ATP - Indian Wells > Rafa, un début pas trop difficile !

Par Maria Osuna, mercredi 11 mars 2009 à 16:46

Hier soir, Rafael Nadal est arrivé à l'aéroport de Los Angeles. Il est allé jusqu'à l’hôtel. Selon le site de officielde Rafa, le numéro un mondial est un peu fatigué à cause du jet-lag. Jeudi matin, très tôt, il ira jouer au golf et, et vers 13 heures, il effectuera son premier entraînement. Le début du numéro un mondial ne sera pas normalement trop difficile. Le vainqueur du tournoi, en 2007, commencera face au Russe, Kevin Anderson, qui a bénéficié d'une «Wild Card». Après, l’Espagnol pourrait affronter le Tchèque, Tomas Berdych ou le Russe, Mikhail Youzhny.

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Federer de nouveau prêt à croiser le fer avec Nadal à Indian Wells

INDIAN WELLS, Etats-Unis (AFP) — Le Suisse Roger Federer, après six semaines hors circuit pour soigner un mal au dos, s'estime de nouveau prêt à croiser le fer avec son meilleur ennemi, l'Espagnol Rafael Nadal, lors du tournoi ATP d'Indian Wells (dur), qui débutait jeudi.

Le Majorquin, N.1 mondial depuis l'"Annus horribilis" du Suisse en 2008, entamée par une mononucléose, est le dernier à avoir affronté Federer.

C'était en finale de l'Open d'Australie, et la rencontre -mémorable- s'était terminée sur des larmes de Federer et par le premier titre du Grand chelem sur dur pour Nadal, qui empêchait ainsi le Bâlois d'égaler à Melbourne le mythique record de quatorze victoires en Majeur de l'Américain Pete Sampras.

A l'entendre, voilà désormais Federer reposé, apaisé et prêt à convoiter un quatrième titre dans le désert californien après 2004, 2005 et 2006.

"J'adore jouer contre +Rafa+, particulièrement ces matches en cinq sets, voir si je peux tenir la comparaison physiquement sans problèmes, déclarait Federer mercredi. C'est le plus grand adversaire que j'ai eu à rencontrer."

"Je suis super motivé car je ne sais pas jusqu'à quel point il (Nadal) peut encore mieux jouer, il joue le tennis de sa vie", a ajouté le Suisse de 27 ans, qui a aussi concédé: "Je ne sais pas jusqu'à quel point je peux encore mieux jouer, mais je suis là".

Dispensé de 1er tour, Federer va attaquer le tournoi ce week-end contre le Français Marc Gicquel, 52e mondial, ou l'Italien Simone Bolelli, 40e mondial.

Le Bâlois, qui se trouve dans la moitié de tableau d'Andy Murray (N.4), Nadal étant dans celle de Novak Djokovic (N.3), tenant du titre, veut en tout cas voir dans sa finale de Melbourne des raisons d'y croire.

"Je pense avoir fait un grand match pendant quatre sets et demi, a-t-il confié. J'ai très bien joué en fond de court mais je n'ai pas bien servi et cela m'a coûté le match je crois."

Si Federer est prêt à en découdre à Indian Wells, dans un tournoi qui rassemble 48 des 50 meilleurs joueurs du monde, il est toujours sans entraîneur principal depuis sa séparation d'avec l'Australien Tony Roche mi-2007.

Sa collaboration avec l'ancien mentor d'Andre Agassi et de Lleyton Hewitt, l'Australien Darren Cahill, entamée dans les premiers jours de mars à Dubaï, est en effet mort-né. Cahill ne veut pas voyager pour suivre Federer.

Le Suisse a donc décidé de ne rien changer à son staff, Séverin Luthi continuant de le prendre en charge à temps partiel. "C'est le capitaine de l'équipe de Suisse de Coupe Davis et on travaille ensemble depuis un an et demi, assure Federer. Je continue simplement avec la super équipe que j'ai."

source: Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

Indian Wells (ATP): Nadal sans traîner

16/03/2009 - 07:16

Rafael Nadal n'a pas fait durer les choses, dimanche, lors de son entrée en matière au Masters 1000 d'Indian Wells. L'Espagnol n'a laissé que trois jeux à l'Allemand Michael Berrer (6-2, 6-1) et fera face au troisième tour au Russe Dmitry Tursunov, tombeur pour sa part de Michael Russell.

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Nadal très satisfait

16/03 10h42 - Tennis, ATP, Indian Wells

Vainqueur facile de Michael Berrer au 2e tour à Indian Wells, Rafael Nadal ne cachait pas sa satisfaction sur le site d'ESPN.

«Pour moi, il s'agissait d'une entame de tournoi parfaite. J'ai joué un match confortable, avec à chaque fois un break pour débuter les deux sets. C'était très important pour moi. Je me sentais bien sur le court, avec un niveau de jeu très bon. Vraiment, je ne pouvais pas espérer mieux pour mes débuts ici.»

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Masters Indian Wells - Nadal résiste à Nalbandian

Eurosport - jeu, 19 mars 11:08:00 2009

Après avoir effacé cinq balles de match, Rafael Nadal élimine David Nalbandian 3-6, 7-6(7/5), 6-0 en huitième de finale d'Indian Wells. Un première dans la carrière de l'Espagnol. Le N.1 mondial et vainqueur en 2007 affrontera un autre Argentin en quart de finale : Juan Martin Del Potro.



Rafael Nadal a franchi un nouveau cap. L'Espagnol a fait parler son statut de champion en éliminant un joueur qu'il n'avait encore jamais battu sur le circuit ATP, David Nalbandian. Et ce, même si l'Argentin, N.14 mondial, a bien failli poursuivre son oeuvre face à l'Espagnol en se procurant cinq balles de match : quatre à 5-3 dans le deuxième set sur le service de Nadal, avant d'en avoir une supplémentaire sur sa mise en jeu dans le jeu suivant... mais rien n'y a fait : la volonté du N.1 mondial a été plus forte que la puissance de l'Argentin, finalement battu en trois sets et quasiment trois heures de jeu, à 2h du matin en Californie. Une belle désillusion.

David Nalbandian est un homme de coups. Surtout lors des rendez-vous des maîtres. Homme fort de fin de saison depuis quelques années, l'Argentin l'a prouvé en 2005 en remportant la Masters Cup dans un statut de remplaçant et en 2007 en ouvrant son palmarès dans cette catégorie en enlevant les deux derniers Masters de l'année à Madrid et Paris-Bercy. Sur son parcours victorieux entre les capitales espagnole et française, Nalbandian avait croisé à chaque fois Rafael Nadal. Deux premières confrontations qui s'étaient soldées par deux défaites sèches en deux sets : 6-1, 6-2 en quart de finale de Madrid et 6-4, 6-0 en finale de Paris-Bercy. Deux résultats incroyables face au N.2 mondial qui confirmaient également deux succès de suite face au N.1 d'alors : Roger Federer.

Cinq balles de match effacées

Indian Wells n'a pas fait exception à la règle : Nadal a été sérieusement secoué. Face à Berrer et Tursunov aux tours précédents, l'Espagnol n'avait jamais perdu sa mise en jeu, ne concédant qu'une seule balle de break en deux rencontres. Face à Nalbandian, l'Espagnol a fait exploser ces statistiques en jouant 14 balles de break sur sa mise en jeu, concédant son service à cinq reprises... Et malgré cela, Nalbandian n'est pas parvenu à battre Nadal une troisième fois en trois matches. Si les quatre premières balles de match ont été vendangées sur le service de l'Espagnol, l'Argentin a eu la dernière dans sa main, mais ses huit doubles fautes et son peu de réussite en premières balles lui ont coûté un nouvel exploit dans sa carrière en Masters. Car, après le gain de la deuxième manche au jeu décisif, son premier set face à Nalbandian, le vainqueur de l'Open d'Australie s'est libéré en terminant le match par un set blanc.

"J'ai eu beaucoup de chance, beaucoup de chance", déclarait Nadal sur le court. Malmené deux sets et demi, le vainqueur 2007 et finaliste 2008 à Indian Wells, est bien en jambes et l'a fait savoir. "Je devrai être concentré tout au long du match , insistait le N.1 mondial avant la rencontre, car il cherchera à avoir le contrôle de chaque point. Si je ne trouve pas mon rythme, ce sera difficile de rivaliser, mais je ne m'en fais pas pour ça." David Nalbandian fait partie du club des trois joueurs en activité, avec Dominik Hrbaty (3-1) et James Blake (3-2), qui a battu au moins deux fois l'Espagnol tout en gardant un ratio positif face à lui. Il a manqué de peu d'être le seul à n'avoir jamais perdu contre lui après trois rencontres. Au prochain match, Nadal affrontera un autre Argentin, Juan Martin Del Potro pour entrer dans le dernier carré d'Indian Wells pour la quatrième fois de suite.

source : http://fr.sports.yahoo.com/19032009/70/masters-indian-wells-nadal-resiste-nalbandian.html

Rafael Nadal > "En coup droit il m'a tué"



Par Jérémy Alen, vendredi 20 mars 2009 à 09:57

Rafael Nadal est en quart de finale après un 8e assez époustouflant. David Nalbandian rappellant, même si on le savait, qu'il est l'un des "top players "quand il est en forme et motivé.

Malheureusement, il manque à l'Argentin de la constance. On le voit trop souvent craqué physiquement, et ce même dans des matchs en deux manches gagnantes. Comme son objectif est de gagner un tournoi du Grand Chelem, il y a du pain sur la planche. Pour Rafa en revanche, l'intensité on sait ce que cela veut dire. Il est revenu sur son site officiel sur ce duel et sur ses carences: "Je ne suis pas allé sur le court avec des idées très précises sur la tactique à mettre en place. J'avais peur de son revers mais c'était une erreur. J'ai joué beaucoup trop sur son coup droit et il m'a "tué". En revanche, sur les balles de matches j'ai été très efficace, et encore d'avantage dans le tie-break. Dans l'ultime manche, j'ai senti qu'il était fatigué, je jouais mieux, j'avais donc la solution. Je dois aussi avouer que j'ai eu beaucoup de chance et que je ne suis pas très content de ma première partie de match. Comme j'avais en mémoire nos deux dernières rencontres où il avait été très bon, je pense que je suis rentrer sur le terrain avec la meilleure attitude mais le plus important au final c'est de l'avoir emporter et de participer aux quarts de finale".

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Tennis -ATP- Indian Wells - Nadal au rendez-vous

21/03/2009 02:34


[Rafael Nadal sera bien présent en demi-finales à Indian Wells. (Reuters)]

Rafael Nadal s'est qualifié, vendredi, pour les demi-finales aux dépens de Juan Martin Del Potro (6-2, 6-4). Il retrouvera désormais, comme en 2007, Andy Roddick, tombeur de Novak Djokovic (6-3, 6-2). A l'époque, l'Espagnol l'avait emporté avant de décrocher le titre. Vendredi, les deux joueurs ont laissé une belle impression.

Après les frayeurs causées par David Nalbandian, Rafael Nadal a mieux géré sa rencontre avec Del Potro même s'il a encore commis quelques fautes inhabituelles sur les points importants (4/13 en balles de break). Le n°1 mondial a en plus profité d'un rival un peu diminué. Si la bataille s'est annoncée serrée au début, un premier break de l'Espagnol (2-1) et l'appel du kiné par Del Potro à 3-2 pour un avant-bras droit douloureux, ont vite fait pencher la balance. Les grimaces de l'Argentin, tout comme le retour du kiné à 5-2 n'ont rien arrangé. Nadal s'est adjugé la manche (6-2) et a pris le large d'entrée de deuxième set (2-0). L'affaire semblait plier, mais l'Argentin a serré les dents et a joué le tout pour le tout. Del Potro a écarté des balles de double break et a même failli recoller avant que Nadal ne retrouve ses esprits (3-1, 5-1). Les frappes de l'Argentin n'avaient pas leur puissance habituelle, mais cela ne l'a pas empêché de revenir de nouveau (5-4). Nadal a finalement bouclé le match sur son service face à un adversaire qui regrettera d'avoir passé un set à accepter de ne pas être à 100%. Titré ici en 2007, le n°1 mondial se retrouve donc en demies. Ses problèmes aux genoux semblent oubliés et le patron du circuit disputera face à Roddick un choc qui s'annonce passionnant entre deux des joueurs les plus en forme de ce début de saison.

Carole BOUCHARD

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Nadal sera bien là


Rafael Nadal Indian Wells Rafael Nadal s'est qualifié pour les demi-finales à Indian Wells (DPPI)

Rafael Nadal sera bien au rendez-vous des demi-finales à Indian Wells. Le numéro 1 mondial s’est défait en quarts de Juan Martin Del Potro. C’est en revanche terminé pour Novak Djokovic.

par Guillaume Serres, le 21-03-2009

Nadal sans forcer

On l’avait laissé tout à sa joie de s’être enfin imposé contre David Nalbandian, on le retrouve tout aussi souriant d’avoir sorti sans ménagement Juan Martin Del Potro. Après un 8e de finale où il a été au bord de la rupture (5 balles de match sauvées), Rafael Nadal a rappelé à tout le monde qui était le numéro 1 mondial. Il faut dire que l’Espagnol avait face à lui un joueur diminué. Car dès le début du match, Del Porto faisait appel au kiné. Visiblement gêné à l’avant bras, le jeune Argentin ne frappait pas la balle avec sa puissance habituelle. Nadal en profitait pour le beaker, et après le retour du kiné à 5/2, le Majorquin clôturait ce premier set logiquement (6/2). On pensait alors que Del Potro ne résisterait pas. C’était se tromper sur la faculté de l’ancien champion du monde junior à rebondir. Car si d’entrée Nadal prenait à nouveau la mise en jeu de son adversaire (2/0), le Sud-Américain ne lâchait rien. Parvenu à 5/1, Nadal perdait le fil de son match et laissait Del Potro revenir à 5/4. Heureusement pour lui, le vainqueur de l’Open d’Australie servait parfaitement pour remporter ce match (6/2 6/4 en 1h49) et se qualifier pour les demi-finales où il retrouvera Andy Roddick, pour un remake de la demi-finale de 2007, année du titre pour l’Espagnol. «J’ai plutôt bien servi au début du match, et puis cela s’est déréglé. Il faut que je m’améliore sur ce point, concédait le vainqueur après match. Mais je suis content de ma victoire. J’ai tout de même battu le numéro 6 mondial !» Nadal partira avec les faveurs des pronostics au prochain tour puisqu’il a remporté les deux derniers matches disputés contre l’Américain.

Djokovic battu… par lui-même

Roddick, lui, a donc dominé Novak Djokovic, presque tranquillement. Comme souvent, il n’a pas fallu grand-chose pour que la machine serbe se dérègle. Et Roddick s’y est parfaitement pris. Dès l’entame de match, «Nole» perdait sa mise en jeu. Pas le meilleur moyen de prendre la confiance quand on est, comme Djokovic, quelque peu sur le fil du rasoir ces derniers temps. Très limité au service (50% de premières balles dans le 1er set), le numéro 3 mondial ne parvenait pas à mettre Roddick en difficultés. Pire même, il l’abreuvait de balles sur son coup-droit, sur lesquelles Roddick se régalait ! Une anomalie tactique qui coûtait cher puisqu’un deuxième break plus tard, l’Américain remportait le premier set (6/3). La suite n’était guère plus favorable. Si un temps, on pensait «Djoko» capable de revenir dans le match avec deux balles de break à 1/1, il ne les concrétisait pas. Et Roddick s’en allait cueillir une place en demi-finale, finalement aisément (6/3 6/2 e, 1h08 de match), bien aidé il est vrai par les 30 fautes directes de son adversaire ! «Cela a vraiment été une mauvaise journée. Il n’y a pas grand-chose à dire. Andy a été très solide. Il n’a rien fait de spécial. Je ne sentais pas la balle. Je n’arrivais pas à bouger. Je n’avais aucune solution pour m’en sortir», constatait, dépité, Djokovic après coup.

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Nadal tient son rang

Rafael Nadal sera donc le prochain adversaire de Murray, pour la deuxième fois de la saison après la finale de Rotterdam gagnée par l'Ecossais contre un Nadal diminué. Le n°1 mondial a dominé Andy Roddick en demi-finales, comme en 2007 lorsqu'il avait remporté son premier titre à Indian Wells. Le point rageur de l'Espagnol une fois la balle de match jouée en dit long sur son soulagement après avoir eu du mal à se défaire d'un Roddick assez bon dans l'ensemble. Nadal, en verve en retour et en passing, semblait devoir s'imposer tranquillement en se détachant 6-4, 2-1 service à suivre. Mais une soudaine fébrilité a permis à Roddick, qui défendait son terrain avec acharnement, de recoller. Moins bon au service et à la volée que contre Djokovic, l'Américain a de nouveau perdu sa mise en jeu (5-3) mais a su saisir sa chance une nouvelle fois quand Nadal a flanché au moment de conclure (5-4, 5-5). Des fautes inhabituelles venaient perturber le jeu de l'Espagnol tandis que le coup droit de Roddick inversait la tendance. Quelques coups de patte dans le jeu décisif, dont un passing de revers dans les pieds, ont finalement permis au vainqueur de Melbourne de s'en sortir. Les deux meilleurs joueurs de ce début de saison se retrouveront donc pour le titre. Un affrontement qui pourrait bien se répéter et devenir le tube de la saison.

Carole BOUCHARD

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Nadal cueille Roddick


Rafael Nadal Rafael Nadal affrontera Andy Murray en finale à Indian Wells (Reuters)

Rafael Nadal s’est qualifié pour la finale du tournoi d’Indian Wells en écartant un Andy Roddick limité dans le jeu (6/4 7/6). L’Espagnol affrontera Andy Murray qui s’est offert Roger Federer (6/3 4/6 6/1).

par Cédric Callier, le 22-03-2009

Malgré le soutien inconditionnel du Stadium, Andy Roddick n’a pu empêcher Rafael Nadal de décrocher une cinquième victoire en sept confrontations sur le circuit (6/4 7/6) entre les deux hommes. L’Espagnol n’a d’ailleurs pas eu à sortir son meilleur tennis pour dominer un Américain toujours aussi convaincant sur son service mais souvent peu imaginatif dans le jeu. Dès lors qu’il a réussi à renvoyer les boulets d’A-Rod, le numéro 1 mondial n’a eu qu’à tenir l’échange en attendant que la machine américaine se dérègle petit à petit. Une tactique qui a marché à merveille durant deux sets puisque la tête de série n°7, se sentant régulièrement en danger au fond du court, a souvent tenté d’écourter l’échange en montant à la volée. Mais ses attaques beaucoup trop courtes ont fait le bonheur de Nadal qui s’est offert une orgie de passings. Après avoir perdu la première manche 6/4, Roddick, mené 3/5, est parvenu à revenir dans la partie pour emmener l’Ibère au jeu décisif. Mais le Majorquin n’a laissé aucune chance à son adversaire dans cet exercice en tuant rapidement le suspense pour une victoire (7/6, 7 points à 4). En finale, un redoutable Andy Murray, vainqueur de Roger Federer, l'attend avec un gros appétit.

Murray écœure Federer

Premier set Andy Murray, qui mène désormais 6 victoires à 2 contre Roger Federer. Mais, surtout, le Britannique demeure sur une série de quatre succès d’affilée sur l’ancien monarque du circuit. Une série qui semble atteindre plus qu’il ne veut l’avouer le Suisse au vu de son attitude lors de la fin de match. Pourtant, histoire de déroger au moins à une habitude, Murray ne perdait pas le premier set comme lors de ses trois victoires précédentes sur le Bâlois. Au contraire même, profitant de l’avalanche de fautes directes de son adversaire (17 sur cette seule première manche !), l’Ecossais réalisait le break à 3-2 avant d’empiler les jeux blancs sur son engagement (6/3). En tête au tableau d’affichage, Murray avait cependant le tort de desserrer un peu son étreinte et il n’en fallait pas plus à Federer pour remettre son jeu à l’endroit. Le salut pour l’ancien numéro 1 mondial passait alors par la prise du filet. Et si le premier break ne s’avérait pas suffisant, le Britannique revenant à 2-2, le second, lui, était le bon, le Suisse revenant à une manche partout dans la foulée (4/6).

Le troisième set s’ouvrait sur un fantastique bras de fer avec un Federer qui continuait d’aller de l’avant dès qu’il le pouvait et un Murray auteur de défenses d’extraterrestre. Comme sur ce smash du Bâlois qu’il retournait d’un passing gagnant de toute beauté. Le combat était haletant et à 2-1, la crainte de le voir se terminer plus tôt que prévu étreignait les spectateurs. En effet, sur un coup droit gagnant du Suisse, l’Ecossais, pris à contre-pied, s’écroulait au sol en se tenant les adducteurs. Heureusement pour lui et le spectacle, plus de peur que de mal. Sauf que cette interruption avait pour effet paradoxal de sortir… Federer de la rencontre. Ainsi, dès le jeu suivant, Murray réussissait le break et le Suisse de ressortir alors son mauvais visage du premier set, avec une pluie de fautes directes et une attitude nonchalante qui le conduisaient au bord du précipice (5-1). A l’orgueil, il écartait bien trois balles de match mais en laissant passer deux nouvelles balles de break, il ne pouvait espérer s’en sortir. Ecœuré par la résistance de son opposant, Federer finissait par s’incliner au bout d’une heure 47 minutes de jeu (6/3 4/6 6/1).

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Masters Indian Wells - Nadal inarrêtable



Et de 3! Rafael Nadal s'est qualifié pour sa troisième finale consécutive de la saison après l'Open d'Australie et Rotterdam. En demi-finale d'Indian Wells, il a disposé d'Andy Roddick en deux sets 6-4, 7-6 (7/4) sans vraiment avoir été poussé dans ses retranchements.

MASTERS INDIAN WELLS - Demi-finale

Rafael Nadal (ESP/N.1) bat Andy Roddick (N.7) 6-4, 7-6 (7/4)

Après une première manche sans relief, copieusement dominée par Nadal, la rencontre s'est animée lors de la deuxième. L'Espagnol a d'abord dû s'employer pour sauver trois balles de break à 4-3 en sa faveur, avant de céder sa mise en jeu suivante pour laisser Roddick recoller à 5-5. Nerveux et impatient de conclure les points, Nadal perdait en efficacité tandis que l'Américain retrouvait toute la puissance de son service. Les deux joueurs ont filé vers le jeu décisif où le numéro un mondial a fait parler ses nerfs, malgré les engagements canons de son adversaire, pour réaliser un mini-break. Il conclut le jeu décisif sur un 7/4 et s'impose en 1 h 50 min au terme d'un match plus difficile que prévu. "La victoire a été difficile à aller chercher. J'ai fait certaines erreurs dont je ne suis pas content mais dans l'ensemble, cela a été. J'ai fait un bon tie break, j'ai mieux servi, j'étais devenu trop défensif en deuxième manche" a analysé l'Ibérique qui a tenu à souligner la solidité et la constance de sa victime du jour: "Je veux féliciter Andy (Roddick) car il réalise un super début de saison ", a-t-il déclaré.

"Murray, un challenge"

Rafael Nadal jouera la finale mais pas face au Suisse Roger Federer (N.2) qui a été éliminé en demi-finale par Andy Murray. "Si je suis déçu de ne pas jouer contre Federer en finale ? Je vous ai déjà dit 100 fois que le tennis ne s'arrêtait pas à Rafael Nadal et Roger Federer" a expliqué l'Espagnol qui a par ailleurs déclaré qu'il s'attendait à un match "intéressant" face à l'Ecossais. "Cela fait un an qu'il joue très bien. C'est un joueur très complet, il a un bon service, il contrôle bien les lignes... Il a tout. Et à chaque fois il est plus régulier. C'est un challenge pour moi sachant qu'il m'a battu lors de nos deux dernières rencontres et je sais qu'il n'y a qu'en jouant mon meilleur tennis que je pourrai avoir des occasions de gagner ". Ce dernier match dans le désert californien aura un air de déjà vu puisque les deux hommes se sont affrontés en février dernier au même stade, c'était à Rotterdam et Murray s'était imposé.

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Nadal d'un Andy à l'autre



Comme Andy Murray un peu plus tôt, face à Roger Federer (6-3, 4-6, 6-1), Rafael Nadal s'est qualifié cette nuit pour la finale du tournoi d'Indian Wells. L'Espagnol, tête de série n°1, n'a eu besoin que de deux sets pour disposer de l'Américain Andy Roddick (6-4, 7-6). Il cherchera à décrocher contre l'Ecossais son treizième titre en Masters.

La série de onze victoires de rang d'Andy Roddick n'y aura rien fait. L'invincibilité de l'Américain a volé en éclats samedi, à l'occasion de la seconde demi-finale du Masters 1000 d'Indian Wells, face à un Rafael Nadal plus souverain que jamais et vainqueur en deux sets (6-4, 7-6[4]). Le n°1 mondial, leader du circuit depuis maintenant 31 semaines, y verra un signe, lui qui avait déjà dû écarter Roddick à ce même stade de la compétition en 2007, année de sa première victoire à Indian Wells.

Le Majorquin visera dimanche, à l'occasion de sa troisième finale en 2009, un treizième Masters 1000 pour se rapprocher toujours un peu plus de Roger Federer (14) et Andre Agassi (17). Pour en arriver là, Nadal aura malgré tout dû s'employer après avoir semblé devoir s'imposer aisément en menant 6-4, 2-1, service à suivre, face à un Roddick moins saignant, notamment sur son engagement et sa volée, qu'il ne l'avait été face à Djokovic au tour précédent. Mais la terrible mécanique de l'Ibère peut connaître des ratés et l'Américain en profitait pour recoller une première fois, puis une seconde après une nouvelle perte de son service, qui laissait pourtant Nadal servir pour le match (5-3). Revenu à cinq jeux partout, Roddick poussera même son adversaire au jeu décisif dans lequel Nadal restait le plus solide, notamment sur un passing de revers dans les pieds de son adversaire, pour l'emporter avec autorité, mais aussi un certain soulagement.

Federer craque encore

Dans l'autre choc de ce dernier carré, aussi étrange que cela puisse paraître, Roger Federer, tête de série n°2, n'était pas favori contre Andy Murray. Et pour cause, les trois derniers duels entre les deux hommes avaient tourné à l'avantage de l'Ecossais, quatrième joueur mondial, qui avait en tout gagné cinq de ses sept précédents matches face à l'Helvète. Une tendance qui s'est confirmée samedi avec ce succès du Britannique en trois manches (6-3, 4-6, 6-1), au cours d'une rencontre que le Suisse a mis du temps à apprivoiser. Alors que l'Ecossais aura lui fait preuve de caractère et de force mentale lors de cette demi-finale. D'abord dans la première manche, où "Rodgeur" a concédé deux balles de break. Deux occasions de trop qu'il s'est empressé de convertir.

Plus solide sur ses mises en jeu (85% de points gagnés sur son service contre seulement 60% au Suisse), il a vite compris qu'il était le plus fort dans ce match. Est-ce pour cette raison qu'il s'est un peu relâché lors des deux premiers jeux du second set (0-2), laissant un break d'avance à son opposant ? Toujours est-il qu'il a réagi sans attendre. Au grand dam de Federer, auteur d'une trentaine de fautes directes, qui a vu son avance fondre sous la chaleur californienne. Trois jeux plus tard, Murray était déjà repassé devant au score (3-2) et se dirigeait, croyait-il, vers une victoire facile, poussant l'ancien n°1 mondial dans ses retranchements à chacune de ses mises en jeu.

Murray reste sur deux succès face à Nadal

Mais le Suisse, tombeur de Fernando Verdasco en quarts de finale (6-4, 3-6, 6-1), ne voulait pas quitter le tournoi sans panache. Il a donc tenté une dernière réaction: à trois jeux partout sur le service du Britannique, il a laissé passer deux balles de break avant de reprendre les commandes du set (4-3). Commandes qu'il n'a pas lâchées ensuite, revenant à une manche partout (6-4). Se dessinait alors un troisième set âpre, pensait-on. Les deux premiers jeux ne laissaient pas envisager un autre scénario. Requinqué et résolument positif, Federer s'accrochait tant bien que mal (1-1). Mais Murray, qui breakait en début de manche, ne lui laissait en réalité aucune chance (3-1). La suite n'a été que la démonstration de confiance de l'Ecossais (6-1), qui avait simplement connu un coup de mou en milieu de match.

Dans l'ensemble, sa qualification pour la finale, une première pour lui à Indian Wells, est méritée. Le Suisse, avec le fair-play qui le caractérise, ne dira certainement pas le contraire, lui qui vient de trouver sa deuxième bête noire après Rafael Nadal. Murray va lui tenter de remporter le premier Masters 1000 de la saison face à un Nadal contre lequel il affiche un bilan certes négatif de cinq revers, mais reste aussi sur deux victoires, dont la dernière en finale du tournoi de Rotterdam en début de saison, où le Britannique avait dominé un adversaire il est vrai diminué par une blessure au genou. Dimanche, Nadal sera en pleine possession de ses moyens et aura l'avantage des pronostics de ce choc entre les deux incontestables meilleurs joueurs de ce début de saison.

Sports.fr

Nadal-Murray, un must



Rafael Nadal et Andy Murray en 2009, c'est 40 victoires et trois défaites. Le N.1 mondial a perdu deux fois, dont une défaite, en finale déjà face à... Andy Murray, à Rotterdam. Après ce match tronqué (blessure de l'Espagnol), ils se retrouvent à Indian Wells. Nadal vise un 13e Masters.

MASTERS 1000 INDIAN WELLS - FINALE

Rafael Nadal (ESP/N.1) - Andy Murray (GBR/N.4)
Face-à-face : 5/2 pour Nadal.

Rafael Nadal, N.1 mondial incontestable, affronte Andy Murray, N.4 mondial provisoire. Provisoire car Andy Murray a réussi en quelques mois l'exploit de mettre les N.2 et N.3 mondiaux dans l'ombre. L'Ecossais ne changera pas de position au classement ATP à la fin du tournoi d'Indian Wells. Il restera derrière le pâle Novak Djokovic quoi qu'il advienne. Cela dit, la dynamique de Murray semble le porter inexorablement vers le sommet.



Depuis fin 2008, il a changé d'envergure. Il ne lui manque plus qu'un titre du Grand Chelem pour imposer sa nouvelle carrure. Murray s'est étoffé musculairement et mentalement. Rafael Nadal lui-même, battu en demi-finale à l'US Open puis à Rotterdam, doit reconnaître l'évolution de son adversaire : "Cela fait un an qu'il joue très bien. C'est un joueur très complet, il a un bon service, il contrôle bien les lignes... Il a tout. Et à chaque fois il est plus régulier. C'est un challenge pour moi sachant qu'il m'a battu lors de nos deux dernières rencontres et je sais qu'il n'y a qu'en jouant mon meilleur tennis que je pourrai avoir des occasions de gagner ".



Rotterdam n'est cependant pas une référence. Diminué par ses problèmes de tendinites récurrents, là au genou droit, Nadal avait tenu sa place sans pouvoir défendre ses chances, au point d'encaisser un rare 6-0 dans la dernière manche. A Indian Wells, les deux joueurs ont été les plus forts dans l'art de contrôler le rebond de la balle. Sur cette surface peu abrasive, la balle gicle plus que de raison. Le lift de Nadal et la maîtrise de Murray ont eu raison des jeux plus alternatifs (frappes recouvertes, slices et chops) des Federer, Roddick ou encore Del Potro. Leur rencontre devrait proposer un schéma de jeu moins évident que celui que l'on a constaté entre Murray et Federer (tout s'est joué dans la diagonale revers). Nadal devrait se montrer plus agressif pour bousculer l'Ecossais. Ce dernier peut devenir irrésistible quand il inflig,e avec un flegme tout britannique, le rythme de ses relances.

A SAVOIR

. C'est la deuxième fois seulement que les deux joueurs se retrouvent en finale

. Rafael Nadal vise un 13e titre en Masters 1000 (ou ex-Series, Hambourg inclus) après ses titres à Canada, Hambourg, Monte-Carlo en 2008, Monte-Carlo et Indian Wells en 2007, Monte-Carlo en 2006, Madrid, Canada et Rome et Monte-Carlo en 2005.

. Andy Murray n'a joué que deux finales en Masters Series, à Madrid et Cincinnati en 2008, et ils les a gagnées toutes les deux. Rafael Nadal a perdu quatre finales en 15 rencontres, face à Federer (Miami et Hambourg), Nalbandian (Paris) et Miami (Davydenko).

LES FACE-A-FACE : 5/2 pour Nadal

2009 Rotterdam, finale : victoire de Murray 6-3, 4-6, 6-0
2008 US Open, demi-finale victoire de Murray 6-2, 7-6(5), 4-6, 6-4
2008 MS Canada, demi-finale, victoire de Nadal 7-6(2), 6-3
2008 Wimbledon, quart de finale : victoire de Nadal 6-3, 6-2, 6-4
2008 MS Hambourg, 3e tour: victoire de Nadal 6-3, 6-2
2007 MS Madrid, 3e tour: victoire de Nadal 7-6(5) 6-4
2007 Open d'Australie, 3e tour : victoire de Nadal 6-7(3), 6-4, 4-6, 6-3, 6-1

Eurosport

Tennis à Indian Wells: Rafael Nadal s'impose devant Andy Murray

lun 23 mar, 00h29

INDIAN WELLS (AFP) - L'Espagnol Rafael Nadal, N.1 mondial, a remporté dimanche le tournoi de tennis d'Indian Wells (Californie) en battant en finale le Britannique Andy Murray 6-1, 6-2.

Nadal n'a eu besoin que de 1 h et 20 min pour remporter le 33e titre de sa carrière, le 2e cette saison après l'Open d'Australie, et son 2e dans le désert californien après 2007.

Avec ses succès à Melbourne et Indian Wells, l'Espagnol de 22 ans a remporté les deux tournois les plus importants disputés depuis le début de saison.

Dans des conditions de jeu rendues très délicates par le vent, le N.1 mondial a mieux contrôlé ses coups que l'Ecossais, gêné et énervé sur le court, qui n'a pas eu une seule occasion de faire le break.

Nadal a lui pris le service de Murray, tête de série N.4, deux fois dans chaque manche pour finalement conclure sur un jeu blanc un de ses matches les plus faciles du tournoi.

source : http://fr.sports.yahoo.com/22032009/1/tennis-indian-wells-rafael-nadal-s-impose-devant-andy-murray.html

Indian Wells - Nadal est bien le patron



Rafael Nadal a remporté pour la deuxième fois, après 2007, le tournoi d'Indian Wells. Dimanche, malgré un terrible vent qui balayait le stade, il a totalement étouffé Andy Murray (6-1, 6-2). L'Ecossais s'incline pour la sixième fois en huit confrontations contre l'Espagnol, qui, lui, prend sa revanche de la récente finale de Rotterdam. Si Murray a l'avantage sur Roger Federer le dauphin, il reste encore à bonne distance du patron du circuit. La joie de Nadal à la fin du match en disait long sur sa joie d'avoir encore tenu son rang de n°1. Murray, lui, n'a jamais pu s'adapter au vent tourbillonnant et donc n'aura pas été en mesure de tisser sa toile habituelle faite de variations et de changements de rythme.

Quelle démonstration ! Entre le vent et Nadal, c'est finalement l'Espagnol qui s'est montré le plus impressionnant pour décrocher son treizième Masters Series, aujourd'hui appelé Masters 1000. On s'attendait à un combat des chefs entre les deux meilleurs joueurs de ce début de saison mais le n°1 mondial a tué le suspense dès le début (3-1, 6-1). Malgré les rafales, il a en effet distribué ses grandes claques liftées en coup droit, très bien servi et écoeuré son adversaire par des passings d'une précision chirurgicale. En face, la belle régularité de Murray ainsi que son sens tactique ont volé en éclat. Tapant avec rage le tamis de sa raquette, l'Ecossais désignait le problème du jour : il ne sentait pas du tout la balle. Alors qu'il doit pouvoir travailler la balle, varier les effets et les longueurs pour neutraliser ses adversaires, son incapacité à dominer le vent a fait exploser tout son plan de jeu.

Certes, il a bien tenté de se ruer au filet en voyant qu'en fond de court il ne s'en sortirait pas, mais sa volée a perdu le match face aux passings adverses. Rapidement résigné et pestant à haute voix sur ce sort qui avait décidé de le noyer sous les rafales, il a alors sombré (6-2). L'incroyable faculté de concentration de Nadal a donc encore eu gain de cause. Il peut se passer n'importe quoi sur le court, le n°1 mondial ne quitte jamais des yeux son objectif, ne manifeste jamais la moindre mauvaise humeur. Au pire de la tempête, il a levé les yeux au ciel ou bien jeté un regard noir à une balle désobéissante. Et puis c'est tout. Derrière, il enchaînait les points gagnants et faisait admirer la qualité de son jeu de jambes en se faisant finalement rarement surprendre par les trajetcoires capricieuses. Titré à Melbourne, finaliste à Rotterdam, Nadal avait semblé payer ses efforts avec de nouveau des douleurs aux genoux. Mais il est revenu toujours aussi fort et toujours aussi déterminé. Alors que la menace Murray se rapproche, il s'est assuré, ce dimanche, de garder l'avantage psychologique sur celui qui pourrait bien se trouver très souvent sur sa route lors des titres majeurs. Vivement Miami pour la suite du feuilleton !

L'Equipe

Indian Wells - Nadal : «Fantastique !»



Rafael Nadal était sur un nuage après son deuxième titre majeur de la saison et reconnaissait avoir certainement bien mieux géré les conditions de jeu qu'Andy Murray. Ce dernier ne s'est pas fait prier pour admettre la supériorité de son vainqueur.

Rafael Nadal (ESP/ Vainqueur du tounoi) : «Les conditions étaient difficiles mais je me suis bien adapté. Andy a été plus gêné que moi. J'ai joué le match qu'il fallait, toujours en mouvement au centre du court, ça a été la clé. Peut-être que j'étais un peu plus préparé que lui pour jouer dans ces conditions, je les ai mieux acceptées que lui, j'avais une attitude peut-être plus positive. Je n'ai pas cherché les coups gagnants, car c'est difficile dans le vent, mais j'ai cherché à faire des balles basses. Gagner ici c'est vraiment un sentiment fantastique. C'était déjà un rêve de gagner l'Open d'Australie, mais enchaîner avec une victoire ici c'est également spécial. J'adore vraiment jouer ici.»

L'Equipe

Nadal sait «faire plus de choses»



Rafael Nadal, vainqueur de son deuxième titre de la saison à Indian Wells aux dépens d'Andy Murray (6-1, 6-2), estime qu'il a encore progressé. «Je sais faire plus de choses qu'avant, j'ai plus d'options dans mon jeu», explique l'Espagnol, qui va tout de suite prendre la direction de Miami.

«Rafael Nadal, vous avez remporté Indian Wells pour la deuxième fois. Qu'est-ce qui fait que vous jouez aussi bien en ce moment ?
Je crois que je sais faire plus de choses qu'avant, que j'ai plus d'options dans mon jeu. Je sais maintenant changer le rythme d'un échange avec un revers slicé, comme contre Andy (Murray) en finale. Je sers bien, même parfois très bien, comme lorsque j'ai sauvé cinq balles de match contre David Nalbandian (en huitièmes de finale). Et aussi, je joue beaucoup plus au milieu du court, je suis plus en contrôle de l'échange. Avant, je devais courir partout pour gagner un match.

Dans quel domaine cherchez-vous à vous améliorer encore plus ?
Mais vous me posez cette question tous les jours... Je voudrais m'améliorer toute ma vie mais ça ne se fait pas du jour au lendemain. Bien sûr, je veux progresser au service, à la volée, jouer dans le court, être plus agressif. Mais tout cela est un processus qui prend du temps. Cette semaine, par moments, j'ai eu l'impression d'être meilleur à l'entraînement qu'en match, ce qui est étrange chez moi.

Pourquoi pensez-vous que le vrai Grand Chelem est impossible alors que vous avez gagné quatre fois Roland-Garros, une fois Wimbledon et l'Australie ? Est-ce juste de la modestie ?
Personne ne peut savoir ce qui peut se passer dans deux, trois, six mois. C'est très difficile de jouer toute l'année à son meilleur niveau. Même si je suis à mon meilleur niveau, si Andy (Murray) est dans un bon jour, il peut me battre. Chaque tournoi est difficile, alors le Grand Chelem... Certes, jouer cinq sets aide un peu les meilleurs parce que les matches sont plus longs. Mais à mon avis, c'est presque impossible. J'adorerais le faire mais oui, c'est quasi impossible. En tout cas, je n'ai aucune pression par rapport à ça parce que je n'y pense pas, ce n'est pas un objectif».

L'Equipe