Ljubicic est inquiet

Touché à la jambe droite, Ivan Ljubicic ne sait pas s’il pourra défendre son titre à Indian Wells.

Contraint à l’abandon au premier tour du tournoi de Dubaï ce lundi face à Sergei Bubka Jr, Ivan Ljubicic est inquiet. «Je ne sais pas exactement ce que c'est, je n'ai jamais eu ça avant. Mais je ne peux pas jouer. Je ne peux plus servir dans la mesure où je m'appuie sur la jambe droite pour m'élancer. Alors, je n'ai pas le choix.» Le Croate a précisé qu’il espérait être prêt pour défendre son titre à Indian Wells mi-mars.


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ATP World Tour Uncovered
Ivan Ljubicic

(credits : ATP)

http://www.atpworldtour.com/Tennis/Media/Videos/2011/Uncovered/Episode-11/ATP-Uncovered-S3-E11-Ivan-Ljubicic.aspx

Monte-Carlo 2011
Tuesday interview - Ljubicic

(credits : monte-carlorolexmasters.com)

http://www.monte-carlorolexmasters.com/Tennis/Media/Videos/2011/04/Monte-Carlo-2011-Tuesday-Interview-Ljubicic.aspx

Ljubicic sort Berdych

Le 14/04/2011 à 12:23 | Mis à jour le 14/04/2011 à 12:24

Ivan Ljubicic a mis au tapis la tête de série n°5 à Monte-Carlo. Le Croate a en effet battu Tomas Berdych (6-4, 6-2), jeudi en huitièmes de finale. Son adversaire pour un billet dans le dernier carré sera le vainqueur du match entre Nadal et Gasquet, débuté peu après midi.

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Roland Garros 2011
4th round Ljubicic vs Nadal
Post match interview
(crédits: rolandgarros.com)

http://www.rolandgarros.com/fr_FR/multimedia/2011-05-30/0130418c6d20000001e5.html

Wimbledon Ljubicic vient à bout de Cilic

Créé le 21/06/2011 - 17:03

Dans le duel 100% croate du premier tour de Wimbledon, c'est Ivan Ljubicic qui a eu le dernier mot face à Marin Cilic, tête de série n°27. L'ancien n°3 mondial s'est imposé en quatre manches (7-6, 3-6, 6-3, 6-4) au terme d'un match interrompu par la nuit lundi soir. Ljubicic affrontera l'Ukrainien Stakhovsky au deuxième tour.

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Wimbledon Ljubicic vise Murray

Créé le 22/06/2011 - 21:53, modifié le 22/06/2011 à 21:56

Ivan Ljubicic a battu Sergiy Stakhovsky en trois manches sèches (6-4, 6-4, 6-2) ce mercredi lors du deuxième tour des Internationaux de Grande-Bretagne. Le Croate sera le prochain adversaire d'Andy Murray.

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Metz - Ljubicic aime la France

Le 23/09/2011 à 15:25 | Mis à jour le 23/09/2011 à 15:28

Titré à Metz en 2005, Ivan Ljubicic (n°4) composte vendredi son billet pour les demi-finales aux dépens du Néerlandais Igor Sijsling, issu des qualifcations (6-4, 6-3). Le Croate, par ailleurs sacré à Lyon (2001, 2009) et finaliste à Montpellier (2010), Bercy et Marseille (en 2005), y retrouvera Gilles Muller (n°8 ) ou Richard Gasquet (n°2).

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Metz - Ljubicic en finale

Le 24/09/2011 à 16:06 | Mis à jour le 24/09/2011 à 16:24

Dans la demie des grands serveurs, Ivan Ljubicic a eu le dernier mot et disputera donc la première finale de sa saison 2011. Le Croate a ainsi pris le meilleur sur Gilles Muller - tombeur de Richard Gasquet en quarts - au terme de deux jeux décisifs (7-6[3], 7-6[5]). Il jouera désormais le titre face au vainqueur du match opposant Jo-Wilfried Tsonga à Alexandr Dolgopolov.

Ljubicic s'est imposé sur un ace extérieur avant de laisser exploser sa joie, lui qui a connu beaucoup de pépins physiques cette saison. Il disputera sa deuxième finale à Metz - lui qui s'était imposé en Moselle en 2005 - et sa septième sur le sol français.

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Pékin 2011: Ljubicic se déjoue de Youzhny

Vendredi 07 Octobre 2011, 12:29

Direction les demi-finales pour Ivan Ljubicic à Pékin (Dur, Extérieur, Chine). Il a eu besoin de trois manches pour se défaire du Russe Mikhail Youzhny sur le score de 7/6, 6/7, 6/2 sur le Lotus Court du National Tennis Center. Ljubicic tentera donc de se hisser en finale et il affrontera, pour ce faire, le gagnant du match entre Kevin Anderson et Marin Cilic.

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Ljubicic dit stop

Le 08/03/2012 à 00:11:00 | Mis à jour le 08/03/2012 00:28:31

Ivan Ljubicic a annoncé qu'il allait prendre sa retraite après le Masters 1000 de Monte-Carlo.

Après Fernando Gonzalez, c'est un autre Monsieur du circuit qui a décidé de tourner la page : le Croate Ivan Ljubicic a annoncé mercredi qu'il prendrait sa retraite après le tournoi de Monte-Carlo en avril. Celui qui aura 33 ans le 19 mars a été à son meilleur classé à la troisième place mondiale (mai 2006) et a aussi conquis la Coupe Davis en 2005. Le Croate, entraîné par Riccardo Piatti, aux côtés de Richard Gasquet depuis 2011, a également représenté les joueurs au conseils de l'ATP de 2002 à 2008 en y étant président les deux dernières années.

Malgré les blessures, il a toujours réussi à se maintenir parmi les joueurs qui comptent et a été un véritable exemple de professionalisme pour beaucoup. A 31 ans, il avait ainsi remporté le premier Masters 1000 de sa carrière (Indian Wells). En Grand Chelem, ses meilleures performances remontaient à 2006 avec un quart à l'Open d'Australie et une demi-finale à Roland-Garros. «Ce n'est jamais facile de prendre cette décision pour un athlète. J'ai hâte de découvrir la deuxième partie de ma vie et je compte bien rendre au tennis tout ce que ce sport m'a apporté», a-t-il ainsi confié à l'ATP. Un visage très familier du circuit dit au revoir et il n'y a aucun doute que le crâne chauve de Monsieur Ivan Ljubicic va manquer à beaucoup.

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Ljubicic, clap de fin

Le 15/04/2012 à 13:41:00 | Mis à jour le 15/04/2012 18:04:42



Après sa défaite (6-0, 6-3) contre Ivan Dodig, Ivan Ljubicic arrête sa carrière. A 33 ans, l'ancien 3e mondial tire sa révérence avec élégance et sincérité.

Quand Ivan Ljubicic tire sa révérence après sa défaite (6-0, 6-3) contre Ivan Dodig, l'émotion est palpable. Mais ce n'est pas démonstratif. Juste sincère comme l'ancien 3e mondial. Toute sa carrière, il n'a jamais fait semblant. Ce n'est pas le genre du monsieur. Sobre et vrai comme ses adieux au circuit. Il a choisi le Monte-Carlo Country Club où tout a commencé pour lui en 1999 et où il réside. Pourtant au début du deuxième set, il a pensé que «ce n'était peut-être pas une bonne idée» de finir sa carrière ce dimanche.

Il a beau être un grand joueur de 33 ans, il s'est retrouvé submergé par l'émotion. «C'était un jour difficile pour moi. J'avais l'esprit partout sauf sur le court. Je ne m'attendais pas vraiment à une si grande émotion, a expliqué le Croate, très ému lors de l'hommage rendu sur le court central de la Principauté. C'est la fin de quelque chose de beau. C'est 20 ans de ma vie.» Sa démarche lymphatique, son regard profond et son bandeau sur son crâne chauve vont manquer au tennis mondial. Son service canon, son sens tactique et son jeu très varié ne vont plus contrarier ses adversaires. Au-delà de sa stature de grand sage, Ivan Ljubicic a montré intelligence, humour et professionnalisme toute sa carrière sur le court et en dehors avec son implication au sein du conseil des joueurs à l'ATP.

«C'était un jour difficile pour moi. J'avais l'esprit partout sauf sur le court. Je ne m'attendais pas vraiment à une si grande émotion. C'est la fin de quelque chose de beau. C'est 20 ans de ma vie.»Il évoque quatre grands moments dans sa carrière : sa médaille olympique à Athènes, sa victoire en Coupe Davis en 2005, sa place de 3e mondial et son titre à Indian Wells en 2010. Il se souvient aussi de ses succès contre Rafael Nadal ou Novak Djokovic et estime qu'il a joué son meilleur tennis à la fin de l'année 2005 avec une finale mémorable à Madrid contre le Majorquin. Et il sait bien que la victoire lui manquera : «Rien ne peut remplacer la victoire. Tous les joueurs à la retraite, dont mon ami Thomas Johansson, me disent que tu ne retrouves jamais cette sensation. Je suis sûr que cela va manquer.» Mais le Croate a envie de poser ses valises et de profiter de sa famille. Pour la suite, il verra bien, mais il ne sera jamais loin du tennis.

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Interview de Ivan LJUBICIC

Ivan Ljubicic Dimanche Conference de Presse
Monte-Carlo, Monaco par ATP Staff | 15.04.2012

I.DODIG/I. Ljubicic
6/3, 6/2

Q. Inévitablement, cette journée était chargée d’émotion pour vous… Il est difficile d’englober 15 ans de carrière en une seule conférence de presse! Comment vous sentez-vous au bout d’une carrière assez étonnante?
R. La journée a été difficile, autant en dehors des courts que sur le court lui-même. J’avais la tête partout, sauf sur le court de tennis ! Le deuxième set était un peu mieux, mais il est évident que je ne suis pas du tout en forme. Je ne crois pas utile de parler du match d’aujourd’hui. J’ai bien pensé que ce match serait plein d’émotions, mais je n’avais pas prévu que les émotions seraient si fortes. C’est la fin de quelque chose de magnifique : vous parlez de 15 ans, je dirais plutôt 20 ! Il est temps maintenant de faire autre chose.

Q. Vous êtes-vous interdit de pleurer ?
R. J’ai tout essayé, mais rien n’a marché (sourire)… Ce n’était pas facile.

Q. Vous parlez de passer à autre chose, à quoi pensez-vous ?
R. J’ai dit de « faire » autre chose. Je n’en sais rien, je vais d’abord prendre du repos. Beaucoup de gens sont venus vers moi pour me proposer leurs idées, des projets, vous voyez bien ce que je veux dire. Je vais surtout faire une pause. J’aimerais aider ce sport à devenir meilleur, d’une manière ou d’une autre. On verra bien comment. Mais je suis sûr en tout cas de faire quelque chose qui aura un lien avec le tennis.

Q. Il y a des endroits pire que le Central de Monte Carlo pour terminer une carrière ?
R. Effectivement, c’est magnifique ici. Mais j’ai pensé au début du second set, que ce n’était finalement pas une bonne idée ! C’est difficile de jouer sur terre battue quand on n’a pas la forme, surtout contre un joueur qui renvoie tout. C’était dur. Je pense que cela aurait été moins difficile sur un court en dur. On peut gagner des points faciles sur son service et être plus compétitif. En fin de compte, ce n’est pas important. Je pense que ce match ne signifie pas grand-chose, c’est l’ensemble de la carrière qui compte. Ce club est un endroit spécial pour moi. En 1999, c’est là que j’ai commencé à jouer du grand tennis, je me suis qualifié et j’ai battu ensuite Medvedev et Kafelnikov. Terminer ici, où je vis et où je vais rester après la fin de ma carrière, était un choix logique.

Q. Le tennis d’aujourd’hui est-il très différent du tennis à vos débuts ?
R. Très différent, oui. Beaucoup plus physique. Les joueurs courent beaucoup mieux. La plupart n’ont pas de points faibles. Je me souviens qu’à la fin des années 90, nous avions des bonus lorsque nous battions les meilleurs joueurs. Je voulais toujours tomber contre eux pour pouvoir gagner ces points de bonus. Ils avaient tous un ou deux points faibles à exploiter, à l’époque. Soit le coup droit, soit le revers… On pouvait se concentrer sur un point particulier pour essayer de les battre. Aujourd’hui, les gens me demandent ce qu’il faut faire pour battre Djokovic ou Murray, mais il n’y a pas de réponse toute faite. Cela vous montre à quel point les joueurs sont complets maintenant. Tous sont au top physiquement et techniquement. Ce n’est que le mental qui fait la différence au bout du compte.

Q. Je suis sûr que votre carrière est pleine de moments forts. Est-ce que la victoire en Coupe Davis fait partie des meilleures victoires ?
R. Il y a quatre choses dont je suis particulièrement fier : la médaille olympique à Athènes, la Coupe Davis en 2005, le classement de 3ème mondial, et le titre à Indian Wells. Ces quatre succès sont ceux dont je suis le plus fier. J’ai aussi joué deux finales d’affilée, ce qui est important pour moi. Je pensais qu’en étant dans les dix meilleurs mondiaux, on pouvait réussir à le faire, mais le faire effectivement m’a rendu très fier. J’ai été aussi très fier de représenter les joueurs en dehors des courts. Entrer dans les vestiaires et entendre tous les joueurs applaudir est magnifique, j’ai vu qu’ils me respectaient, notamment pour la manière dont je les ai représentés pendant toutes ces années.

Q. Quelle est votre plus belle victoire ?
R. C’est difficile de mentionner un match en particulier, parce que j’en ai joué 725 ! En fait, il y a eu beaucoup de victoires qui ont compté. Je ne sais pas... Je pense avoir joué mon meilleur tennis à la fin de 2005, début 2006. A la finale à Madrid contre Nadal notamment, même si j’ai perdu 7/6 au cinquième set, je jouais mon meilleur tennis. Au début 2006, j’ai eu la seule chance de ma carrière de gagner un tournoi du Grand Chelem en Australie. Il y a eu aussi Indian Wells en 2010. Mon service, plus que tout autre coup, a été au plus haut niveau à ce tournoi. La victoire contre Djokovic et celle contre Nadal ont compté aussi.

Q. Si vous aviez à donner un conseil aux joueurs d’aujourd’hui, serait-il de surmonter les obstacles ?
R. Je ne crois pas qu’il y ait de véritables obstacles. Il y a toujours des problèmes bien sûr, vu la structure actuelle de notre sport, et il y en aura tous les jours. Mais ce qu’il faut, c’est trouver la meilleure façon de faire les choses importantes. J’ai toujours pensé que parler, discuter avec les tournois, l’ATP, les Grands Chelems, l’ITF était la meilleure manière de faire avancer les choses. Je l’ai dit aussi après l’Open d’Australie, quand on a prononcé le mot de « grève ». Je trouvais que c’était idiot ne serait-ce que d’en parler. J’ai été heureux et fier de voir les Grands Chelems s’assoir autour de la table pour parler aux joueurs. L’ATP a ses propres difficultés. Il y en aura toujours, je l’ai dit. C’est difficile en ce moment d’aborder certains sujets. Je ne suis pas enthousiaste au sujet d’une saison raccourcie, mais je suis tout-à-fait en faveur de la diminution des tournois obligatoires, pour donner plus de liberté aux joueurs de choisir ceux qu’ils veulent jouer.

Q. Qu’est-ce qui va vous manquer le plus, et qu’est-ce qui va vous manquer le moins?
R. C’est la victoire qui va me manquer le plus. Quand on gagne un match, on a une sensation que rien ne peut remplacer. Tous les anciens joueurs, comme Thomas Johansson, mes amis les plus proches, ou les joueurs qui ont arrêté, disent tous qu’on ne peut plus jamais retrouver ces sensations, quoique l’on fasse. Je suis sûr que c’est cela qui va me manquer. Par contre, ce qui ne va pas me manquer, c’est de faire mes valises tous les jours et de vivre en voyage. Je vais vraiment apprécier de moins voyager et de passer du temps avec ma famille.

Q. Quelle est la plus belle leçon que vous a enseignée le tennis et que vous pourrez transmettre à vos enfants ?
R. J’ai joué avec mon fils. Il a essayé une fois, deux fois, et il a dit : non, je n’y arrive pas. Je lui ai dit, non, tu dois continuer à essayer, jusqu’à ce que tu y arrives. Le tennis, c’est la persévérance. J’ai perdu presque 300 fois pendant ma carrière. Tout le monde a eu des tonnes de défaites. Même les meilleurs joueurs du monde ont perdu au moins 200 fois. Ce qui compte, c’est ce que vous avez gagné. Tant que vous n’avez pas essayé, et que vous n’avez pas perdu, vous ne pouvez pas commencer à gagner. Ce qui compte, c’est d’essayer, quitte à perdre, pour ensuite éventuellement commencer à gagner.

Q. Il y a deux types de coaches en tennis. Celui que vous avez pour la vie, peut-être, et celui que vous changez pour essayer quelque chose de nouveau. Dans quelle catégorie entre Piatti ?
R. Piatti est celui avec lequel j’ai travaillé toute ma vie. J’ai toujours pensé qu’il était important d’avoir avec soi quelqu’un qui vous connait à fond. Il y a eu des moments où j’ai eu envie d’entendre un autre avis, tous les joueurs le souhaitent à un moment donné, mais au lieu de changer de coach, je me suis dit, pourquoi ne pas ajouter quelqu’un d’autre avec une autre vision. Nous avons travaillé avec Niki Pilic, avec Wojtek Fibak, quand j’ai eu besoin d’un autre avis. Je n’ai jamais pensé qu’il fallait changer de coach, car je préférais avoir près de moi quelqu’un qui me connaissait mieux que moi-même. Je comprends bien que d’autres souhaitent changer de coach pour entendre des choses différentes. Le Coaching est différent aujourd’hui d’il y a 10 ou 15 ans. C’est beaucoup plus mental. Il s’agit de parler aux joueurs de son expérience, de savoir les motiver, plus que de parler de leur coup droit, de leur prise de raquette et autres… C’est moins technique.

Q. Que vous ont dit les joueurs ces derniers mois ?
R. Après avoir pris ma décision à Dubaï, je n’ai plus été nulle part, ils n’ont pas eu l’occasion de me voir. Mais j’ai eu des tas de messages sympas. C’est super de voir qu’ils ont du respect pour mon attitude sur les courts. Mon attitude était de jouer le match pour voir qui était le meilleur joueur des deux au lieu d’essayer de les faire craquer mentalement. J’ai toujours essayé de garder mes émotions pour moi, car je pensais que c’était une perte d’énergie. J’ai toujours montré du respect pour l’adversaire. J’aime aussi beaucoup voir des personnalités différentes sur les courts. C’est ce dont le tennis a besoin. J’ai toujours dit que Federer et Nadal sont ce qui est arrivé de mieux au tennis. Deux grands champions, deux personnalités si différentes. C’est ce qui nous est arrivé de mieux.

Q. Allez-vous rentrer chez vous à pied ?
R. Non, car j’ai beaucoup de cadeaux à emporter. Autrement, je l’aurais envisagé.

Q. Pensez-vous avoir atteint votre plein potentiel ?
R. Absolument. Je pense avoir fait bien plus que ce que je pouvais attendre. Même si ceux qui m’accompagnaient ne pensait pas forcément que je pouvais en faire autant. Je suis content de l’avoir fait, je n’ai absolument aucun regret.

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