I will keep fighting to become No.1: Nadal



Nandita Sridhar

Chennai: Rafael Nadal gnawed at his fingers, as a group of journalists threw questions at him. The Spaniard was graciously spared of post mortems on his embarrassing final loss to Mikhail Youzhny, and questioned instead on the Australian Open, Roger Federer, and a few things more.

Excerpts:
On 2007 and this year’s Australian Open:

I’ve always played pretty good there. I made it to the third round in the past and also had a fourth-round match against Hewitt (Lleyton) before. Last time I made it to the quarterfinals (lost to finalist Fernando Gonzalez). Maybe I did not play great in that match, but it was not a bad result. I just try to play 100 per cent to my potential. I had a good 2007. I won Indian Wells and some important tournaments. I have a chance for a very good tournament (Australian Open)

On his chances of winning Wimbledon over Roger Federer’s of winning Roland Garros:

I think Roger has more chances to win Roland Garros than I have to win Wimbledon. He has made it to two finals, and has played very well on clay and won so many titles. Grass is a short season, so it’s difficult. You have just one chance to try and do well on it, and there is no time to practice. I don’t know what’s going to happen this year, but I will keep fighting and giving my best.

On general concerns that the grass is slowing down at Wimbledon:

Everybody says it, but I don’t know. From the first time I started playing there, nothing has changed.

On his serve:

I think I’ve improved my serve. There is a marked improvement. Even the second serve is good. But I will continue to improve.

On his chances of becoming No.1:

I don’t know if I ever will. I will keep fighting for it, and will try to reach there.

On the one question asked by the press that he’s tired of answering:

Everything about Roger.

On the hardest thing about being a professional tennis player:

I love the competition, but travelling and spending time away from home is hard sometimes.

http://www.hindu.com/2008/01/08/stories/2008010856872000.htm

Battle for No. 1: Outlook for the clay season



By Kamakshi Tandon

Tennis' version of March madness in Indian Wells and Miami saw no significant shifts in the race for No. 1: all three players in the hunt did enough to stay competitve but not much more.

No. 1 Roger Federer, who was defending two poor results, put up two mediocre results. No. 2 Rafael Nadal, defending a title and a quarterfinal, managed a semifinal and a final. And No. 3 Novak Djokovic, under heavy pressure after reaching the Indian Wells final and winning Miami last year, went for the two extremes this year by winning Indian Wells and losing his opening match in Miami.

As the players head to Europe for the clay season, it's Nadal who's under heavy pressure after winning nearly everything last year. He'll have to repeat the feat or come close to be in the hunt at the French Open and Wimbledon.

All Roger Federer needs to do for the moment is post decent results, though he'll also be looking to extend his lead as much as he can in the next few weeks. After Rome, he has big points to defend nearly every tournament through the US Open in September.

Novak Djokovic is still quite a bit behind but has much less to defend. If he can post some good results, he'll be right in the mix by the French Open.

www.tennis.com

Nadal résigné à perdre sa place

13/05/2008 - 14:42

Rafael Nadal ne croit pas pouvoir conserver sa place de numéro deux mondial. L'Espagnol a perdu des points précieux la semaine dernière lors de son élimination, par son compatriote Juan Carlos Ferrero, au deuxième tour du Masters Series de Rome. De son côté, Novak Djokovic - actuel numéro trois au classement ATP - a lui remporté le trophée romain. "La logique voudrait qu'il me passe devant ici à Hambourg, ou à Roland-Garros, à moins que ce soit à Wimbledon", a déclaré l'Espagnol sur le site de la BBC. Le triple vainqueur de Roland-Garros s'est montré particulièrement élogieux au sujet de son rival serbe. "C'est un joueur exceptionnel qui fait les choses parfaitement bien. Si je suis numéro trois, je dois juste l'accepter et me battre pour récupérer une meilleure place," a également reconnu le Majorquin.

www.sports.fr

Wimbledon : Le règne de Federer menacé par Nadal



Un vent nouveau pourrait souffler à partir de lundi sur Wimbledon, où la domination de Roger Federer, invaincu depuis cinq ans sur l'herbe anglaise, semble menacée par la montée en puissance de Rafael Nadal.

Sur la lancée de son écrasant succès en finale de Roland-Garros, l'Espagnol a envoyé un message très clair au N.1 mondial en remportant au Queen's le premier tournoi sur herbe de sa carrière.

Après deux finales perdues contre le Suisse, la deuxième d'extrême justesse l'an passé, il ne vient plus à Londres pour lui donner la meilleure réplique possible mais bien pour le détrôner et réussir le premier doublé Roland-Garros/Wimbledon depuis Bjorn Borg en 1980.

Le légendaire Suédois est de ceux qui croient à une possible fin de règne. Borg, auteur lui aussi de cinq succès de suite de 1976 à 1980, s'est même laissé aller à placer le Suisse en troisième position seulement des favoris derrière Nadal et Novak Djokovic.

Le pronostic a suscité "l'étonnement" plus ou moins agacé de Federer. "Ces jours-ci, les gens lui mettent un micro devant la bouche et lui demandent beaucoup, beaucoup de choses. Un jour il sera plus critique, un autre plus positif. C'est son avis. Ca ne m'affecte pas beaucoup", a-t-il réagi dimanche.

Les faits sont porutant têtus. Le Suisse arrive à Wimbledon avec son bilan le plus maigre depuis 2003: seulement deux titres mineurs gagnés et déjà neuf défaites.

Après sa déroute parisienne - quatre jeux seulement pris à Nadal en finale - Federer s'est refait un moral en remportant pour la cinquième fois sa traditionnelle épreuve d'échauffement à Halle, où le tableau était nettement moins relevé qu'au Queen's. Pas suffisant donc pour rétablir une réputation d'invincibilité sérieusement ébranlée depuis le début de la saison.

Alors fragile le Suisse ? "Allons bon ! Il n'a pas perdu un set à Halle et il est invaincu sur herbe depuis 59 matches", a répondu Nadal, soucieux de faire retomber un peu la pression qui pèse sur ses épaules.

S'il repoussait tous les assauts, Federer signerait un exploit inédit.

Dans la préhistoire du tournoi, de 1881 à 1886, un Anglais, Willie Renshaw, avait bien gagné Wimbledon six fois de suite, mais la formule d'alors envoyait directement le vainqueur en finale l'année suivante. Rien à voir donc avec les travaux d'Hercule de Federer.

Dans le tennis féminin aussi une époque d'incertitude s'est ouverte avec la retraite de Justine Henin. La grande bénéficiaire en est pour le moment Ana Ivanovic, devenue N.1 mondiale après sa première victoire dans un tournoi du Grand Chelem à Roland-Garros.

La Serbe arrive à Wimbledon pour consolider cette position, sur une surface où son grand coup droit et son premier service devraient faire des dégâts.

Les anciennes, Venus Williams, la tenante du titre, sa soeur Serena, et aussi la Russe Maria Sharapova, dans le paysage depuis longtemps malgré ses 21 ans, sont décidées à ne pas la laisser s'installer.

Venus, qui était de six des huit dernières finales, dont quatre gagnées, a donné peu d'indications sur sa forme ces derniers mois. Mais c'était déjà le cas pour ses deux derniers succès, en 2005 et 2007, alors qu'elle n'était pas dans le Top 10.

Egalement déjà titrées à Wimbledon, Serena (2002, 2003) et Sharapova (2004) ont baissé de pied sur terre battue après un excellent début de saison (trois titres chacune), et devraient retrouver leur plénitude sur herbe, où leur puissance s'exprime à merveille.

Si l'histoire hésite encore, le stade est bien en train de changer. Le célèbre Central, décapité en 2007, a reçu une partie de son nouveau toit, en attendant la partie amovible translucide, prévue l'an prochain.

Le tenant du titre, Roger Federer, sera le premier à y pénétrer lundi contre le Slovaque Dominik Hrbaty.

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Nadal peut passer la première à Cincinnati

Créé le 29/07/08 - Dernière mise à jour à 19h36

Avec sa victoire à Toronto, Rafael Nadal se rapproche à grand pas de la place de numéro 1 du classement technique de l’ATP. Un leadership assuré depuis quatre ans et demi - un record - par Roger Federer mais qui pourrait s’arrêter si le Majorquin s’impose cette semaine à Cincinnati.

Quelle saison pour Nadal ! Alors même que les Jeux Olympiques et l’US Open n’ont pas encore débuté, la saison du Majorquin est déjà excellente. Avec sa victoire dans deux des trois levées sur Grand Chelem : Roland-Garros et Wimbledon, et trois victoires dans les tournois "Masters Series", l’Espagnol vit un véritable rêve éveillé en 2008. Alors que "Rafa" se cantonnait, au début de sa carrière, au tournoi sur terre battue, en espérant bien figurer sur herbe et dur, il a su faire évoluer sa technique et sa tactique pour s'imposer sur toutes les surfaces et donc remporter des tournois prestigieux.

Si Nadal réalise une saison fantastique, Federer semble connaître une saison sans relief. Pour la première fois depuis le début de son règne sur le Tennis mondial - en 2004 -, il n’a pas encore remporté un grand tournoi du Grand Chelem. Généralement à même époque l’Helvète a, "au pire", le Wimbledon annuel dans son palmarès. Cette saison il n’en est rien : Federer est au ralenti avec seulement deux titres obtenus à Estoril et Hall. Pire il a perdu son titre à Wimbledon, son tournoi préféré.

Cette conjoncture amène donc l’Espagnol à se rapprocher dangereusement du Suisse. En effet, si Rafael Nadal remporte le Masters de Cincinnati, cette semaine, et Roger Federer chute avant les demi-finales du même tournoi, le quadruple vainqueur de Roland-Garros deviendra le nouveau numéro un mondial lors du prochain classement ATP diffusé lundi prochain. En quelque sorte, un tremblement de terre sur le circuit qui s’était habitué à la suprématie du Suisse. Mais avant les hypothèses et les calculs, il y a la réalité des courts et il n’est pas sûr que l’orgueil du Suisse laisse passer le jeune espagnol sur le toit du tennis mondial.

www.europe1.fr

Nadal numéro un mondial cette semaine?

La menace n’avait jamais été aussi pressante. Dans le sillage de Roger Federer, installé à la place de numéro un mondial depuis 234 semaines, l’ombre de Rafael Nadal grossit à mesure que les tournois s’enchaînent. Balayant dimanche Nicolas Kiefer en finale à Toronto (6-3 ; 6-2), le Majorquin s’est rapproché à seulement 300 points du «Maître», au classement ATP. Mathématiquement, le passage d’arme tant annoncé pourrait intervenir dès cette semaine, lors du Master Series de Cincinnati, en cas de victoire de l’Espagnol et d’une nouvelle contre-performance de Federer.

A Toronto, le Suisse a laissé revenir Nadal dans ses pas en se faisant surprendre par Gilles Simon dès le premier tour. Il est désormais condamné à atteindre les demi-finales du tournoi américain pour ne pas voir son dauphin le détrôner. Car depuis le début de l’été, le Taurillon de Manacor ne laisse rien en route. Auteur du premier doublé Roland Garros – Wimbledon depuis Bjorn Borg, il reste sur une série de 29 succès consécutifs, sur trois surfaces différentes, et fait figure de grand favori du tournoi olympique.

La fin de quatre ans et demi de règne

Sur le circuit, même s’il est hautement prévisible, le changement de patron marquerait la fin d’une ère, un séisme tennistique. Quatre ans et demi de domination suisse effacés par la soif de vaincre d’un corsaire au bras gauche surpuissant. Mais à ce jour, aucun joueur n’est en mesure de contrarier sa marche victorieuse. La dernière défaite de «Rafa», qui remonte au 7 mai lors du 2e tour du tournoi de Rome, face à son compatriote Juan Carlos Ferrero, est à mettre sur le compte d’un pied gauche écorché par les ampoules.

L’échéance est donc toute proche, même si l’intéressé ne semble pas pressé: «Tous les joueurs rêvent de devenir numéro un mondial, avouait-il après sa victoire au Canada sur le site de l’ATP. Mais pour l’instant, je suis numéro deux. Et je suis très heureux de l’être. Grâce à mes titres et à mes points, dans une situation normale, j’aurais pu être numéro un bien avant. Devant moi, il y a un joueur incroyable qui est encore le meilleur.» Sûrement plus pour très longtemps.

www.20minutes.fr

Nadal, avènement programmé



Qualifié pour le dernier carré de Cincinnati, Rafael Nadal est assuré de prendre bientôt la place de Roger Federer au sommet de la hiérarchie mondiale. Ce sera dès lundi en cas de titre dans l’Ohio, ou le 18 août au plus tard.

Les sismographes de l’ATP sont formels : un tremblement de terre aura lieu au mois d’août. Une secousse si forte qu’elle va dévier la planète tennis de son orbite autour de l’astre Federer. Depuis vendredi, Rafael Nadal est en effet assuré de devenir le prochain objet céleste autour duquel va graviter le circuit. Quoique ce soit déjà un peu le cas depuis quelques mois. Epicentre de la rébellion anti-Federer, le roi du classement mondial sans discontinuer depuis le 2 février 2004, l’Espagnol va très vite concrétiser quatre mois de domination totale. Qualifié pour les demi-finales du Masters Series de Cincinnati, le futur ex-numéro deux mondial deviendra le patron dès lundi en cas de titre, le 11 août s’il perd en finale ou encore sept jours plus tard si Novak Djokovic stoppe samedi sa série de 32 victoires consécutives.

A 22 ans, le Majorquin va glaner la récompense logique d’une saison « federeresque », où il a pour l’heure soulevé sept fois le trophée en quatorze tournois disputés. Il reste surtout sur une série de cinq titres d’affilée. Et quels titres ! Les Masters Series de Hambourg et Toronto, le Queen’s, Roland-Garros (pour la quatrième fois de suite) et Wimbledon. C’est sans doute lors du Grand Chelem anglais que Nadal a donné le coup de rein fatal dans la course au dossard de numéro un. Depuis cette déchirante défaite dans son jardin londonien, au terme d’un des plus beaux matchs de l’histoire, Federer ne met plus un pied devant l’autre et reste sur deux défaites en trois rencontres à Toronto et Cincinnati. La perte de son sceptre sera-t-elle de nature à relancer le Suisse ? A voir.

De son côté, Nadal savoure mais garde la tête froide. « Je suis très heureux de savoir que je vais devenir numéro un, a sobrement commenté le Majorquin, vendredi après son succès contre l’Equatorien Nicolas Lapentti (7-6, 6-1). C’est un cadeau pour tous les efforts consentis par le passé. C’est très gratifiant. Mon but est désormais de rester à cette place le plus longtemps possible mais aussi de poursuivre sur ma lancée aux Jeux Olympiques et à l’US Open. » Troisième joueur ibérique à rallier le sommet après Carlos Moya (1999) et Juan Carlos Ferrero (2003), Rafael Nadal n’a pas fini de rayonner.

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Tennis - ATP - Nadal : «Une immense satisfaction»

02/08/2008 11:49

C'est désormais certain après sa victoire en quarts de finale à Cincinnati (contre Nicolas Lapentti, 7-6[3], 6-1) : Rafael Nadal va devenir n°1 mondial ce mois-ci. C'est une «immense satisfaction» pour le Majorquin (Photo Reuters), qui avait essayé «de rester concentré sur le match» face à Lapentti et de ne pas penser à l'enjeu.

«Rafael Nadal, quel sentiment provoque cette arrivée au sommet de la hiérarchie ?

Je sais que je vais être n°1 mondial. Cela me rend très, très, très heureux. C'est une récompense pour tout le travail effectué dans le passé. Mais il ne faut jamais être totalement satisfait de son jeu et toujours chercher à s'améliorer. C'est important d'avoir des concurrents pour vous le rappeler. Quand vous voyez jouer Federer, vous vous dites que vous devez vous améliorer pour le battre. Cela dit, c'est une immense satisfaction. Quand vous débutez le tennis, votre rêve est d'être professionnel d'abord, puis de jouer Roland-Garros, Wimbledon, l'US Open et l'Australie. Ensuite, vous rêvez de les gagner. Mais n°1 mondial, vous n'y pensez pas.

La possibilité de devenir n°1 mondial en cas de victoire sur Lapentti a-t-elle affecté votre jeu en quarts de finale ?

Un peu mais l'important pour moi était justement de rester concentré, comme je l'ai fait ces derniers mois. Je savais aussi que cela n'allait pas être ma dernière chance de devenir n°1 mondial. Alors cela m'a aidé à rester calme, je pense. C'est vrai que j'ai senti un peu de fatigue. J'ai énormément joué ces derniers mois. Par exemple, mon mouvement de service était un peu plus lent que d'habitude. En demi-finales, il faudra que je sois plus agressif, notamment avec mon revers. (Novak Djokovic, son futur adversaire) est l'un des deux ou trois meilleurs joueurs du monde sur dur.

Ressentez-vous une pression particulière à devenir le nouvel ambassadeur n°1 de votre sport ?

Non, pas plus de responsabilité qu'avant. J'essaie toujours de faire du mieux possible pour représenter mon sport, pour le faire progresser. Maintenant il va falloir poursuivre. Dès les Jeux Olympiques et l'US Open. J'aurai éventuellement le temps de célébrer à la fin de saison, après la Coupe Davis.» (AFP)

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Nadal, nouveau N.1

Tennis - ATP Tour

Après trois années dans l'ombre de Roger Federer en tant que N.2 mondial (depuis le 25 juillet 2005), Rafael Nadal devient aujourd'hui à 22 ans le nouveau N.1, mettant fin à 237 semaines consécutives de règne du Suisse, record absolu. L'Espagnol devance le Suisse de 770 points au technique.

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Nadal, le coup de grâce



Tennis - ATP Tour

Après avoir goûté l'or du gâteau olympique, Rafael Nadal savoure à présent la cerise : son nouveau statut de N.1 mondial, convoité depuis près de trois ans. Il détrône ainsi Roger Federer qui sera resté 237 semaines consécutives au sommet du classement technique ATP, soit depuis le 2 février 2004.

Ce qui devait arriver est donc arrivé. Après trois années dans l'ombre de Roger Federer en tant que N.2 mondial (depuis le 25 juillet 2005), Rafael Nadal est devenu, ce lundi 18 août 2008, le nouveau N.1, mettant fin à 237 semaines consécutives de règne du Suisse, record absolu, soit depuis le 2 février 2004. A 22 ans, l'Espagnol n'a fait que confirmer ce qui se dessinait depuis quelque temps : son essor inexorable en compétition. Lui qui était annoncé blessé et amoindri en début de saison par son entraîneur Toni Nadal s'est révélé comme l'homme le plus efficace du moment (70 victoires pour 8 défaites, 8 titres en 2008). Et Roger Federer n'a pas résisté à une telle réussite.

Si la suprématie de Nadal a été totale une nouvelle fois sur terre battue (4 titres sur 5 possibles), la différence de cette année s'est faite sur le gazon de Wimbledon. La chute du Suisse, quintuple tenant du titre, dans une finale d'anthologie sonnait comme une descente inexorable du Suisse de son trône au classement technique ATP, tout comme le laissait déjà présager la perte de ses titres à Melbourne, Dubaï, Hambourg, puis à Cincinnati... La régularité et la force mentale de l'un, champion en essor, ont eu raison du flegme et de l'assurance de l'autre, considéré comme le plus grand joueur de tous les temps, lancé à la poursuite du record de Pete Sampras et de ses 14 titres du Grand Chelem. Avec 12 majeurs, il n'est même pas dit que Federer parvienne à dépasser - voire même à égaler - ce record.

Federer a des rêves, Nadal les accomplit

Touché psychologiquement depuis ses deux défaites en finale de Roland-Garros et de Wimbledon, le Suisse met davantage en cause son manque d'entraînement d'entrée de saison, en partie dû à une mononucléose contractée l'hiver dernier, qu'un problème mental. Mais le fait est là : son manque de réussite cette saison (47 victoires pour 12 défaites et deux titres glanés en 8 mois de compétition) n'a fait que précipiter l'ascension de son "ami Rafa, le pire des adversaires" face à qui il n'a pas remporté un match en quatre occasions cette saison ; et ce, avant même de défendre ses derniers titres de la saison - notamment l'US Open et la Masters Cup - où le nouveau N.1 a encore tout à gagner.

Avant même que la saison ne s'achève, Nadal a d'ores et déjà réussi à marquer les esprits. Il a remporté son quatrième Roland-Garros de suite, avant de réaliser un doublé historique en s'imposant à Wimbledon, records vieux de Björn Borg. A Pékin, le succès olympique de l'Espagnol n'a fait que confirmer ce qui se passe au sein de la hiérarchie mondiale : Roger Federer a des rêves et Rafael Nadal les accomplit. Jo-Wilfried Tsonga, tombeur de l'Espagnol en demi-finale de l'Open d'Australie, peut ainsi mesurer l'ampleur de son exploit...



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JO2008 / TENNIS
Nadal atteint l’Olympe



Emilie HEIMBURGER - dimanche 17 août 2008 - 15h23

A la veille de concrétiser sur le papier son statut de numéro 1 mondial, Rafael Nadal s’est paré de l’or olympique dimanche en dominant en finale le Chilien Fernando Gonzalez (6-3, 7-6, 6-3).

Pour son troisième objectif de la saison après Roland-Garros et Wimbledon, l’Espagnol n’avait plus face à lui le Suisse Roger Federer mais le Chilien Fernando Gonzalez. Dans cette finale 100% hispanophone, le quinzième mondial pouvait toujours se dire qu’il avait pour lui l’expérience olympique. Gonzalez avait remporté à Athènes le bronze en simple et surtout l’or en double associé à Nicolas Massu.

En finale, Rafael Nadal a tenu son rang. Il fait le break d’entrée et remporte la première manche en 37 minutes (6-3). La partie s’équilibre au deuxième set, Gonzalez mène 5-6 15/40 mais ne parvient pas à recoller au score. Le troisième set est une formalité pour Nadal. Le médaillé d’Athènes retarde l’échéance en sauvant trois balles de match sur son service. Mais après 2h22 de jeu, c’est la bonne. La balle de Gonzalez reste dans le filet. Le rêve continue. Nadal peut s’écrouler sur le terrain, avant de recevoir sa breloque des mains d’un Juan Antonio Samaranch aussi ému que lui.

« Les tournois du Grand Chelem sont un peu plus importants, confie le nouveau maître de l’Olympe du tennis au micro de Canal+. Mais les Jeux Olympiques viennent juste après ». La victoire a surtout une saveur particulière. Nadal la remporte en son nom mais surtout sous les couleurs de l’Espagne. A son succès personnel, le Majorquin associe « l’ambiance géniale au village olympique avec tous mes coéquipiers. » Lundi c’est en champion olympique que Rafael Nadal mettra fin au règne de Roger Federer sur le tennis mondial. Comme André Agassi en 1996, le (presque) numéro 1 mondial porte aussi l’or autour du cou.

sport365.fr
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JO-2008 - La presse espagnole encense Rafael Nadal, nouveau "N.1 en or"

18.08.08 | 10h15

La presse espagnole de lundi encensait Rafael Nadal, champion olympique dimanche à Pékin, et nouveau numéro un du tennis mondial devant le Suisse Roger Federer.

"Nadal est déjà en or", titrait le premier quotidien généraliste payant, El Pais, précisant que Nadal, 22 ans, était le "premier joueur de tennis espagnol à devenir champion olympique".

"Nadal au point culminant de son exploit", titrait en une El Mundo, qui ajoutait dans un éditorial que le Majorquin était "la fierté de l'Espagne".

"Les succès de Nadal, son mental inébranlable et son attitude de vainqueur, ont eu l'avantage de provoquer un certain mimétisme dans tout le sport espagnol, pendant trop d'années englué dans le défaitisme".

"De l'or pour le numéro 1", titrait en une ABC, qui consacrait lui aussi un éditorial au champion: "Les trophées de Nadal, ses performances sur les courts et son humilité en dehors émerveillent le monde".

Les journaux catalans se réjouissaient également des succès de "Rafa": "Un numéro un en or" pour La Vanguardia et "Nadal entre dans l'Olympe" pour El Periodico.

Le journal sportif Marca ne versait pas dans les superlatifs et optait pour un "Cela se passe de commentaires" avec une photo plein page du tennisman espagnol.

lemonde.fr
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-36619822@7-58,0.html

Tennis - ATP - L'ère Nadal a commencé



C'est une page qui se tourne ce lundi dans l'Histoire du tennis. Et pas des moindres puisqu'après quatre ans de règne sans partage du roi Federer, le numéro un mondial change de nom. Rafael Nadal (photo Reuters) devient le 24e joueur à occuper la première place depuis la création du classement ATP en 1973. Véritable machine à gagner, l'Espagnol a surtout une vraie chance de rester au sommet pendant longtemps, très longtemps. Depuis le début de l'année, il a d'ailleurs presque tout raflé sur son passage. A 22 ans, il est bien parti pour battre tous les records.

Ses statistiques sont du reste impressionnantes. En seize tournois disputés cette saison, il en a remporté la moitié. Rien que ça. Mais ce qui a vraiment fait la différence avec son rival suisse, ce sont surtout ses quatre succès en finale de Monte-Carlo, Hambourg, Roland-Garros et Wimbledon, tous acquis face au joueur helvète. Mais s'il fallait trouver un moment encore plus fort que les autres dans ce duel à distance, ce serait sans aucun doute possible à Londres. Sur le gazon de Wimbledon, le Majorquin a en effet mis fin a l'hégémonie du quintuple vainqueur entre 2002 et 2007. Nadal a surtout prouvé là-bas qu'il était capable de gagner sur une autre surface que la terre battue. Sûr de ses forces, plus rien ne l'a ensuite arrêté. Les victoires se sont enchaînées et comme dans le même temps, Federer a sérieusement accusé le coup, l'écart au classement, déjà mis à mal depuis plusieurs mois, s'est très vite réduit entre les deux joueurs. Ne manquait plus dès lors que l'assaut final.

Et celui-ci s'est produit le 31 juillet, lors des huitièmes de finale du Masters Series de Cincinnati. Battu par le Croate Ivo Karlovic, Federer, en sursis depuis déjà quelques semaines, a définitivement dit adieu à son rang. Une place que Nadal s'est fait un plaisir de récupérer, avec la manière, en atteignant les demi-finales. Seulement voilà, pour cause de Jeux Olympiques, le calendrier a été décalé. Du coup l'Espagnol a été contraint d'attendre deux semaines supplémentaires pour trôner tout en haut de la hiérarchie. Un contre-temps qui n'a pas empêché «l'Ogre majorquin» de savourer son bonheur. En s'offrant au passage une médaille d'or olympique. «Je suis si heureux d'être n°1, disait-t-il au début du mois. J'ai travaillé fort pour en arriver là». Enfin pas trop longtemps quand même car l'US Open arrive vite, dès le 25 août. «En tennis, quand on perd, on a la possibilité de se rattraper la semaine d'après, a-t-il indiqué dimanche au sortir de sa finale olympique. Mais quand on gagne, on a aussi l'assurance de recommencer à souffrir immédiatement». Désormais ennemi public n°1 à 22 ans, Rafael Nadal, qui est entré dans le Top 100 à 16 ans et dans le Top 10 à 19 ans, poursuit sa progression crescendo. Mais jusqu'où ira-t-il ? Lui seul le sait. - H.S.

L'équipe.fr

Rafael Nadal officiellement no1



Voilà, c'est fait: Rafael Nadal est officiellement devenu no1 mondial en ce lundi 18 août. Fin de règne pour Roger Federer, après un record de 237 semaines.

Assuré depuis deux semaines de grimper sur le trône, Rafael Nadal (22 ans), tout frais champion olympique, a officiellement succédé à Roger Federer à la place de no1 mondial ATP en ce lundi 18 août 2008. C'est la première fois que le Bâlois quitte ce rang depuis le 2 février 2004, soit un record de 237 semaines d'affilée.

L'Espagnol, dauphin de Federer depuis le 25 juillet 2005 - un record de 160 semaines - possède désormais 770 points d'avance sur le Suisse, battu en quarts de finale des JO par l'Américain James Blake.

"Je joue une saison incroyable"

"Même dans mes rêves les plus fous je ne peux pas réaliser ce que j'ai réussi cette année", déclaré le Majorquin sur le site internet de l'ATP. "Je joue une saison incroyable, il n'y a aucun doute là-dessus."

Cette année, "Rafa" a jusque-là remporté 8 titres, dont Roland-Garros et Wimbledon - le premier à réussir pareil doublé depuis Björn Borg en 1980 -, pour un bilan de 70 victoires et 8 défaites. Sa victoire dimanche en finale des Jeux olympiques de Pékin coïncidait avec sa 31e victoire en tournoi

"Me concentrer sur l'US Open"

"Etre désormais no1 procure un grand sentiment de joie, évidemment", poursuit Rafael Nadal. "Mais ce sentiment ne change en fait pas grand-chose par rapport aux dernières années, lors desquelles j'ai très bien joué également. Je vais maintenant profiter de quelques jours avant de me concentrer sur l'US Open (ndlr: qui débute le lundi 25 août)".

Rafael Nadal est le 24e joueur de l'histoire à s'emparer de la 1ère place mondiale (depuis 1973), rejoignant au palmarès ses compatriotes Carlos Moya (1999) et Juan Carlos Ferrero (2003). L'Espagnol est également le cinquième gaucher no1 mondial depuis le Chilien Marcelo Rios en 1998.

www.tsr.ch

ATP : Nadal n'en revient pas

Rédaction Sport365 - lundi 18 août 2008 - 20h34

Champion olympique dimanche, numéro un mondial lundi, Rafael Nadal n'en revenait pas. Selon l'agence de presse ANSA, l'Espagnol a confié qu'il vivait une « saison incroyable ».

Rafael Nadal est un véritable cannibale. L'Espagnol rafle tous les honneurs cette année. Roland Garros, Wimbledon, les Jeux Olympiques, le Majorquin a été intronisé n°1 mondial ce lundi. Le taureau de Manacor n'en revient pas. « Je n'aurais jamais pu imaginer réaliser tout ce que j'ai fait cette année. Je dispute une saison incroyable » a confié Nadal selon des propos relayés par l'agence ANSA.

www.sport365.fr

Nadal veut finir 2008 en N.1



Tennis - US Open

Rafael Nadal, qui a quitté Pékin our New York où il va disputer l'US Open, entend bien conserver la place de N.1 mondial au moins jusqu'à la fin de l'année, a expliqué le nouveau champion olympique dans les colonnes du journal Marca de mardi.

"Je veux être numéro un à la fin de l'année et je suis conscient qu'un bon résultat à l'US Open me donnerait mathématiquement cette possibilité", a déclaré Nadal, qui a mis fin lundi au règne du Suisse Roger Federer au sommet du classement ATP (237 semaines).

"Je ne crois pas avoir plus de pression qu'avant, quand je luttais pour conserver la deuxième place, a ajouté Nadal. Ce sera la même chose. Je veux toujours gagner des titres."

L'Espagnol de 22 ans, vainqueur également cette saison de Roland-Garros et de Wimbledon, possède 770 points d'avance sur Federer, battu en quarts de finale du tournoi olympique en simples par l'Américain Blake. Nadal était assuré de déloger le joueur suisse depuis deux semaines. Quatrième tournoi du Grand Chelem, l'US Open débute le 25 août.

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Nadal veut s'installer

Mardi 19 août 2008 - 12:16

L'Espagnol Rafael Nadal, qui a quitté Pékin pour New York où il va disputer l'US Open, entend bien conserver la place de N.1 mondial au moins jusqu'à la fin de l'année. "Je veux être numéro un à la fin de l'année et je suis conscient qu'un bon résultat à l'US Open me donnerait mathématiquement cette possibilité", a déclaré Nadal, qui a mis fin au règne du Suisse Roger Federer au sommet du classement ATP (237 semaines). "Je ne crois pas avoir plus de pression qu'avant, quand je luttais pour conserver la deuxième place, a ajouté Nadal. Ce sera la même chose. Je veux toujours gagner des titres."

L'Espagnol de 22 ans, vainqueur également cette saison de Roland-Garros et de Wimbledon, possède 770 points d'avance sur Federer, battu en quarts de finale du tournoi olympique en simples par l'Américain Blake.

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Nadal n°1 mondial jusqu’en 2009

4/09 10h40 - Tennis, ATP

En se qualifiant pour les demi-finales de Flushing Meadows, Rafael Nadal s’est assuré la place de n°1 mondial jusqu’à la fin de la saison.

Rafael Nadal sera le roi du tennis mondial au moins jusqu’à la fin de la saison. L’Espagnol a mathématiquement assuré sa place sur le trône mondial en atteignant les demi-finales de l’US Open. A noter que Nadal est le 4e joueur en activité à atteindre le dernier carré des quatre tournois du Grand Chelem avec David Nalbandian, Roger Federer et Novak Djokovic.

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Nadal assuré de rester numéro 1

18/10 16h05 - Tennis, ATP

Rafael Nadal est désormais assuré de terminer la saison en haut de la hiérarchie mondiale.

Même si le suspense n'était pas énorme, l'élimination de Roger Federer en demi-finales du Masters Series de Madrid permet à Rafael Nadal d'officialiser sa première place mondiale jusqu'au terme de la saison, et ce quels que soient les résultats de l'Espagnol dans les tournois à venir.

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