rendu à la limite, le Canadien bénéficiait tout de même d’une avance de 4-1.

Par la suite, Pospisil n’a pas amorcé la manche ultime sur les chapeaux de roue, lui qui tirait de l’arrière 0-2. Il s’est par la suite ressaisi, pour enlever la manche et le match, faisant exploser de joie tous les membres de la délégation canadienne.

Il faut dire que Sela n’a pas été présent mentalement à 100 % lors de cette rencontre. Menant 5-4 à la deuxième manche, l’Israélien a littéralement explosé après un mauvais appel, selon lui, d’un juge de ligne. Hors de lui, il a même escaladé la chaise de l’arbitre en chef pour lui parler face-à-face. Un geste normalement réprimandé, qui est passé sous le silence.

Le seul duel à l’horaire samedi sera celui entre la paire canadienne formée de Daniel Nestor et Vasek Pospisil qui affrontera le duo israélien d’Andy Ram et Jonathan Erlich.

Les deux autres matchs de simple seront disputés dimanche.

www.canoe.ca

Les exploits de Pospisil donnent espoir

Mardi 20 septembre 2011
LA PRESSE CANADIENNE



MONTRÉAL - Quand Vasek Pospisil s'est réveillé au lendemain de son marathon de tennis face à Israël en Coupe Davis, il avait mal partout.

«Mes jambes étaient très endolories. Mes épaules, je ne peux même pas dire à quel point mon épaule gauche me faisait souffrir, a dit le héros de cette victoire surprise du Canada, mardi. C'est dans ma tête où ça allait le mieux. Je me trouvais dans un endroit très agréable.»

Le meilleur Canadien au classement mondial, Milos Raonic, devait mener la charge pour le Canada. Mais diminué par la maladie et la douleur à la suite de son opération à la hanche de cet été, c'est Pospisil qui s'est levé, remportant deux importants matchs de simple dans la victoire de 3-2 du Canada. Pospisil a aussi remporté son match de double en compagnie de Daniel Nestor.

Grâce à cette victoire, le Canada jouera dans le Groupe mondial pour la première fois depuis 2004.

Le tirage au sort aura lieu en Thaïlande mercredi pour déterminer les premiers duels, qui seront disputés en février.

Le Canada est l'un des huit pays à s'être qualifié pour le Groupe mondial à l'issue des rencontres éliminatoires du week-end dernier. Chacune de ces nations affronteront l'une des huit meilleures au monde.

Le Canada jouera à domicile s'il est jumelé à l'Espagne ou à l'Argentine, qui s'affronteront en grande finale en décembre. S'il rencontre tout autre pays, un pile-ou-face déterminera le site des rencontres.

Cette victoire par un température étouffante devant une foule hostile à Ramat Hashorn, en Israël, semblait hors d'atteinte quand Raonic, qui disputait un premier match depuis le tournoi de Wimbledon, a perdu son simple avant de déclarer forfait pour le reste de la compétition.

Pospisil a signé un gain en cinq sets face à Dudi Sela, le meilleur joueur israélien, avant d'aider le Canada à prendre les devants 2-1 avec le double. Il a ensuite disposé d'Amir Weintraub, dimanche, pour donner la victoire au Canada.

En tout, il a passé 12 heures sur le court.

«On pouvait voir qu'il avait beaucoup de confiance, mais il y avait beaucoup de pression, a dit le capitaine, Martin Laurendeau. C'est un jeune joueur en pleine ascension, qui apprend toujours. Plus le duel avançait, moins on pouvait le retenir.

«C'était amusant à regarder. On pouvait sentir venir la victoire, mais il y avait toujours un peu de suspense, une situation qu'il devait surmonter. Les Israéliens n'ont jamais lâché. Mais à la fin, c'était magique.»

Laurendeau a parlé d'une grosse année pour le tennis masculin canadien. L'équipe est venue de l'arrière alors qu'elle tirait 2-0 face au Mexique avant de battre l'Équateur dans le Groupe des Amériques pour atteindre les éliminatoires. Ces trois victoires ont été obtenues à l'étranger.

Maintenant, le Canada possède deux bons jeunes joueurs pour disputer les simples aux meilleurs joueurs des autres nations, en plus d'un des meilleurs joueurs de double du monde en Nestor.

Si le Canada, qui attire habituellement 1500 personnes pour des matchs de Coupe Davis, devait affronter l'Espagne — menée par Rafael Nadal — ou la Serbie — et Novak Djokovic —, Eugène Lapierre, vice-président de Tennis Canada, croit qu'il devra trouver un plus gros site. Il pense à un aréna pouvant contenir 7000 spectateurs, mais n'a pas voulu divulguer où ces matchs auraient lieu.

www.rds.ca

Vasek Pospisil est prêt pour de nouveaux défis

Publié le 20 septembre 2011 à 16h00 | Mis à jour le 20 septembre 2011 à 16h00



Héros de la qualification du Canada dans le Groupe mondial de la Coupe Davis, le week-end dernier en Israël, Vasek Pospisil était encore sur un nuage, mardi au Stade Uniprix, à l'occasion d'un point de presse.

«Je rejoue les matchs dans ma tête et je suis encore aussi excité, a-t-il raconté dans un excellent français. Et ces victoires me procurent beaucoup de confiance pour la suite de ma carrière.»

Pospisil a dû jouer pendant près de 12 heures au total lors de ses trois victoires, faisant preuve de courage et de beaucoup de détermination. «Il était prêt à mourir sur le terrain», a estimé le capitaine Martin Laurendeau, visiblement impressionné par la progression du joueur de 21 ans.

«Vasek a progressé toute l'année, mais il est devenu un homme contre Israël», a souligné de son côté, Louis Borfiga, le directeur de l'élite à Tennis-Canada.


Originaire de Vancouver, Pospisil vit à Montréal depuis plusieurs mois afin de profiter des installations et du personnel du Centre national d'entraînement. «Je suis très bien ici, a-t-il assuré. Mon entraîneur est Frédéric Niemeyer et j'aime beaucoup Montréal et le Québec.»

Solide en Coupe Davis plus tôt cette saison, Pospisil s'est aussi fait remarquer cet été avec une première victoire en Masters à la Coupe Rogers, au Stade Uniprix justement, suivie d'une première victoire en Grand Chelem, à l'Omnium des États-Unis.

«Ces victoires sont le résultat d'un gros travail toute l'année», a expliqué Vasek, qui occupe présentement le 127e rang mondial. «J'ai amélioré ma condition physique et je suis maintenant capable de passer des heures sur le court, comme je l'ai fait ce week-end...

«Mon objectif est d'atteindre le top 50 au cours de la prochaine année. Je crois avoir déjà le niveau du top 100, mais je ne dois pas brûler les étapes. Je sais que j'ai encore beaucoup de travail devant moi et que je devrai continuer de travailler comme je l'ai fait jusqu'ici.»

Laurendeau ne doute pas du potentiel de Pospisil. «Il suit le même parcours que Milos (Raonic), qui n'était encore que 150e à la fin de 2010 et a connu une série de succès au début de l'année pour grimper jusque dans le top 30, a-t-il souligné. Vasek peut faire la même chose.»

Surprendre les favoris

Avec deux jeunes joueurs prometteurs en simple et l'un des meilleurs joueurs de double au monde, le Canada peut espérer bien faire dans le Groupe mondial. Laurendeau et ses joueurs connaitront leurs prochains adversaires tôt mercredi matin, après le tirage au sort qui sera effectué à Bangkok en Thaïlande.

Les Canadiens pourraient affronter l'Argentine, la Croatie, l'Espagne, les États-Unis, la France, la République Tchèque, la Russie ou la Serbie. Si c'est l'Argentine ou l'Espagne, la rencontre sera disputée au Canada, si c'est un autre adversaire, le sort déterminera le pays hôte.

«Tous nos adversaires possibles sont des puissances du tennis et nous savons déjà que ce sera une rencontre difficile, a expliqué Laurendeau. Notre seul souhait, c'est de jouer à la maison. Nous avons dû remporter trois rencontres à l'étranger pour accéder au Groupe mondial. Je pense qu'on est dû pour un petit coup de pouce de la chance...»

Pospisil aimerais aussi jouer «à la maison». «Avec Milos et moi, nous avons la force de frappe pour concurrencer tous les pays, surtout si nous sommes devant nos partisans. J'ai vu cette saison à l'étranger combien les spectateurs peuvent porter une équipe. Ce n'était pas facile au Mexique, en Équateur ou même en Israël.»

Si le sort est favorable au Canada, Montréal serait bien placé pour accueillir la rencontre qui sera disputé du 10 au 12 février. Le Canadien est à l'étranger ce week-end là et les 20 000 places du Centre Bell seront peut-être nécessaires si Nadal, Djokovic ou Tsonga sont parmi les adversaires.

www.cyberpresse.ca

Pospisil talks about his big victory

November 1, 2011. 9:36 am



Canadian Vasek Pospisil graciously took a few questions via e-mail from Open Court about his big victory over John Isner Monday night. Here’s what he had to say (and, as a total aside and a shutout to the B.C. educational system, we didn’t have to spell-check or fix a single bit of punctuation).

1) What was going through your mind as all those match points were coming … and going?
It obviously wasn’t easy but I tried to forget about them as soon as possible. I also felt that I was playing well and felt confident that if I stayed calm, I would get more chances. There were several times I could have lost my cool but I did a great job of keeping my composure. Plus, he was coming up with great shots so at that point you just have to say “too good”, go play the next point and work hard for another opportunity.

2) How was Isner’s serve, compared to what you might have expected going into the match?
Well, he serves great! He has one of the best serves on the tour and I knew that going into the match. I accepted that I would be getting aced a lot, and I did. Still though, I felt I returned very well in the first set and in crucial moments of the match.

3) How do you compare it to other big servers you’ve faced?
I have never played Karlovic or Roddick before but Isner’s and Raonic’s serves are definitely the toughest ones I’ve returned against. They serve a bit differently but I would say they are both equally effective. Their serves come in at different heights and speeds but they both players have great power and accuracy. I thought John was serving clutch last night.

4) What do you feel ultimately made the difference – other than winning the final point, obviously?
I think what allowed me to win the match was my composure and an adjustment I made in the 3rd set. I was picking up on his serve and returning extremely well in the first set but lost my way a bit in the second. I made a crucial adjustment midway through the third which allowed me to get a lot of returns in play again and I think that may have made the difference at the end. It was important for me to get those serves back as I felt I had the upper hand once the point was started. I felt that every aspect of my game was sharp and I played a great match overall.

http://blogs.montrealgazette.com

Tennis canadien: une étoile est née, une autre approche

Publié le 02 décembre 2011 à 08h30 | Mis à jour le 02 décembre 2011 à 08h30

Alors qu'on se plaignait depuis des années de l'absence de joueurs masculins de premier plan au Canada, 2011 a permis d'en découvrir deux.

Milos Raonic a brûlé bien des étapes pour s'installer avec assurance, et en quelques mois seulement, parmi les joueurs les plus redoutés du circuit masculin. Et son copain Vasek Pospisil - avec qui il avait affronté Nadal et Djokovic en double à Toronto en 2010 - s'est lui aussi invité parmi l'élite du tennis avec des performances étonnantes.

C'est bien sûr Raonic qui a été le plus en évidence, autant par ses victoires et ses puissants services que par son charme. Après sa victoire en finale à San Jose contre Fernando Verdasco et sa finale à Memphis contre Andy Roddick, le joueur de 6'6 au visage de chérubin est vite devenu l'un des joueurs les plus populaires du circuit. Sollicité par les médias du monde entier, il s'est comporté comme si cela était tout naturel.

Le capitaine de l'équipe canadienne de Coupe Davis, Martin Laurendeau, disait justement en 2010: «Il faut parfois convaincre des joueurs qu'ils ont le talent pour parvenir au sommet; Milos, lui, sait exactement où il veut aller et c'est dans le top 10!»

Sûr de lui, doté de gros moyens physiques, Raonic a aussi démontré cette année qu'il était prêt à faire les sacrifices nécessaires à sa progression. Il s'est installé en Espagne pour travailler avec l'entraîneur Galo Blanco, sur la terre battue, une surface qui n'est pas sa préférée, mais qui l'oblige à travailler différents aspects de son jeu.

Il a aussi prouvé son courage en surmontant une très grave blessure à la hanche, subie à Wimbledon à la mi-saison. Empêché de jouer à la Coupe Rogers et à l'Omnium des États-Unis, deux tournois où ils avaient de bonnes chances de briller, le joueur de 20 ans n'est revenu au jeu que pour quelques matchs en fin de saison. Il a quand même trouvé le moyen de prouver qu'il avait retrouvé la forme en atteignant la demi-finale à Stockholm.

Récompensé de ses succès, Raonic a eu la chance de rencontrer et de développer une amitié avec son idole d'enfance, Pete Sampras. Les deux joueurs se sont affrontés le mois dernier lors d'une présentation à Toronto et le grand champion américain en a profité pour répéter tout le bien qu'il pensait de son «protégé».

Il n'est d'ailleurs pas le seul. Élu «nouveau joueur de l'année» sur le circuit de l'ATP, Raonic a beaucoup appris de cette première saison et devrait être encore mieux armé en 2012 pour reprendre sa course vers le top 10.

La surprise Pospisil
Après avoir amené Milos Raonic aux portes du top 100, l'entraîneur québécois Frédéric Niemeyer - qui ne souhaitait pas voyager toute l'année - a hérité d'un autre espoir: Vasek Pospisil.

Bâti sur le même modèle - 6'4, puissant service -, très confiant sans le montrer autant que Raonic, le joueur de 21 ans n'était pourtant que 340e du classement mondial au début de la saison 2011 et jouait encore des tournois Futures.

Après un bon été, il a «explosé» en fin de saison avec un deuxième tour à l'Omnium des États-Unis (après être passé par les qualifications) et surtout une performance exceptionnelle en Coupe Davis contre Israël (deux victoires en simple et une en double) pour propulser le Canada dans le Groupe mondial.

Une victoire à Valence contre John Isner (23e) a complété cette arrivée spectaculaire sur le circuit masculin et permis à Pospisil de terminer la saison au 119e rang.

Derrière ses deux meneurs, le tennis canadien masculin se cherche une nouvelle relève. Frank Dancevic (152e, 27 ans), Peter Polansky (283e, 23 ans) et Philip Bester (391e, 23 ans) ne sont déjà plus des espoirs, tout comme les Québécois Pierre-Ludovic Duclos (250e, 25 ans) ou Erik Chjovka (262e, 25 ans).

http://www.cyberpresse.ca