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Publié le 23 septembre 2012 à 17h16 Mis à jour le 23 septembre 2012 à 18h15
Avec une facilité déconcertante, Jo-Wilfried Tsonga a conservé son titre à Metz ce dimanche en dominant largement Andreas Seppi en finale (6-1, 6-2). Le n°1 français, ambassadeur du tournoi messin, a ajouté un neuvième trophée à son palmarès, le deuxième cette saison après Doha en janvier.
Jo-Wilfried Tsonga peut remercier Gaël Monfils. Pas seulement pour avoir animé la semaine au tournoi de Metz, dont il est l’ambassadeur. Surtout pour avoir épuisé Andreas Seppi en demi-finales. L’Italien s’était arraché la veille pour sortir le Parisien et il n’avait plus vraiment d’essence dans le moteur à l’heure d’affronter Tsonga en finale ce dimanche. Et le résultat est cinglant: le n°1 français, autoritaire sur le court, a conservé son titre en infligeant une petite correction à son adversaire (6-1, 6-2) en moins d’une heure.
Si Tsonga est bien le VIP du tournoi messin, il a tout fait pour que la finale soit à sens unique, comme pour démontrer qu’il est chez lui au Moselle Open. Pas question donc de relancer un adversaire au bord de l’asphyxie, la leçon de sa demi-finale contre Davydenko a été retenue. "J’ai fait un super match hier et j’ai eu juste un trou au milieu du deuxième. Au tennis, une baisse de régime comme ça et on le paie cher, a-t-il raconté après sa victoire sur Sport+. Mais aujourd’hui je fais un match plein. Ce n’est jamais plié avec ce genre de joueur, il faut rester concentré jusqu’aux derniers instants. Même quand j’ai frappé le dernier coup et même si je savais que la balle était bonne, je suis resté dedans." La preuve de son implication totale dans cette rencontre pour conserver son titre à Metz.
Il y a d'autres titres à aller chercher
C’est d’ailleurs la première fois que ça lui arrive de gagner le même tournoi deux années de suite. Une expérience nouvelle qui lui a plu, forcément. "C’est la première fois que je défends un titre, c’est bien. Ce serait bien aussi que ça arrive plus souvent, et il y a d’autres titres à aller chercher", a-t-il lancé avec des yeux gourmands et avec sans doute une pensée pour le Masters 1000 de Paris-Bercy où il a l’habitude de briller. Ce titre à Metz, le deuxième de la saison après Doha en janvier, porte à neuf le nombre de trophées à son palmarès. "Ça commence à être sympa, a-t-il reconnu dans un sourire. On ne gagne pas souvent dans les gros tournois, on se fait sortir par les meilleurs, mais c’est bien d’avoir quelques petits titres." C’est bien la prochaine étape qu’il s’est fixée: frapper un grand coup dans les principaux tournois, notamment en Grand Chelem.
En attendant, Tsonga vient d’empocher 250 points précieux dans la course au Masters. Avec désormais un total de 2995 points, le Manceau, huitième à la Race et donc en position de dernier qualifié, s’appuie sur un petit matelas de marge (275 points) sur son plus proche poursuivant, Janko Tipsarevic. Nicolas Almagro, John Isner et Richard Gasquet restent des menaces moins sérieuses.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2012 Ven 26 Oct 2012 - 14:28
Rasheed, nouveau coach de Tsonga
L'Australien Roger Rasheed, 43 ans, devient le nouvel entraîneur de Jo-Wilfried Tsonga. Il avait travaillé avec Lleyton Hewitt de 2003 à 2007 puis avec Gaël Monfils de 2008 à 2011.
Roger Rasheed retrouve un élève français, un an après la fin de sa collaboration avec Gaël Monfils. (L'Equipe)
Cette fois, c'est fait. Jo-Wilfried Tsonga a choisi la personne qui l'accompagnera vers les grands objectifs dont il rêve : ce sera Roger Rasheed. Le Français avait annoncé depuis quelques temps qu'il avait décidé de sortir de son mode solo, et son choix s'est arrêté sur l'Australien dont la compétence n'est plus à prouver.
Après avoir pris le destin de Lleyton Hewitt en mains de 2003 à 2007, il s'était fait connaître du grand public français en travaillant aux côtés de Gaël Monfils. Une collaboration efficace commencée en 2008 et achevée la saison en 2011, la même année choisie par Tsonga pour se séparer d'Eric Winogradsky. L'actuel 7e joueur mondial a souligné depuis des mois combien le fait d'avoir retrouvé sa liberté lui a fait du bien, l'a sorti de sa routine et l'a responsabilisé. Il pouvait aussi compter sur le soutien du Team Adidas, de Yannick Noah et surtout sur la présence de son kiné et homme de confiance Michel Franco. La mayonnaise va-t-elle prendre ?
Mais Tsonga en veut plus. Il coince encore face au Big 4 dans les grands rendez-vous et a compris que pour passer la prochaine étape et viser une victoire en Grand Chelem, il avait de nouveau besoin du regard extérieur d'un coach. Si on avait dû lister les coaches de renom sur le marché, on aurait écrit les noms de Larry Stefanki - libre depuis la retraite d'Andy Roddick - et de Roger Rasheed. On y aurait bien ajouté Darren Chaill, mais ce dernier avait signifié à Andy Murray qu'il préfèrait son rôle au sein du Team Adidas et ses autres activités à redevenir coach à temps plein. Rasheed est autant un technicien qu'un acharné du travail et un meneur d'hommes. Il dit les choses comme il les sent et ne s'embarrasse pas des formes, le tout en restant très à l'écoute de son joueur. Il n'aurait pas tenu si longtemps avec Monfils sans cette dernière qualité. Si Tsonga cherchait quelqu'un pour évaluer ses failles, le recadrer si besoin mais aussi y ajouter ce qu'il faut de chaleur humaine, alors il a trouvé. Maintenant, une relation coach-joueur est aussi une question d'alchimie. La mayonnaise va-t-elle prendre ? 2013 répondra vite.