Nadal déroule face à Gonzalez

Lundi 26 janvier 2009 - 9:55

Rafael Nadal s'est offert une nouvelle démonstration de force à l'Open d'Australie dont il a atteint les quarts de finale en surclassant le Chilien Fernando Gonzalez 6-3, 6-2, 6-4.

Le Majorquin de 22 ans a pris une cuisante revanche sur Gonzalez, 14e joueur mondial, qui l'avait battu en quarts de finale à Melbourne en 2007. Le score est pratiquement, mais à l'envers, de celui de l'époque où le Chilien l'avait emporté 6-2, 6-4, 6-3.

Gonzalez, qui avait dû batailler pendant plus de quatre heures pour battre Richard Gasquet 12-10 dans le cinquième set au tour précédent, a mené 2-0 dans le premier set et 3-0 dans le troisième avant de s'écrouler à chaque fois.

Avant de rencontrer le Français Gilles Simon, le N.1 mondial n'a laissé que des miettes à ses adversaires. En quatre matches, l'Espagnol n'a perdu aucun set et a abandonné seulement sept jeux par match en moyenne ! Ces statistiques font de lui de loin le joueur le plus impressionnant depuis le début du tournoi. Il n'avait jamais fait mieux dans aucun tournoi du Grand Chelem jusque-là.

Depuis ses débuts à Melbourne en 2004, Nadal est allé chaque année un tour plus loin, et l'an dernier jusqu'en demi-finale où il fut battu par Jo-Wilfried Tsonga.

sport.fr
http://www.sport.fr/tennis/ten/Open-d-Australie-Nadal-deroule-face-Gonzalez-146766.shtm

Rafael Nadal: "Améliorer mon service"



Par Thomas Cisonni, lundi 26 janvier 2009 à 10:01

Le numéro un mondial n’aura laissé que des miettes à ses adversaires. Cette fois, c’est le tombeur de Richard Gasquet, Fernando Gonzalez, qui a été balayé en trois 6-3, 6-2, 6-4. Rafa est revenu sur son match dans une interview disponible sur le site officiel du tournoi.

Toujours aucun set de cédé à vos adversaires. Après ce match, vous vous sentez proche de votre tout meilleur niveau ?
Ça, je n’en sais rien du tout. Je joue bien, et j’en suis très heureux. J’espère continuer comme cela et on verra. Tous les matches sont très, très durs. Le prochain le sera encore plus. Je dois être prêt pour tout.

Aujourd’hui était votre meilleur match du tournoi ?
J’avais également très bien joué pour le dernier match. Je pense que je suis bien sur tous les matches, peut-être que le deuxième était un petit peu inférieur. Mais aujourd’hui c’était un match très solide depuis la ligne de fond. J’ai fait de bons coups droits et revers. […] Peut-être que je la seule chose que je peux améliorer un petit peu, c’est mon service. Aujourd’hui, je n’en suis pas satisfait à cent pourcent. Ce n’était pas mal, je crois que c’était mieux que les précédents matches.

Vous pensez que vous n’avez jamais si bien joué en Australie ?
Non je ne le pense pas. J’avais fait un très bon match contre Hewitt en 2004, je crois. En 2005, j’avais fait un très bon match sur le court central, en cinq sets. Et l’année passée, j’ai été en demies. Peut-être que je joue un peu mieux que l’année dernière. Je ne suis pas en train de dire que je vais être en finale ou en demies… Je pense que les sensations sont un peu meilleures que l’année dernière à Melbourne. Mais à la fin, l’important c’est le résultat, non ?

www.welovetennis.fr

An interview with Rafael Nadal

Rafael Nadal 26-01-09
Monday 26 January 2009

Q. You're yet to lose a set. After today's match, how far from your top are you?

RAFAEL NADAL: You never know, no? I don't know. I am playing well. Happy for how I am playing for sure.

But, you know, I am playing well, but you never know if gonna be enough. So I hope continuing play like this, and later we will see, because all the matches are very, very difficult. Next match going to be very tough. I have to be ready for everything.

Q. Was today's performance your best one of the tournament so far?

RAFAEL NADAL: I play very well last night, too ‑ two nights ago. So I think I played well all the matches. Only the second one a little bit worst. The rest I am very happy how I played. And today I think I played well. Very solid match from the baseline. Playing very good forehands, backhands. I am improving when the tournament is coming all the time.

Maybe the only thing today I can improve a little bit more for sure is the serve. Today I not a hundred percent happy with my serve. Wasn't very bad, but I think I was serving better the last matches.

Q. Have you ever played this well in Australia before? Do you think this is the best you've played in Australia?

RAFAEL NADAL: I don't know, no. I play very good match against Hewitt 2004, I think. 2005. I think I played a very good match here center court, five sets. Last year I did the semifinals.

Probably I am playing a little bit better than last year, I think. I am not saying I gonna be in the final or I gonna be in semifinals. I think the feeling is a little bit better. But in the end the important thing is the result, no?

Q. How difficult is the shadow that comes across the court?

RAFAEL NADAL: That's terrible. That's terrible, no? All the time was good, but when the shadow came in the third set, was very tough. Very, very difficult to see the ball. A lot of distraction.

Q. I know it's early in the year, but as the defending champion in Hamburg, are you going back in July?

RAFAEL NADAL: Well, we are the second week of the year. I don't know. I don't know.

Q. Was it difficult playing early?

RAFAEL NADAL: No, I played one day night, one day night, one day night, next day, day. For me doesn't matter. Happy for everything.

site officiel
http://www.australianopen.com/en_AU/news/interviews/2009-01-26/200901251232870335687.html

Tennis - Australie (H) - «Si c'est arrivé une fois...»

26/01/2009 21:50

Thierry Tulasne et Toni Nadal, entraîneurs de Gilles Simon et de Rafael Nadal, se portent une sincère estime. Face à face, ils n'excluent pas que le Français puisse prendre à nouveau le meilleur sur l'Espagnol, alors que leurs deux élèves vont se retrouver en quarts de finale mercredi à Melbourne. L'entretien croisé recueilli, pour L'Equipe, par Frédéric Bernès à l'avant-veille de ces retrouvailles entre le numéro 1 mondial et son bourreau de Madrid en octobre dernier, en témoigne. Extraits.

«Comme l'an dernier, il y aura un Nadal-Simon à Melbourne...
- Thierry Tulasne : «Oui, mais entre les deux, il y a eu la demi-finale à Madrid. (Simon avait battu Nadal pour la première fois 3-6, 7-5, 7-6). Et ça change pas mal le décor. Ici, l'an dernier (victoire de Nadal au 3e tour 7-5, 6-2, 6-3), Gilles avait perdu parce que, menant 5-2 au premier set, il s'était soudain mis à retenir son bras. À Madrid, même au moment de gagner, Gilles n'a jamais oublié d'agresser. Si demain il peut gagner, il n'aura plus peur.
- Toni Nadal : Il y a un an, je pensais que Rafael devait gagner. Aujourd'hui, je crois qu'il peut gagner mais je sais que Simon aussi. Si c'est arrivé une fois... (...) Avec Carlos Moya, nous avons parié sur qui finira l'année dans le top 10. Nous avons mis Simon tous les deux. C'est un super contre-attaquant. Très astucieux, très intelligent. Il sait repérer les faiblesses des autres et les accentuer. Il a de la patience. Il sent le jeu.
(...)

À Madrid, le match avait été d'une rare intensité. Et la défense de Nadal s'était disloquée sous les attaques du Français...
- T. T. : Si Gilles veut avoir une chance de le battre, il est condamné au match parfait, spécialement dans ses coups d'attaque. Il ne faudra pas se tromper sur quand attaquer Nadal et y aller à fond, sans frein. Autre élément importantissime : la qualité de retour de Gilles. S'il retourne beaucoup, si le combat du fond du court s'engage, c'est bon signe. Gilles aura aussi grand besoin d'un pourcentage de première balle : autour de 65 %. Comme ça, il aura pas mal de balles courtes à attaquer.»

Propos recueillis par Frédéric BERNES

L'interview complète est à retrouver dans le quotidien L'Equipe du mardi 27 janvier.

Source

Open d'Australie > SH 1/4F -Simon est encore trop loin de Nadal

Malgré une balle de set dans la seconde manche, une tactique bien posée, et une belle résistance, Gilles Simon n’a pas pu rééditer son exploit de Madrid. Battu en trois sets (6-2, 7-5, 7-5) par un Nadal impressionnant et concentré comme jamais, le Français a encore beaucoup de progrès à faire notamment sur la constance en terme d’intensité de jeu.

Fixer Rafa sur son revers avec des balles semi-cotonneuses pour lâcher un grand coup le moment venu s’était en quelques mots la stratégie mise en place par Gilles Simon. Elle a même très très bien fonctionné en fin de seconde manche lorqu’il a débreaké puis s’est offert une balle de set à 5 à 4 sur le service de l‘Espagnol. Mais en face, le numéro 1 mondial, bousculé, mais pas atteint a une fois de plus joué les points décisifs avec une rare efficacité. L’autre vraie évolution du jeu de Rafa, c’est sa possibilité d’utiliser toute la palette des coups du tennis et notamment ce revers slicé décroisé.
L’autre explication vient du côté du physique. Et là on peut juste constater que quand le duel a été serré ou décisif, Rafa a su encore monter d’un cran alors que le Français a chaque fois accusé le coup. Au final, Gilles Simon n’a que fait douter l’Espagnol par séquence, même s’il est évident que le Français n’est pas rentré sur le court pour faire de la figuration. Au troisième set, breaké très tôt, comme sur les manches précédentes, il est encore parvenu à revenir à hauteur. Il reste que la mission était presque impossible, car Rafa n’a jamais perdu trois sets de suite sur un tournoi du Grand Chelem. (NDLR: on a pas pu techniquement vérifié cette statistique mais on la tente quand même !).

Au final, le bilan est plus que positif pour Gilles qui a fait taire ceux qui pensaient que son ascension était le fruit du hasard. On va le revoir souvent dans les 8 derniers d’un tournoi du Grand Chelem et et sûrement beaucoup mieux. C’est une question de temps et d’expérience comme celle acquise lors de ce combat face au numéro 1 mondial. Pour Nadal, il semble bien qu’une finale contre son « grand pote » Roger se profile à l’horizon.

source: http://www.welovetennis.fr

Nadal domine Simon

28/01 12h18 - Tennis, Open Australie

L’Espagnol Rafael Nadal a dominé le Français Gilles Simon en quarts de finale de l’Open d’Australie (6/2 7/5 7/5).

Il n’y a plus de Français à l’Open d’Australie. S’il s’est bien battu, Gilles Simon n’a pas pu réaliser l’exploit face à Rafael Nadal (6/2 7/5 7/5). Le n°1 mondial retrouvera son compatriote Fernando Verdasco en demi-finales.

www.sport24.com

Open d'Australie: Nadal, trop fort pour Simon
28/01/2009 - 12:18

Fin de l'aventure à Melbourne pour Gilles Simon. Le Niçois s'est incliné ce mercredi en quart de finale de l'Open d'Australie face au numéro un mondial, Rafael Nadal, vainqueur en trois sets (6-2, 7-5, 7-5). Pour une place en finale, l'Espagnol sera opposé à son compatriote Fernando Verdasco, tombeur un peu plus tôt de Jo-Wilfried Tsonga.

www.sports.fr

Australie (H) - Nadal stoppe Simon

28/01/2009 12:18

Malgré un très bon match, Gilles Simon s'est incliné (6-2, 7-5, 7-5) en quart de finale contre Rafael Nadal qui n'a toujours pas perdu un set du tournoi. En développant un jeu très agressif, le Français a bien résisté lors des deux dernières manches et il s'est même procuré une balle d'un set partout. Mais le numéro 1 mondial s'est montré impérial.

www.lequipe.fr

Rafa : "Jouer Simon, c'est toujours difficile"



Par Thomas Cisonni, mercredi 28 janvier 2009 à 14:15

La réaction du numéro un mondial, qui aura encore été impérial pour se débarrasser du dernier représentant français Gilles Simon (6-2, 7-5, 7-5).

Vous êtes en demies sans avoir cédé le moindre set, comme l’an passé. Pouvez-vous comparer votre niveau actuel avec celui de l’année passée ?
Non, je n’aime pas les comparaisons entre les années. Cette année, je suis plus régulier que l’an passé, non ? L'année dernière, je crois que j’avais dû sauver des balles de set contre Troicki et Serra. Après j’avais joué Simon, pour aussi sauver des balles de sets […]
Je sens que je joue bien. J’ai eu seulement quelques passages moins bons dans le deuxième set, mais j’ai très bien joué dans le troisième. Les rencontres contre Gonzalez et Simon étaient de très bons matches. Aujourd’hui, c’était dur parce que jouer Simon c’est toujours difficile. Il est à l'aise derrière sa ligne de fond et il court tout le temps. […] J’ai pensé que je devais changer de stratégie, essayer de jouer un peu plus en slice, en balles courtes, pour essayer de changer le rythme.

Vous jouez de mieux en mieux. Qu’est ce qui a été amélioré cette année ?
L’important est de toujours vouloir progresser. Je ne perds jamais de vue l’objectif de continuer à améliorer mon tennis. Je pense que j’ai quelques petites choses à travailler. Je peux slicer un peu plus, je peux aller un peu plus au filet […] Ce sont des choses que j’améliore en ce moment, ou que j’essaye d’améliorer. Au service, je me suis amélioré, mais bien sûr je dois progresser davantage.

Vous venez d’un pays chaud. Cela vous aide pour jouer sous de telles température?
C’est un peu plus facile pour des joueurs qui viennent de pays très chauds. Mais pour moi, c’est différent. En Espagne, cet hiver il fait froid, très froid. Si vous venez, je ne sais pas, d’Argentine, c’est l’été et c’est donc plus facile parce que vous arrivez avec les mêmes conditions. Ce n’est pas la même chose pour les Espagnols.

www.welovetennis.fr

Australie - Nadal : « Je me sens bien »

8/01/2009 18:16


[Rafael Nadal est satisfait de son jeu. (L'Equipe)]

Rafael Nadal : «Je joue mieux ici que l'année dernière, je me sens bien. A part le deuxième tour, le reste a été d'un très bon niveau. Jouer contre Simon est toujours compliqué. Contre lui, je ne peux pas jouer mon jeu normal car il adore faire des aller-retour pendant des heures. Je devais donc changer un peu de stratégie pour essayer de casser le rythme, avec des slices notamment. Rencontrer un autre Espagnol en demi-finale est une excellente nouvelle pour nous. Car il y en aura un en finale. Je n'ai encore jamais joué contre Verdasco depuis qu'il est à ce niveau-là. Il a battu Murray, Tsonga, il est en pleine confiance, ce sera très compliqué. On s'entend très bien. Mais sur le court cela ne fera aucune référence. La chaleur? Je n'avais encore jamais vu quelque chose de comparable lorsque je me suis échauffé cet après-midi. Incroyable.»

Fernando Verdasco : «C'était compliqué. J'ai eu de la chance au premier set où il a été au-dessus de moi, sauf au tie-break. Le troisième set a été la clé, je me sentais beaucoup mieux sur ces deux derniers sets. Il y a eu beaucoup de pression mais la finale de Coupe Davis m'a rendu fort mentalement. Elle m'a fait grandir en tant que joueur. Je crois en moi, je me sens bien et je n'ai aucun problème physique nulle part. Si je joue contre "Rafa" (Nadal, en demi-finale), je passerai le plus gros test qu'on puisse avoir dans un Grand Chelem. On se connaît depuis des années, on s'est tellement entraîné ensemble que je n'ai pas besoin de voir son match aujourd'hui. Contre lui, je vais m'appliquer à jouer mon jeu. J'ai tellement confiance en ce moment que j'ai l'impression de pouvoir battre n'importe qui. Ce sera ma première demi-finale, je veux aussi pouvoir profiter du moment. »

lequipe.fr
http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2009/20090128_181631_nadal-je-me-sens-bien.html

Open d'Australie - Nadal en gros bras



Gilles Simon a résisté comme il a pu face à Rafael Nadal en quart de finale de l'Open d'Australie (6-2, 7-5, 7-5). Le N.1 mondial ne s'est pas laissé intimider par le N.8 qui l'avait battu à Madrid fin 2008. Il affrontera son compatriote Fernando Verdasco, tombeur de Tsonga.

OPEN D'AUSTRALIE - Quart de finale messieurs

Rafael Nadal (ESP/N.1) bat Gilles Simon (FRA/N.6) 6-2, 7-5, 7-5

Prochain adversaire: Verdasco.

Fernando Verdasco (ESP/N.14) bat Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.5) 7-6(7/2), 3-6, 6-3, 6-2.

Voilà, c'est fini. Il n'y a plus de Français dans cet Open d'Australie. La faute à l'Espagne et ses deux hommes en forme du moment, Fernando Verdasco et, évidemment, Rafael Nadal. Après le succès du premier sur Jo-Wilfried Tsonga un peu plus tôt, le numéro un mondial s'est appliqué à rejoindre son compatriote en demi-finale, dont il sera le très grand favori, en dominant Gilles Simon en trois petits sets. Petits ? Pas si sûr. Aucun joueur n'avait, dans ce tournoi, ravi plus de quatre jeux dans une manche au Majorquin. Simon y est non seulement parvenu, mais il a réussi cette prouesse deux fois, se procurant même une balle pour revenir à un set partout.

Madrid, c'est loin

Le Niçois a beaucoup tenté. Le seul regret est peut-être qu'il s'y soit mis trop tard après une entame de match des plus maladroites (20 fautes directes) et des plus timorées (5 montées seulement malgré plusieurs situations favorables). Il faut dire que, bizarrement, Simon pouvait ressentir une certaine pression avant ce duel face au patron de la planète tennis. En raison de ce premier quart en Grand Chelem bien sûr. Mais aussi en raison du dernier affrontement entre les deux hommes qui avait tourné en faveur du Français en demi-finale du Master Series de Madrid. Dans des conditions indoor, en raison du toit tiré pour cause de chaleur extrême, Nadal fait rapidement savoir que cette salle-là était très loin de la capitale espagnole. "C'est un autre niveau de difficulté en Grand Chelem face à un joueur comme lui" confirmait après coup Simon.

Simon, ennemi du hawk-eye

Pourtant, après une première manche calamiteuse et un break concédé d'entrée de deuxième set (comme à Madrid...), Simon s'accroche, ventouse même Nadal pour le pousser dans ses retranchements. "Contre lui, je ne peux pas jouer mon jeu normal car il adore faire des aller-retour pendant des heures. Je devais donc changer un peu de stratégie pour essayer de casser le rythme, avec des slices notamment." Son service de retard récupéré grâce à la baisse de régime de l'Espagnol au service (46% de réussite derrière la seconde), Simon se procure même une balle de set à 5-4. En champion, Nadal écarte le danger d'un enchaînement service slicé-smash. Et comme souvent, dans le mouvement, l'homme de Manacor fait la différence en breakant dans la foulée avant de boucler le set. Malgré l'abnégation de Simon dans le troisième set, le match se termine sur la dernière de ses 41 fautes, vérifiée par le hawk-eye sous l'oeil amusé des deux hommes. Comme à chaque challenge, la décision va en faveur du numéro un. Comme un symbole de sa supériorité du jour. De sa supériorité tout court.

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/28012009/70/open-d-australie-nadal-en-gros-bras.html

Rafael Nadal > « Un Espagnol en finale, c’est bon! »

Par Thomas Cisonni, jeudi 29 janvier 2009 à 07:35

Le match franco-espagnol des quarts de finale aura tourné à l’avantage du pays vainqueur de la Coupe Davis. Eliminant respectivement Jo Tsonga et Gilles Simon, Fernando Verdasco et Rafael Nadal s’affronteront vendredi pour une place en finale.

« C’est toujours bien de jouer contre un autre Espagnol en demies de Grand Chelem, non ? Un joueur ira en finale. C’est très bon pour nous, ça ! » se réjouit le numéro un mondial qui dîne presque tous les soirs avec ses coéquipiers de Coupe Davis. « Fernando joue à son meilleur niveau. Battre Murray, battre Tsonga, je crois qu’il n’a jamais été à ce niveau avant. Ça va être difficile… » Le neveu de Toni a toujours dominé son compatriote lors de leurs six dernières confrontations, dont un cinglant 6-1, 6-0, 6-2 lors du dernier Roland Garros. Pour la révélation de cette édition 2009, « Rafa est le plus difficile à jouer en cinq sets. Ça va être le plus dur match qu’il est possible de jouer. »

www.welovetennis.fr

An interview with Rafael Nadal

Rafael Nadal 28-01-09
Wednesday 28 January 2009

Q. You're through to the semifinals without dropping a set again, like last year. Can you compare your level here this year versus last year?

RAFAEL NADAL: No, I never like the comparisons between years. This year I am playing more regular than last year, no? I think last year I played against Troicki saving set points, against Serra I think easy. Next I played against Simon, saving set points. Today tough match, too, without playing very well, and against Mathieu I didn't play very well.

The feeling I am playing well. I only had little bit worse match the second round, but for the rest I played very good third round. Against González and Simon I think was very good matches.

Today was tough, because play against Simon is always difficult. I can't play exactly my rhythm because when I play my rhythm with the forehand trying to change directions with the forehand for him is good, no? I think he feels very well two meters behind the line and running all the time.

I think I had to change a little bit the strategy, trying to play a little bit more slice, short balls, try to change the rhythm, no? Play higher, play lower. So that's what I try today.

Q. Sounds like you're playing better. What is the difference? Is it your serving? What's improved this year?

RAFAEL NADAL: If I play the same like all the year last year, you give me a paper and I sign, no?

The thing is always have illusion for improve. I never lost this illusion for continuing improve my tennis. I think I have little bit more things to do than a few years ago. I can slice a little bit more, I can go a little bit more to the net. I am playing a little bit better inside the court. That's the things that I am improving, no, or trying to improve. The serve, I improved, but for sure I need improve more.

Q. Will it be very emotional to play a compatriot, Fernando Verdasco, in the semifinal?

RAFAEL NADAL: Always is good to play against another Spanish player in semifinals of Grand Slam, no? Is very good news for us. One player gonna be in the Final. But, you know, Fernando is playing at his best level. I never played against him when he's playing at the level like right now, because I think he never played at this level before, beating Murray, beating Tsonga. Sometimes in the past he had some mistakes in important moments and he lost a little bit of concentration. But right now he's changing these things, no?

I think he play very well in Brisbane, but right now he's playing well, no? I saw his two matches against Tsonga and Murray. He was very focused all the time, knowing what he want to do all the time. So going to be very tough.

Q. Will that be a good feeling for you, playing against another Spanish player, someone you know well, compared to against someone you don't know very well?

RAFAEL NADAL: No difference, no? The only difference, we both from Spain. We have good very relation. Good thing, one Spanish player going to be in the Final. So this is no different because in the end you play against a rival. This time the rival is another friend. But, anyway, going to be very tough.

Q. You're from a hot country. How important is it going to be for players to stay out of the heat as they're going further into the tournament?

RAFAEL NADAL: Believe me, not like here. I never had the same ‑‑ I never feel the same like today when I was warming up outside.

Q. How do you think people from places that are cooler than where you come from are going to be handling the situation?

RAFAEL NADAL: It is a little bit easier for players who are from the countries with very hot. But in our case, I think is not like here, like this, no? In Spain is the winter right now. Is cold, very cold. So if you are from, I don't know, Argentina, right now is the summer, is a little bit easier because you arrive with the same conditions. But for us is much different.

Q. Does having the roof closed or opened, the way it changes the way the court plays, is that good for your game or bad for your game?

RAFAEL NADAL: Well, in the end you have to play well in both situations, no? Change a little bit, but not too much. Maybe is a little bit faster with the roof. But that's it.

site officiel
http://www.australianopen.com/en_AU/news/interviews/2009-01-28/200901281233145553234.html

Open d'Australie: Nadal au bout du suspense

30/01/2009 - 15:07

Au terme d'un combat homérique de plus de cinq heures, Rafael Nadal a décroché ce vendredi son billet pour la finale de l'Open d'Australie. Le numéro un mondial a bataillé pendant cinq sets pour sortir le vaillant Fernando Verdasco (6-7, 6-4, 7-6, 6-7, 6-4). L'Espagnol retrouvera donc son grand rival Roger Federer en finale, une rencontre programmée ce dimanche à partir de 9h30 (à suivre en direct sur notre site).

www.sports.fr

Australie (H) - Nadal au bout du suspense

30/01/2009 15:15

Le numéro un mondial a dû batailler 05h14 pour décrocher son billet pour sa première finale de l'Open d'Australie ([4]6-7, 6-4, 7-6[2], [1]6-7, 6-4). Mené un set à rien, Rafael Nadal s'est fait peur jusqu'au bout face à son compatriote Fernando Verdasco (14e). L'Espagnol retrouvera le Suisse Roger Federer, dimanche, pour la première fois depuis la finale de Wimbledon. Il s'agira de la septième confrontation entre les deux hommes dans une finale de Grand Chelem.

www.lequipe.fr

Australie (H) : Nadal dans la douleur

Rédaction Sport365 - vendredi 30 janvier 2009 - 15h07

Rafael Nadal s'est qualifié pour sa première finale à l'Open d'Australie en battant son compatriote Fernando Verdasco en cinq manches (6-7, 6-4, 7-6, 6-7,6-4) au terme d'un match de plus de 5 heures. Le n°1 mondial retrouvera son dauphin, Roger Federer, contre lequel il n'a plus joué depuis l'inoubliable finale de Wimbledon.

www.sport365.fr

Nadal dans la douleur

30/01 15h08 - Tennis, Open Australie

L’Espagnol Rafael Nadal s’est qualifié pour la finale de l’Open d’Australie au détriment de son compatriote Fernando Verdasco (6/7 6/4 7/6 6/7 6/4).

Bien qu’ayant perdu le set initial (le premier de son tournoi), Rafael Nadal a réussi à dominer son compatriote Fernando Verdasco (6/7 6/4 7/6 6/7 6/4) pour s’offrir sa première finale à Melbourne. Il y retrouvera son grand rival, Roger Federer.

www.sport24.com

Nadal a tremblé


Nadal Rafael Nadal rejoint Roger Federer en finale (Panoramic)

Rafael Nadal a dû livrer un combat de tous les instants pour terrasser son compatriote Fernando Verdasco (6/7 6/4 7/6 6/7 6/4). Pour sa première finale à Melbourne, le n°1 mondial retrouvera son meilleur ennemi, Roger Federer.

par Nicolas Cerbelle, le 30-01-2009

Il y a quelques semaines encore, personne n’aurait parié le moindre kopeck sur Fernando Verdasco face à Rafael Nadal, facilement vainqueur de leurs six précédentes confrontations. C’était avant la métamorphose de Madrilène, transcendé par sa victoire en finale de Coupe Davis en novembre dernier. Depuis, ce dernier semblait avoir enfin pris conscience de son potentiel. Andy Murray et Jo-Wilfried Tsonga, respectivement battus en huitièmes et en quarts de finale, ne pouvaient pas dire le contraire.

Un Verdasco «nadalesque»

Après un premier jeu de service délicat, Verdasco prouvait en tout cas qu’il n’avait peur de rien. A la surprise générale, c’est lui qui prenait le jeu à son compte. Nadal se voyait infliger le type de supplice dont il use habituellement face à ses adversaires. Il faut dire que le n°1 mondial ne pouvait se tourner aussi systématiquement sur son coup droit que contre un droitier, sous peine de se faire contrer côté ouvert par son clone. A 1/2, le Majorquin se retrouvait ainsi en danger (30-40). Il ne devait son salut qu’à la générosité de son compatriote, qui expédiait son smash à 50cm derrière la ligne de fond ! Bousculé comme rarement, Nadal avait le masque et devait s’employer à 4/5 quand Verdasco se retrouvait à deux points du set (0-30). Sentant le danger, le Taureau de Manacor mettait un coup de fouet et se procurait deux balles de break dans le jeu suivant. Incapable de les convertir, il était contraint de disputer un tie-break. Plus offensif (25 coups gagnants contre 8 à Nadal), Verdasco avait alors la réussite de son côté. A 4-5, son revers heurtait la bande du filet avant de retomber sur la ligne, ce qui lui offrait deux balles de set ! Le Madrilène ne manquait pas l’occasion, venant conclure la manche sur une dixième volée gagnante (4-7) après 1h15 de combat.

Nadal ne lâche rien

Nadal perdait au passage son premier set depuis le début de la quinzaine australienne. Agacée, la tête de série n°1 l’était encore plus à l’issue du huitième jeu du deuxième acte, au cours duquel elle laissait filer quatre balles de break. S’encourageant plus souvent que de coutume, ce qui traduisait un manque de sérénité, le protégé de Toni finissait quand même par faire craquer son partenaire de Coupe Davis, obtenant une balle de set sur un coup droit en bout de course dont il a le secret. Sur le point suivant, Verdasco hésitait à suivre son attaque au filet et offrait l’égalisation à son rival sur une faute directe (6/4). Dans la foulée, Nadal réussissait le break (2/0). Le tournant du match ? Pas encore puisque Verdasco, qui commençait pourtant à montrer des signes de fatigue, trouvait les ressources mentales pour recoller au score (2/2). Le scénario se répétait dans les quatre jeux suivant (4/4). Ne lâchant plus rien par la suite, les deux hommes se retrouvaient une nouvelle fois au tie-break. Comme dans le premier jeu décisif disputé, Nadal réussissait le mini-break le premier (3-1). La différence, c’est qu’il parvenait à conserver son avantage jusqu’au bout (7-2) et virait en tête (7/6) au terme d’un set marqué par une petite baisse de régime de Verdasco, ce dernier ayant commis davantage de fautes directes que de coups gagnants (25 contre 24).

5h14 de combat !

Après près de 3h15 de match, le Madrilène commençait, qui plus est, à ressentir la fatigue et profitait des changements de côté pour se faire masser les mollets. Afin d’écourter les échanges, l’ancien compagnon d’Ana Ivanovic tentait le point gagnant dès les premiers coups de raquette. Avec bonheur puisqu’il n’était jamais inquiété sur son engagement. Il ne parvenait cependant pas non plus à prendre celui de son rival et pour la troisième fois du match, les deux protagonistes devaient se départager au tie-break ! Celui-ci était à sens unique. Sur un nuage, Verdasco réussissait tout ce qu’il entreprenait, à l’image de cette volée amortie qui venait conclure un échange au cours duquel Nadal voyageait aux quatre coins du court (0-4). Nadal ne pouvait que constater les dégâts (1-7) et devait s’embarquer dans un cinquième set. Un exercice dans lequel il était statistiquement plus à l’aise que le Madrilène (10 victoires pour 3 défaites, contre 8 victoires pour 5 défaites), même si ce dernier restait sur deux belles victoires sur l’Argentin José Acasuso en finale de Coupe Davis et Andy Murray, il y a seulement quatre jours. Le n°1 mondial se montrait d’ailleurs plus entreprenant mais manquait de réalisme sur les points importants (seulement 3 balles de break converties sur 19). Après 5h14 de haute lutte, il parvenait toutefois à ses fins sur la 4e double-faute de Verdasco ! Dimanche, un autre choc de titans attend Nadal puisqu’il retrouvera son grand rival, Roger Federer.

sport24.com
SOURCE

Nadal passe en force

Vendredi 30 janvier 2009 - 15:36

L'Espagnol Rafael Nadal, tête de série N.1, rejoint le Suisse Roger Federer (N.2) en finale de l'Open d'Australie en battant son compatriote Fernando Verdasco (N.14) en cinq sets épiques 6-7 (4), 6-4, 7-6 (2), 6-7 (1), 6-4.

C'est la première fois que le Majorquin de 22 ans atteint la finale dans un autre tournoi du Grand Chelem que Roland-Garros et Wimbledon. Il y parvient au terme d'un match d'une intensité phénoménale face à la révélation de la quinzaine. Les deux hommes ont bataillé pendant 5 heures et 14 minutes, le match le plus long de toute l'histoire du tournoi. Mais le match n'a pas seulement duré, il a aussi été d'une qualité extraordinaire de bout en bout. Verdasco a notamment frappé 95 coups gagnants !

Il s'est joué sur des détails minuscules, peut-être un supplément de fraîcheur physique et d'expérience du côté de Nadal. Verdasco avait déjà joué des matches difficiles lors des tours précédents et ne disputait que sa première demi-finale du Grand Chelem.

Après avoir montré un courage énorme pendant tout le match, défendant 16 de ses 19 premières balles de break et sauvant deux balles de match, il a craqué sur la troisième, en commettant une double-faute. Anéanti, il s'est effondré, tout comme Nadal, par terre, avant que les deux Espagnols ne s'enlacent longuement et que Verdasco ne quitte le court sous une énorme ovation.

Nadal et Federer s'affronteront dimanche pour la 19e fois. Ce sera leur septième finale de Grand Chelem. Le N.1 mondial a remporté quatre des six premières, dont la dernière à Wimbledon en 2008. L'enjeu de la finale sera colossal puisque Federer tentera d'égaler le record de quatorze titres du Grand Chelem de Pete Sampras. Nadal peut devenir le premier Espagnol, hommes et femmes confondus, à remporter l'Open d'Australie.

En cas de victoire, il renforcerait surtout encore un peu plus son ascendant psychologique et comptable sur Federer sur un terrain a priori favorable au Suisse.

sport.fr
http://www.sport.fr/tennis/ten/Open-d-Australie-Nadal-passe-en-force-147136.shtm

NADAL AU BOUT DE LA NUIT


© panoramic

Vincent DAVOLI
vendredi 30 janvier 2009 - 14h47

Rafael Nadal s'est qualifié pour sa première finale à l'Open d'Australie en battant son compatriote Fernando Verdasco en cinq manches (6-7, 6-4, 7-6, 6-7, 6-4) au terme d'un match de plus de 5 heures. Le n°1 mondial retrouvera son dauphin, Roger Federer, dimanche.

Nadal (ESP, n°1) bat Verdasco (ESP, n°14) : 6-7, 6-4, 7-6, 6-7, 6-4
Rafael Nadal ne s’attendait sans doute pas à pareille résistance. En six confrontations face à Fernando Verdasco avant cette demi-finale, le Majorquin n’avait perdu qu’un set sur le gazon du Queen’s. Pire, lors de la dernière opposition entre les deux Espagnols, Nadal n’avait laissé que trois jeux en trois sets à son compatriote. C’était certes à Roland Garros, jardin du n°1 mondial, et le Madrilène n’affichait alors pas la confiance qui est la sienne aujourd’hui. Mais après sa victoire en finale de la Coupe Davis et le parcours qu’il a effectué à Melbourne, le 15eme du classement ATP n’est plus le même homme. C’est donc sans complexe par rapport au héros national que Verdasco a abordé cette partie. Et cela s’est vu dès les premiers points. Agressif en fond de court, l’ex petit ami d’Ana Ivanovic n’hésitait pas à bousculer Nadal en se servant de sa gifle de coup droit. Mais on ne déborde pas comme cela le n°1 mondial.

Même dominé, le taureau de Manacor parvenait jusqu’au jeu décisif. Si les deux joueurs se neutralisaient dans ce tie-break, Verdasco bénéficiait d’un coup du sort en profitant d’une balle let pour s’offrir deux balles de set. Il concluait au point suivant pour empocher la première manche après 1h15 d’un match déjà long et disputé. Dans le deuxième set, le Madrilène, qui avait servi cinq aces et remporté 76% des points derrière sa première balle, se montrait un peu moins précis sur ses engagements. Résultat, Nadal se procurait cinq balles de break et convertissait la plus importante qui lui offrit le deuxième set. On jouait alors depuis plus de deux heures et le vainqueur de Jo-Wilfried Tsonga devait encore gagner deux sets pour s’imposer. De quoi prendre un sérieux coup sur la tête. Surtout quand on affronte le quadruple lauréat de Roland Garros.

Deux double-fautes qui coutent cher

Dès le début du troisième set, le coup de bambou se traduisait par un break de Nadal. Mais Verdasco ne lâchait pas et revenait immédiatement. Un échange de break plus tard, les deux joueurs se dirigeaient tranquillement vers un nouveau jeu décisif. Cette fois, pas de coup du sort pour le Madrilène. Le n°1 mondial concluait le tie-break avec autorité (7-2). Cette fois, on pensait vraiment que le tombeur de Gilles Simon en quart de finale allait porter l’estocade. D’autant que Verdasco commençait à montrer des signes de fatigue physique. Dès le troisième jeu, le 15eme joueur mondial faisait appel au kiné pour se faire masser le mollet. Au bord des crampes, Verdasco donnait l’impression d’être au bout du rouleau. Et pourtant, pas question d’abandonner ce match épique. Le Madrilène, qui retrouvait toute son efficacité au service (85% de points gagnés derrière sa première balle dans la quatrième manche), ne concédait aucune balle de break.

Et comme Nadal en faisait autant, les deux joueurs devaient disputer un troisième jeu décisif en quatre sets. Retrouvé physiquement et mentalement, c’est un Verdasco survolté qui survolait le tie-break (7-1). Alors qu’on avait dépassé les quatre heures de jeu depuis longtemps, les deux hommes s’engageaient donc dans un cinquième set. Impossible à ce moment là de dégager une tendance. Mais le n°1 mondial offrait le plus de garanties. Plus en jambe que son adversaire, c’est le Majorquin qui se procurait le plus d’occasions de faire le break. Sans les convertir toutefois. Verdasco trouvait toujours la parade grâce à un service très efficace. Jusqu’à 5-4. Alors qu’il servait pour rester dans le match, Verdasco a complètement craqué. Une première double-faute permettait à Nadal de se procurer trois balles de match. Après avoir sauvé les deux premières, Verdasco commettait une deuxième double faute qui offrait le match au n°1 mondial après 5h14 de jeu. Triste conclusion pour un rencontre splendide. Ivre de bonheur, Nadal s’écroulait au sol avant de vite se relever pour saluer la performance de son compatriote. Qualifié pour sa première finale à l’Open d’Australie, l’Espagnol retrouvera son meilleur ennemi, Roger Federer. Le Suisse, qui reste sur le très mauvais souvenir de Wimbledon, a dû se frotter les mains de voir son futur adversaire batailler jusqu’à 1 heure du matin. Nadal a intérêt de bien récupérer.

sport365.fr
SOURCE

Open d'Australie : Une finale Nadal - Federer

Le 30/01/2009 - 15h07
Par SPORTWEEK / Matthieu Sustrac


L'Espagnol Rafael Nadal

Fin de parcours pour la révélation du tournoi. Fernando Verdasco s'incline à l'issue d'un véritable thriller contre son compatriote Rafael Nadal. Le n°1 mondial gagne en 314 minutes de jeu (6-7[4], 6-4, 7-6[2], [1]6-7, 6-4).

Le n°1 et le n°2 mondial ont progressé sans encombre tout au long du tournoi. Vainqueur de son compatriote Fernando Verdasco en 5 sets très disputés (6-7[4], 6-4, 7-6[2], [1]6-7, 6-4), Rafael Nadal rejoint Roger Federer en finale de l'Open d'Australie 2009, vendredi.

La première manche, sans aucun break, est arrachée au tie-break après 75 minutes de jeu par le patron du circuit. Nadal doit ensuite faire face à la révolte de son compatriote. Pas impressionné par sa première demi-finale de Grand Chelem, l'outsider convertit enfin une balle de break pour égaliser à une manche partout. Le match dure depuis plus de deux heures et reste encore indécis. Plus régulier et toujours aussi impressionnant sur les points importants, Rafa est mis en danger par son aîné. La troisième manche s'étire jusqu'au tie-break et le n°1 mondial fait parler la poudre pour virer en tête (7-2). Brillant depuis le début de la quinzaine, Verdasco fait souffrir son chef de file et fait jeu égal avec lui. Il survole le jeu décisif du 4e set (7-1) et s'offre une ultime manche après 4 heures 20 minutes de jeu ! Le match est acharné mais Verdasco s'effondre sur sa mise en jeu à 5-4 contre lui. Rafael Nadal en profite sur une dernière double faute et peut lever les bras au ciel... après 5 heures et 14 minutes

Roger contre Rafa

Les mauvaises langues diront que l'affiche à un certain goût de déjà vu. Les fans se réjouiront d'un nouvel affrontement entre les deux rois du tennis mondial. Après avoir exécuté Roddick en deux heures, le Suisse n'est plus qu'à une victoire d'égaler le record de 14 victoires en Grand Chelem de Pete Sampras. Comme Jack Crawford, Ken Rosewall et Andre Agassi, il peut remporter l'Open d'Australie pour la 4e fois de sa carrière. Federer disputera sa 18e finale de Majeur mais Rafael Nadal a l'ascendant psychologique. L'espagnol, numéro 1 mondial, mène 12-6 dans leurs confrontations. Lors de leur 4 derniers affrontements, tous en finale, Nadal ne s'est pas incliné une seule fois. Il tentera de remporter son 6e titre du Grand Chelem et son premier open d'Australie lors d'un match qui s'annonce déjà comme un classique.

SOURCE

Open d'Australie - Inoxydable Nadal



Au terme de cinq sets magnifiques (6-7, 6-4, 7-6, 6-7, 6-4), Rafael Nadal a contenu le tennis brillant de son compatriote Fernando Verdasco, après 5h14 de jeu sur le court. Le N.1 mondial disputera sa huitième finale de Grand Chelem, la première à Melbourne face au Suisse Roger Federer.

OPEN D'AUSTRALIE - Demi-finales messieurs

Rafael Nadal (ESP/N.1) bat Fernando Verdasco (ESP/N.14) 6-7(4/7), 6-4, 7-6(7/2), 6-7(1/7), 6-4. Prochain adversaire: Federer.

Roger Federer (SUI/N.2) bat Andy Roddick (USA/N.7) 6-2, 7-5, 7-5

Tranquillement installé dans sa chambre d'hôtel, Roger Federer a certainement apprécié le spectacle. La demi-finale entre Rafael Nadal et Fernando Verdasco à Melbourne restera en effet longtemps dans les mémoires. Mais surtout, le Suisse peut savourer ces 24 heures de repos supplémentaires, d'autant plus décisives que lui avait zigouillé Andy Roddick en trois sets jeudi quand Nadal a dû lutter plus de 5h pour se tirer de la patte gauche de ce Verdasco proprement fabuleux. N'empêche : voilà Nadal pour la première fois en finale à Melbourne, sa huitième en Grand Chelem dont sept contre Federer. Une sorte de progression logique à bien y regarder : quart-de-finaliste en 2007, en demie en 2008 et finaliste en 2009. Chacun s'en doute, l'insatiable Espagnol grillerait bien cette étape pour aller directement au trophée.

Mais qui eut cru que le numéro un mondial devrait suer autant pour sortir un rival déjà dominé six fois sur six par le passé. "Mais ce n'était pas le même Fernando", précisait quand même Nadal avant le coup d'envoi de leur 7e joute. Tout le monde a pu constater que le Majorquin disait vrai. Ce Verdasco, tombeur d'Andy Murray et du finaliste 2008 Jo-Wilfried Tsonga, s'est attaché à montrer pourquoi il avait atteint le dernier carré majeur pour la première fois de sa carrière, lui qui n'avait jamais dépassé le stade des huitièmes. Même perdant, le demi-finaliste sera un nouveau membre du Top 10 à l'issue de la quinzaine australienne. "C'est dommage de jouer un match comme ça et de le perdre , estime "Nando". Je suis très fier de mon niveau. Cela a été un match incroyable. On a tous les deux joué à un niveau fantastique. Ce match, je m'en souviendrai toute ma vie."

193 points à 192

Cinq sets durant, le Madrilène a été de toutes les audaces avec une précision, voire une réussite, parfois insensée. Résultat : le héros de la dernière finale de Coupe Davis a planté pas moins de 95 banderilles dans le cuir du "taureau" de Manacor. Une statistique peut-être unique face à Nadal roi des défenseurs. Evidemment, ce tennis risque-tout a un coût élevé : 76 fautes directes. En face, Nadal a fait parler sa rigueur habituelle : 25 fautes seulement pour le double de coups gagnants (52). Le genre de ratio qui finit par payer. À un moment ou à un autre. L'essentiel du côté épique de cette demi-finale titanesque est venu du fait que Verdasco a retardé ce moment au maximum. Et même un peu plus.

Mais si Nadal est le plus fort de l'armada espagnole (51 duels ibériques gagnés par le Majorquin pour 9 revers dont 4 seulement depuis 2005), c'est entre autre pour cette capacité rare à pousser encore plus dans les moments important. Dans le cinquième set, au plus fort de la fatigue, le N.1 mondial a su s'arracher pour se procurer huit balles de break contre aucune à un Verdasco roulant sur la jante dans la dernière ligne droite. Mais, et c'est peut-être sa limite du jour, "Rafa" n'en n'aura converti qu'une (et seulement 4 sur 20 dans le match) sur une ultime double faute de son malheureux compatriote. Stat incroyable, bien dans la lignée de ce bras de fer homérique, le décompte des points en indique 193 pour Nadal contre... 192 à Verdasco ! Le dernier ayant été attribué sur une double faute... Un petit point de différence comme un point final.

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/30012009/70/open-d-australie-inoxydable-nadal.html