Du Big Four au Big One ?

Par Cédric Callier, 15-08-2011


Rafael Nadal et Roger Federer redresseront-ils la tête à Cincinnati ? - Panoramic

Alors que Novak Djokovic continue de régner d’une main de maître sur le circuit, ses trois poursuivants (Rafael Nadal, Roger Federer et Andy Murray) restent sur un Masters 1000 de Montréal raté. Cincinnati les relancera-t-il à deux semaines de l’US Open ?

Qui arrêtera la folle course aux records de Novak Djokovic ? A Roland-Garros, Roger Federer avait certes bien protégé celui de victoires consécutives pour débuter l’année, toujours détenu par John McEnroe. Mais ce n’est finalement qu’une petite entaille au fantastique parcours du Serbe qui, en remportant le Masters 1000 de Montréal, est devenu à la fois le premier joueur de l’histoire à remporter cinq tournois de cette catégorie la même année, tout en succédant à Pete Sampras, le dernier tennisman à avoir étrenné sa place de numéro 1 mondial par un titre. Le tout pour un bilan 2011 de 53 victoires et une unique défaite. N’en jetez plus…

Nadal dans le creux de la vague
Alors oui, qui pourra barrer la route du nouveau numéro 1 mondial alors que se profile un nouveau Masters 1000, du côté de Cincinnati cette semaine ? Evidemment, trois noms devraient avoir les faveurs des pronostics. A savoir ceux de ses trois poursuivants au classement mondial, Rafael Nadal, Roger Federer et Andy Murray. Sauf que, étant donné leur résultat respectif la semaine passée à Montréal, difficile d’y croire vraiment. En effet, à eux trois, ils n’ont empilé qu’une victoire dans la cité canadienne. Une disette qui en dit long, malheureusement, sur leur état de forme actuel. En particulier pour Nadal, dont l’étonnante défaite contre Ivan Dodig (6/1 6/7 6/7) continue d’interpeller. Comment l’Espagnol a-t-il pu perdre le dernier set alors qu’il menait 3-0, puis 5-3 ? Au temps pas si lointain de sa splendeur, le Majorquin aurait porté le coup de grâce à son adversaire sans l’ombre d’un doute. Mais son mental, autrefois en acier, n’est plus tout à fait du même métal. Sans compter ses divers pépins physiques, comme cette douleur au pied gauche survenue à Wimbledon ou ces alertes situées au niveau de l’aine. Affirmer que Nadal est déjà sur le déclin à 25 ans serait toutefois une hérésie. En revanche, dire qu’il a sans doute trop tiré sur la corde et qu’il en paie le prix actuellement s’avère beaucoup plus proche de la réalité. Peut-il renaître de ses cendres dès Cincinnati ? Pas certain…

Le zéro pointé de Murray
Pour Federer, la situation est différente. Physiquement, le Bâlois se porte bien. Comme un charme même. Le problème est donc plus tennistique si l’on se fie à sa victoire triste comme une défaite face au modeste Canadien Vasek Pospisil au 2e tour à Montréal (7/5 6/3), suivie d’un revers presque logique face à Jo-Wilfried Tsonga (6/7 6/4 1/6). Le deuxième d’affilée contre le Manceau. D’ailleurs, le Suisse n’a pas fait mieux que trois demi-finales en Masters 1000 cette année. Un bilan qui en comblerait d’aise plus d’un. Mais pour un champion de la trempe de Federer, il apparait comme insuffisant… Ou dans l’air du temps, si l’on considère qu’il n’a définitivement plus les moyens de dominer sur la longueur et qu’il doit désormais se satisfaire de récitals ponctuels, comme celui face à Djokovic en demi-finale de Roland-Garros. En tout cas, l’Helvète sera vite fixé à Cincinnati avec une entrée en matière gargantuesque contre Juan Martin Del Potro. Enfin, reste le cas de Murray. Lui, au moins, est régulier puisque, sur les trois Masters 1000 disputés cette année sur dur (Indian Wells, Miami et Montréal), il a toujours perdu dès son premier match. Et en plus il le fait avec la manière, sans remporter le moindre set contre des joueurs du «calibre» de Donald Young, Alex Bogomolov ou Kevin Anderson. De là à dire que Kei Nishikori et David Nalbandian, qui s’affrontent au 1er tour pour avoir le droit de le rencontrer, peuvent déjà commencer à se frotter les mains, il n’y a qu’un pas….

sport24.com
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Nadal: "Intentaré ganar aquí y en el US Open"



Rafa reconoce que llegó poco preparado a Canadá.

DarÍo Mostaza | 17/08/2011

Tras la tormenta provocada por su eliminación en su debut en Montreal (Canadá), Rafa Nadal espera que llegue la calma en forma de victorias. "Intentaré ganar aquí y si no lo intentaré en el US Open", comentó el manacorense, que debutó en la madrugada de ayer en dobles junto con Marc López, y que lo hará hoy en individuales frente al ganador del García-López contra Benneteau (anoche).

El torneo de Cincinnati (Estados Unidos), séptimo Masters 1.000 del curso, no se le ha dado especialmente bien al número dos del mundo las veces que lo ha disputado. "Nunca he jugado bien aquí y he hecho semifinales, pero no he sentido que compitiese del todo bien", comentó Nadal, que la pasada temporada cayó en cuartos de final ante el chipriota Marcos Bagdhatis.

El balear también quiso hablar de su preparación previa a Canadá. "Apenas pude entrenarme bien en el verano y se notó en Montreal. Aquí estoy haciéndolo mucho y muy fuerte", reconoció. Sobre su confianza, Nadal explicó: "Siempre afecta perder en primera ronda, es una cosa que desde hace mucho tiempo no me pasaba".

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Rafa Nadal: "Mi confianza está un poco peor"

Rafa Nadal, que debutará hoy ante Benneteau, admite sus dudas y reconoce que tiene que ser "más agresivo" para mejorar su rendimiento.

Lluís Carles Pérez 17/08/2011 02:00

Rafa Nadal ha entrenado "duro" desde su inesperada derrota de la semana pasada en Montreal, cuando cayó en su debut ante Ivan Dodig –3-6, 7-6, 7-6– tras ir ganando por 6-3 y 3-1. El nº 2 mundial se estrenará hoy en el Masters 1.000 de Cincinnati (EE.UU.) contra el francés Julien Benneteau (112º), a quien domina (2-1) en sus duelos particulares. El balear, batido en cinco finales por Novak Djokovic en 2011, reconoció que su confianza está dañada, unas dudas acrecentadas por el KO frente a Dodig.

"A nadie le gusta perder. Me gusta llegar cada vez a la final, pero eso es imposible hacerlo. Casi nunca pierdo en las primeras rondas, pero a veces pasa. Soy humano y, cuando pierdo, mi confianza está un poco peor que antes. No soy una excepción. Después de una victoria las cosas cambian", valoró Nadal, de 25 años.

"Es muy importante ganar en Cincinnati cuantos más partidos mejor. A ver si soy capaz de hacerlo. Respecto a la semana pasada, tengo que ser más agresivo y mejorar los movimientos en pista. Intentaré dar lo mejor de mí mismo, lo intentaré todo, pero quién sabe si será suficiente. He entrenado duro para conseguirlo", admitió el balear, que ha combinado estos días el trabajo duro con buenos ratos con los amigos. Vio con otros tenistas la ida de la Supercopa de fútbol entre el Real Madrid y el Barça y también coincidió en la sala de jugadores con su "gran amigo" Rory McIlroy. El golfista está de visita en el torneo por su relación con la danesa Caroline Wozniacki, la nº 1 mundial.

Cincinnati es el único Masters 1.000 en el que Nadal nunca ha llegado a la final. Djokovic le venció en sus dos semifinales previas (2008, 2009), aunque el serbio también claudicó después ante Murray y Federer, tetracampeón (2005, 2007, 2009 y 2010). El suizo debía jugar la pasada madrugada con Del Potro su primer encuentro desde que el argentino le batió en la final del Open USA y la liguilla del Masters del año 2009.

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Nadal sort Benneteau

Tennis - ATP - Cincinnati


Rafael Nadal s'est un peu rassuré contre Benneteau.(REUT)

Ce n'est pas encore tout à fait ça, mais il se soigne. Rafael Nadal, éliminé d'entrée à Montréal la semaine dernière, s'est montré plus convaincant mercredi pour dominer Julien Benneteau (6-4, 7-5). Un match qui ne rappelait pas forcément de bons souvenirs au n°2 mondial puisque l'an dernier dans ce même tournoi il avait eu besoin de trois sets afin d'écarter le Français en huitièmes.

Benneteau est ainsi apparu très frustré par moments, sentant bien qu'il y avait quelques ouvertures face à un Nadal encore un peu sur la réserve. Là où le Nadal n°1 mondial aurait lâché les chevaux et fermé toutes les brèches, le Nadal version dauphin a encore tendance à ne pas prendre les bonnes options et à, surtout, ne pas laisser le bras dans les moments un peu tendus. Mais, sur une surface qui lui a pris plus de temps à maîtriser, on peut dire qu'il a fait un match plein. de quoi évacuer l'effondrement face à Dodig au Canada.

Solide l'ancien boss du circuit donc, mais où ''Rafa'' a encore donné quelques signes de fébrilité, perdant par exemple son service au moment de conclure le match à 5-4. Il a vite su repartir de l'avant, lâchant quelques coups droits dont il a le secret pour breaker de nouveau et finir au terme d'un jeu de service où sa première balle était de retour. Il a d'ailleurs fini sur un ace. Les poings serrés de rage à la fin de la rencontre, l'Espagnol a visiblement besoin de se refaire une confiance en acier trempé cette semaine avant de défendre son titre à l'US Open.

C.B.

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Cincinnati : Nadal doute

Rédaction Sport365

mercredi 17 août 2011 - 14h11

Le Majorquin Rafael Nadal a reconnu qu’il était arrivé peu préparé à l’Open du Canada. Mais il espère toutefois gagner le Masters 1000 de Cincinnati et l’US Open.

Après la tourmente provoqué par son élimination dès le deuxième tour du Masters 1000 de Montréal (battu par Ivan Dodig 1-6, 7-6, 7-6), Rafal Nadal espère retrouver le chemin de la victoire à dix jours du début de l’US Open. « Je tenterai de gagner ici (à Cincinnati), sinon je tenterai a l’US Open » a affirmé l’Espagnol au journal As. Il affrontera d’entrée le Français Julien Benneteau pour se qualifier en 8ème de finale.
Le tournoi de Cincinnati n’a jamais souri à Nadal, échouant l’année passée en quart de finale face à Marcos Bagdhatis. Il ajoute que sa préparation avant le Canada était un échec. « A peine j’ai pu m’entrainer pendant l’été ». Sur sa confiance, il explique que « Cela m’affecte toujours de perdre au premier tour. C’est quelque chose qui, depuis beaucoup de temps, ne m’était pas arrivé »

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Nadal: "Je suis sur la bonne voie"

Créé le 17/08/2011 à 23:12
Propos recueillis par Jean-Baptiste BARETTA
Pour Sports.fr, à Cincinnati

Rafael Nadal a remporté mercredi son premier match de la tournée américaine. Le Majorquin a éliminé, au deuxième tour du Masters 1000 de Cincinnati, le Français Julien Benneteau (6-4, 7-5). Le n°2 mondial, gêné par des ampoules à sa main gauche, n'a qu'une envie: jouer des matches pour retrouver le rythme.


Rafael Nadal est en progrès. (Reuters) Rafael Nadal est en progrès. (Reuters)

Rafael, Julien Benneteau vous avait posé des problèmes l'année dernière ici-même. Ça n'a pas été un match facile encore aujourd'hui...
C'est vrai que l'année dernière, j'avais été en difficulté car il avait très bien joué. Il avait même eu une balle de match. Je n'ai pas eu ce sentiment cette année. J'ai eu le contrôle du match et j'ai bien joué. J'ai juste eu un très mauvais jeu pour conclure le match à 5-4 sur mon service. L'année dernière, c'était un match complètement différent.

Etes-vous satisfait de votre performance ?
Mon service a très bien fonctionné et mon coup droit également. J'ai vraiment frappé de très bons coups. Je pense que je m'en suis bien sorti, même si je souhaiterais être encore meilleur. Je n'ai pas été bon sur chaque point. Parfois, j'ai joué trois bons points mais j'enchaînais ensuite avec deux mauvais. Je suis sur la bonne voie mais j'ai encore besoin de jouer plus de matches. C'est important pour moi, pour retrouver mon rythme. C'est la seule manière pour pouvoir jouer chaque point avec la même intensité. A 5-4, quand je sers pour le match, mon service m'a totalement lâché. C'est compréhensible de perdre un jeu de service mais pas de jouer aussi mal. A Montréal, j'ai servi pour le match avant de perdre (contre Ivan Dodig au deuxième tour, ndlr), ça joue un peu sur la confiance et c'est peut-être pour cela que c'était dur à 5-4 contre Julien. Mais pour le reste, je suis satisfait, nous verrons comment se déroule la suite des évènements.

Est-ce que votre famille sera avec vous cette année à New York ?
Peut-être, je ne sais pas encore. C'est toujours un plaisir de les avoir avec moi. Je ne sais pas ce que mes parents et ma soeur ont prévu et quand ils vont me rejoindre. S'ils veulent venir seulement en deuxième semaine, ils prennent un risque parce que rien ne dit que je ne serai pas déjà rentré chez moi à Majorque. On ne sait jamais...

Avez-vous un problème à votre main droite ? Pourquoi avoir de si gros bandages ?
Je me suis brûlé. J'ai eu un accident dans un restaurant il y a quelques jours. L'assiette était très chaude et je n'ai pas fait attention. Ça me gêne un peu, car j'ai de grosses ampoules sous mes pansements.

Vous avez remporté un match de double mardi. Est-ce que cela vous aide pour trouver votre rythme en simple ?
Chaque victoire est une victoire. J'aime jouer le double avec Marc Lopez (son partenaire). C'est un très bon ami. Ça a été un bon entraînement de jouer le double avec lui et j'espère pouvoir gagner un nouveau match avec lui.

sports.fr
http://www.sports.fr/cmc/tennis/201133/nadal-je-suis-sur-la-bonne-voie_384697.html?vignettestennis

Nadal s'est brûlé

Le 17/08/2011 à 22:18


Rafael Nadal se méfiera la prochaine fois qu'il ira au restaurant.(REUT)

Simple anecdote ? On le saura plus tard. En attendant, les épaisses protections sur les doigts de la main droite de Rafael Nadal ont intrigué mercredi. Vainqueur de Julien Benneteau (6-4, 7-5), l'Espagnol a expliqué qu'il s'était en fait brûlé au restaurant, en prenant apparemment à pleine mains une assiette beaucoup trop chaude. Résultat : de vilaines cloques infectées qui ont tendance à saigner.

«L'assiette était vraiment brûlante et maintenant j'ai des grosses ampoules. Je vous passe les détails et je pense que vous ne voulez pas non plus voir ce que ça donne», a répondu le n°2 mondial en esquivant la question sur les conséquences de cet incident sur son jeu. Comme Julien Benneteau - blessé avec des baguettes dans un restaurant japonais à Melbourne - ou encore Andy Murray - qui s'est cassé une dent à Roland-Garros - Rafael Nadal se méfiera désormais aussi des incidents qui peuvent survenir pendant les moments de relâche !

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Nadal blessé à la main... dans un restaurant

18/08/2011 - 00:15

Rafael Nadal n'a pas tremblé mercredi lors du deuxième tour du Masters 1000 de Cincinnati face à Julien Benneteau (6-4, 7-5). Pourtant, le Majorquin est apparu sur le court avec de gros bandages sur plusieurs doigts. Le numéro deux mondial en a donné la raison en conférence de presse à l'issue de sa victoire: "Je me suis brûlé. J'ai eu un accident dans un restaurant il y a quelques jours. L'assiette était très chaude et je n'ai pas fait attention. Ça me gêne un peu, car j'ai de grosses ampoules sous mes pansements".

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Cincinnati (ATP): Nadal au forceps contre Verdasco

Encore raté! Pour la 12e fois en autant de confrontations, Fernando Verdasco s'est incliné contre Rafael Nadal, en huitièmes de finale du Masters 1000 de Cincinnati, à l'issue d'un match acharné: 7-6, 6-7, 7-6 en 3h37 minutes de jeu. Verdasco peut s'en vouloir car il avait le break en poche dans la troisième manche. Mais Nadal, au terme d'un tie-break au scénario incroyable (11-9), a fini par décrocher son billet pour les quarts de finale. Il affrontera Richard Gasquet ou Mardy Fish.

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Cincinnati (H) : Nadal a eu chaud

Au terme de 3h38 de match, Rafael Nadal s'est finalement qualifié pour les quarts de finale du Masters 1000 de Cincinnati. L'Espagnol a éprouvé les pires difficultés pour venir à bout de son compatriote Fernando Verdasco. Le n°2 mondial a en effet eu besoin de deux tie-breaks pour s'imposer au bout du suspense (7-6, 6-7, 7-6).

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Nadal passe au forceps

Rafael Nadal a battu non sans mal son compatriote Fernando Verdasco (7-6, 6-7, 7-6), en huitièmes de finale du Masters de Cincinnati. Après 3h38 de jeu et cinq balles de match, l'Espagnol est parvenu à se hisser en quart, où il jouera Richard Gasquet ou Mardy Fish.

Nadal est toujours invaincu face à Verdasco en désormais 12 confrontations. Mais il a perdu un set après une série de 13 remportés de rang.

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Nadal gana a Verdasco un partido agónico y sigue vivo en Cincinnati

DAVID MENAYO 18/08/11 - 20:57.



Rafa Nadal se clasificó para los cuartos de final del Masters 1.000 de Cincinnati después de derrotar en tres mangas a Fernando Verdasco, quien nunca ha conseguido doblegar al balear. El próximo oponente del número 2 del mundo sobre el cemento estadounidense será Mardy Fish, que se impuso a Richard Gasquet.

Rafa Nadal ya tiene asegurada la defensa de los 180 puntos conseguidos el año pasado en Cincinnati, donde cayó ante el chipriota Marcos Baghdatis. Lo ha conseguido después de derrotar a Fernando Verdasco por un marcador global de 7-6(5), 6-7(4) y 7-6(9) tras tres horas y treinta y siete minutos de juego en el choque que abrió la jornada en la Pista Central del Lindner Family Tennis Center. Desde que jugaran los cuartos de final del Challenger de Hamburgo en 2003, Nadal ha encadenado trece victorias en trece enfrentamientos ante Verdasco. Moqueta, cemento, hierba y tierra batida como diferentes escenarios de juego.

A pesar del cielo despejado y los 30º de temperatura en Cincinnati, el comienzo del partido fue gris por parte de ambos jugadores, sombras de sí mismos. Los tres primeros juegos fueron breaks que llegaron después de errores concatenados de Nadal y Verdasco. El balear, muy en el fondo de pista; el madrileño, firmando más dobles faltas (tres en el segundo juego) de las que se puede permitir ante un tenista de la entidad de su rival. Fue Fernando llegó a tener 3-1 y 40-15 para poner el 4-2, pero acabó cediendo su servicio por segunda vez y el partido comenzó de nuevo con 3-3 en el luminoso. Fue a partir de entonces cuando atisbamos destellos de las dos grandes figuras que estaban sobre el tapete. Así se llegó al tie-break, una muerte súbita reflejo de las alternativas que hubo en el set. Después de que Rafa dejara escapar un 3-1 a favor y Verdasco verse con 5-3, una doble falta del madrileño y un 'passing' marca de la casa del balear, dieron a éste ventaja en el luminoso cuando se superaba la hora de juego.
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EN DIRECTO

Así vivimos el partido entre Fernando Verdasco y Rafael nadal

Cara y cruz en los diferentes box. En el de Nadal, Fernando Roig (técnico), Rafael Maymó (fisioterapeuta) y Benito Pérez-Barbadillo (jefe de prensa), cerraban el puño en señal de ánimo; en el de Verdasco, José Verdasco (padre) e Ignacio Truyol (técnico de la Federación Madrileña) intentaban levantar los ánimos de Fernando. En el comienzo del segundo acto, el saque se impuso al resto a pesar de que los errores no forzados seguían siendo reseñables. La sensación de que Rafa tenía el depósito sin gasolina se veía refrendado al verle excesivamente lento e hierático en el fondo de pista. Tanto, que llegó a ceder su saque y verse con 5-3 abajo. Volvieron entonces a aparecer los fantasmas en la cabeza de Verdasco, que sacando para ganar 'regaló' el juego en blanco. El madrileño maldijo a los cuatro vientos, estrelló su raqueta contra el suelo, se desconectó por momentos del partido. Se llegó a un nuevo tie-break, donde esta vez el 'altruista' fue Nadal, que siempre por detrás en el marcador, acabó cediendo la manga.

Dramático final
Verdasco dejó escapar una ocasión única. Si no ha ganado a Nadal en esta ocasión, difícil lo tendrá en el futuro, pensarán muchos. El madrileño llegó al ser definitivo cargado de moral después de equilibrar la balanza. Sus latigazos se traducían en golpes ganadores y su buen hacer se reflejaba en el marcador. Rompió tempranamente el saque de un Rafa apagado y desgastado, pero desperdició un 40-15 para ratificar la renta. Una situación que se repetiría una y otra vez durante el choque. El sino del partido era disputar una nueva muerte súbita y ni uno ni otro pudieron evitar que esto ocurriera. El tie-break fue de locos. Y eso que Nadal se vio con un 5-1 favorable ante un para entonces 'desenchufado' Verdasco. Los errores de uno y otro acabaron por meter al madrileño en el partido, que llegó a igualar la balanza (5-5). Sin embargo, nunca fue capaz de dar la vuelta a la situación. Salvó cuatro bolas de partido en contra (dos al resto), pero no pudo con la quinta y definitiva. Película de drama que volvía a tener final feliz sólo para Nadal.

Con esta victoria, Rafa suma su victoria 210 en un Masters 1.000, superando así los 209 triunfos del estadounidense André Agassi, siendo el segundo tenista con más victorias en estos torneos sólo por detrás del suizo Roger Federer. Nadal tendrá que medirse este viernes en cuartos de final al estadounidense Mardy Fish, raqueta local con mejor clasificación (número 8 del mundo), que se impuso al francés Richard Gasquet en segundo turno de la Pista Grandstand por un tanteo de 7-5 y 7-5 tras una hora y cuarenta y tres minutos de juego. Nadal y Fish se han visto las caras en seis ocasiones hasta la fecha, siempre con victoria para el español.

www.marca.com

Nadal et Verdasco les marathoniens



Le public de Cincinnati en a eu pour son argent dans le premier match de la journée, jeudi. Rafael Nadal et Fernando Verdasco se sont livré un duel sans merci.

Au bout de 3 h 37 min d'efforts soutenus, Nadal a triomphé de son compatriote espagnol en trois manches de 7-6 (7/5), 6-7 (4/7) et 7-6 (11/9), sa 12e victoire d'affilée contre Verdasco.

C'est seulement la huitième fois de l'histoire qu'un match nécessite trois bris d'égalité, une première depuis 2008.

Nadal a maintenant rendez-vous au quatrième tour avec l'Américain Mardy Fish (no 7), tombeur du Français Richard Gasquet (no 12) en deux manches identiques de 7-5.

Mais le dénouement aurait très bien pu être à l'avantage de Verdasco, qui a forcé Nadal à trimer dur pour suivre le rythme. Le perdant a même réussi presque deux fois plus de coups gagnants que Nadal (47 contre 24). Verdasco a cependant commis davantage de fautes directes que le numéro deux mondial (59 contre 41), ce qui a fait pencher la balance en faveur de Nadal.

Chaque fois que Nadal brisait le service de son rival, Verdasco répliquait de la même façon. Huit bris ont ponctué cette rencontre serrée, quatre de chaque côté.

Pour un deuxième match de suite, Nadal avait deux doigts de la main droite enrubannés en raison des brûlures qu'il a subies en touchant une assiette trop chaude dans un restaurant plus tôt cette semaine.

www.radio-canada.com

Nadal sufre para ganar a Verdasco en el gran maratón español



Rafael Nadal, segundo favorito del torneo, ganó hoy el duelo español a Fernando Verdasco por 7-6(5), 6(4)-7 y 7-6(9) en la tercera ronda del Masters 1.000 de Cincinnati, Ohio (Estados Unidos), en gran medida por los múltiples errores del tenista madrileño, que no ha podido ganarle nunca.

El partido, que duró tres horas y treinta y ocho minutos, fue una oda al error, pues ambos jugadores fallaron en múltiples ocasiones y el más afectado fue Verdasco, quien pese a su ímpetu por atacar al rival se mostró inconsistente y no pudo capitalizar varios puntos importantes.

Con Nadal lejos de su habitual nivel este 18 de agosoto de 2011 y con molestias en los dedos al golpear de revés, que también le aquejaron durante el partido pasado ante el francés Julien Benneteau tras sufrir una quemadura al sostener un plato caliente, Verdasco se lanzó al ataque y mostró buenas hechuras en los juegos iniciales del primer set.

La tónica del encuentro giro en torno del intercambio de bolas altas mediante golpes cruzados, cuestión que tardó en controlar Nadal, pues Verdasco lo forzó a jugar muy atrás e incluso lo tuvo 3-1 en la primera manga, pero sus recurrentes errores en tiros casi de rutina permitieron que el balear levantara el marcador adverso.

Lo mejor del partido llegó en el 'tie break', pues los puntos disputados fueron prolongados y ambos se soltaron al momento de golpear, por lo que ofrecieron tiros potentes y lances ágiles para salvar las acometidas del rival. Tras verse en desventaja, Nadal aceleró el paso y se llevó el primer asalto.

El segundo set no estuvo exento de errores de ambos y por instantes se mostraron poco concentrados, por lo que cedieron puntos fáciles al oponente y en el caso de Verdasco le costó ver alcanzada su ventaja de 5-3 y llevar la manga hasta sus últimas instancias, pero pudo reponerse y forzar un tercer set.

Nadal estuvo lento de reacción y falló varios tiros casi de rutina en los primeros compases del episodio decisivo, por lo que Verdasco atacó y le rompió el saque para ponerse 3-2, pero el tenista balear respondió de inmediato y también quebró el servicio del rival para empatar, luego aprovechar su saque y ponerse 3-4.

La tercera manga también tuvo que definirse en 'tie break' y Nadal echó mano de sus mejores golpes para ponerse 4-1 pero el madrileño, pese a regalar un par de unidades, se recuperó y logró empatar el marcador, aunque terminó por sucumbir ante el potente 'drive' del jugador balear aunado a sus múltiples errores.

La nota curiosa durante el duelo se dio gracias a los recurrentes berrinches de Fernando Verdasco, quien ante la impotencia por ceder puntos debido a errores propios estrelló su raqueta contra el piso en múltiples ocasiones.

Antes de este encuentro se habían enfrentado en 11 ocasiones con balance totalmente favorable a Nadal, pues en todas las citas se llevó el triunfo, la más reciente en la fase de cuartos de final del Abierto de Estados Unidos del año pasado, con parciales de 7-5, 6-3 y 6-4.

La última vez que Verdasco le ganó un set al tenista balear fue en el abierto de Australia de 2009, en aquel épico partido de la ronda de semifinales que ganó Nadal con parciales de 6-7(4), 6-4, 7-6(2), 6-7(1) y 6-4.

XX se enfrentará en la ronda de cuartos de final al ganador del duelo entre el estadounidense Mardy Fish, séptimo favorito del certamen, y el francés Richard Gasquet.

www.periodistadigital.com

Nadal se lleva un enfrentamiento español marcado por los errores



Rafael Nadal se llevó el duelo español ante Fernando Verdasco en un partido eterno que acabó con un marcador favorable al mallorquín, 7-6(5), 6(4)-7 y 7-6(9), favorecido por los múltiples errores del tenista madrileño que no ha podido ganarle nunca. El partido, que durócasi cuatro horas, fue una oda al error. Ambos jugadores fallaron en múltiples ocasiones y el más afectado fue Verdasco que pese a su ímpetu por atacar al rival se mostró inconsistente y no pudo capitalizar varios puntos importantes.

Con Nadal lejos de su habitual nivel y molestias en los dedos al golpear de revés, Verdasco se lanzó al ataque y mostró buenas hechuras en los juegos iniciales del primer set. La tónica del encuentro giró en torno del intercambio de bolas altas mediante golpes cruzados algo que Nadal tardó en controlar ya que Verdasco lo forzó a jugar muy atrás pero sus recurrentes errores en tiros casi de rutina permitieron que el balear levantara el marcador adverso. Lo mejor del partido llegó en el tie break: los puntos disputados fueron prolongados y ambos se soltaron al golpear por lo que ofrecieron tiros potentes y lances ágiles para salvar las acometidas del rival. Tras verse en desventaja, Nadal aceleró el paso y se llevó el primer asalto.

El segundo set no estuvo exento de errores de ambos, se mostraron poco concentrados y cedieron puntos fáciles al oponente y a Verdasco le costó ver alcanzada su ventaja de 5-3 y llevar la manga hasta sus últimas instancias pero pudo reponerse y forzar un tercer set. Nadal estuvo lento de reacción y falló varios tiros casi de rutina en los primeros compases del episodio decisivo, Verdasco atacó y le rompió el saque pero el balear respondió de inmediato y también quebró el servicio del rival para empatar, aprovechar su saque y ponerse 3-4. La tercera manga también tuvo que definirse en tie break y Nadal echó mano de sus mejores golpes para ponerse 4-1 pero el madrileño se recuperó y logró empatar el marcador aunque sucumbió ante el potente drive del jugador balear aunado a sus múltiples errores. Nadal se enfrentará en la ronda de cuartos de final a Mardy Fish que derrotó a Richard Gasquet.

El que no acompañará a Rafa Nadal es Nicolás Almagro que cayó ante Tomas Berdych por un doble 6-2 en la tercera ronda. El checo superó sin problemas a Almagro ya que se mostró implacable al saque y convirtió gran parte de sus puntos en su primer servicio, incluidos 11 aces durante un partido que duró algo más de una hora. Tomas Berdych se enfrentará en la fase de cuartos de final al ganador del encuentro entre Roger Federer y James Blake.

www.elconfidencial.com

Nadal en souffrance

Le 18/08/2011 à 21:03

Rafael Nadal souffre, mais il n'abdique pas. Vainqueur au bout de la peur de Fernando Verdasco(7-6[5], 6-7[4], 7-6[9]), il sera bien au rendez-vous des quarts.


Rafael Nadal reste un compétiteur d'exception.(REUT)

Rafael Nadal a dû puiser dans ses réserves afin de se qualifier jeudi pour les quarts de finale. Bousculé, dominé, le n°2 mondial l'a emporté au mental face à Fernando Verdasco (7-6[5], 6-7[4], 7-6[9]). Le vaincu du jour, lui, encaisse sa 12e défaite en autant de duels face à son illustre compatriote. Et pourtant c'est lui qui a semblé prendre le plus de risques. Mais le complexe qu'il nourrit face à Nadal l'a fait se saborder dans les moments importants. Une désillusion qui explique sans doute la poignée de mains très fraîche entre les deux joueurs à la fin du match. Nadal, lui, avait tellement besoin de cette victoire pour éviter de sombrer dans le doute.

Mais que dire sinon de l'état de son jeu ? Qu'il est à l'image de celui de sa confiance : en chantier. Le coup droit ne gicle plus, le service recommence à bégayer, le revers est redevenu aussi un coup trop neutre et ses velléités offensives, exceptionnelles lors de l'US Open 2010, sont paralysées. A 5 points à 1 dans le dernier jeu décisif, on le pense enfin proche de la libération. Mais ses nerfs se liquéfient soudain et le voilà à 5-5. Quatre balles de match manquées plus tard, le spectre d'une défaite dévastatrice pour sa confiance se profile.

Un champion blessé, mais pas coulé

Et c'est là que Nadal reste Nadal : il oublie la frustration, les doutes, un niveau de jeu par moments indigne de son talent pour s'imposer. Il aurait même pu l'emporter en deux sets quand, mené 5-3, il est revenu face à un Verdasco livide de trac. Mais ce dernier, dont le coup droit a bien mieux claqué que celui de Nadal, est parvenu à tenir ses nerfs. Cela n'a pas été le cas en breakant à 2-2 dans le dernier set, et encore moins dans le jeu décisif. Au terme d'un mano a mano qui a plus valu pour le suspense que par la qualité du jeu, Nadal voit donc les quarts, mais certainement pas le bout du tunnel. Cette victoire servira-t-elle de déclic pour retrouver ses repères ? Sans doute pas autant que celle qu'il décrocherait face à Novak Djokovic, en grande partie responsable des maux de l'ex boss du circuit. En attendant, voilà un Nadal forcément touché physiquement qui devra désormais en découdre avec Mardy Fish. Un homme en forme contre un champion blessé.

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Masters Cincinnati - Nadal à l'arraché



Rafael Nadal a eu besoin de 3h36 pour sortir Fernando Verdasco en trois jeux décisifs et après cinq balles de matchs. L'Espagnol affrontera en quart de finale l'Américain Mardy Fish vainqueur de Richard Gasquet (7-5, 7-5). Gilles Simon a dominé David Ferrer en 3h08. Djokovic et Murray sont passés.

Fernando Verdasco a bien cru mettre fin à l'invincibilité de Rafael Nadal face à lui, en huitième de finale du Masters de Cincinnati. Mais après 3h38 d'une bataille acharnée et trois jeux décisifs, le N.2 mondial s'est imposé (7-6, 6-7, 7-6), sa 12e victoire en autant de matchs contre son compatriote. "Ce n'est pas facile de perdre un match comme ça, car je suis passé tout près d'une très grande victoire. C'est le tennis, c'est dur mentalement", a regretté Verdasco. "Rafa a essayé de pousser au fond du court avec des balles hautes et longues et de ne pas jouer sur mon coup droit, car il sait que je lui fais mal avec. Il a joué sur la défensive".

Mené 1-3 d'entrée de match, Nadal a profité des difficultés de son adversaire au service (5 doubles fautes dans le set) pour revenir au score. Il a une nouvelle fois renversé la situation dans le jeu décisif, pour décrocher le premier set (7/5). Dans la deuxième manche, Verdasco a réussi le break pour mener 3-5. Mais là encore, Nadal a su cravacher pour revenir, provoquant la frustration légitime de son homologue gaucher. Après un nouveau tie-break, le 21e joueur au classement ATP a néanmoins réussi à égaliser à un set partout (4/7). Il a ainsi mis fin à une série de 13 manches de suite remportées par le Majorquin dans leurs affrontements.

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http://fr.sports.yahoo.com/18082011/70/masters-cincinnati-nadal-et-simon-a-l-arrache.html

Nadal miraculé

C'est terminé pour Richard Gasquet à Cincinnati. Le Biterrois s'est incliné au stade des huitièmes de finale, battu en deux manches par Mardy Fish (7-5, 7-5). L'Américain défiera en quarts un Rafael Nadal qui a eu besoin de 3h37 pour se défaire de Fernando Verdasco, en trois tie-breaks (7-6, 6-7, 7-6).

Décidément, Mardy Fish est un sacré client sur le ciment américain. Richard Gasquet a pu s'en rendre compte en huitième de finale du Masters 1000 de Cincinnati. Le Biterrois, qui s'est sorti brillamment des pièges (différents) tendus par Alexandr Dolgopolov et Kevin Anderson, s'est heurté à un joueur qui reste sur trois finales de rang à Atlanta, Los Angeles et Montréal. Fish, en ce moment, est sur un nuage. Sur la lancée de sa belle résistance face à Novak Djokovic à Montréal, le n°7 mondial avait ratatiné Nikolay Davydenko (6-0, 6-2) pour son entrée en lice dans l'Ohio. Gasquet, lui, a plutôt bien résisté. Bien plus qu'à Cincinnati l'an passé ou à Miami cette année, où il n'avait pas vu le jour. Mais en deux manches, le Biterrois ne s'est procuré qu'une seule balle de break, non convertie. Et à l'inverse, Fish a su profiter des deux seuls mauvais jeux de service de Gasquet pour breaker, à 5-5 à chaque fois. Frustrant, car on a eu l'impression que le combat n'avait jamais vraiment débuté.

Fish gagne donc le droit d'affronter Rafael Nadal en quarts de finale. Mais dans quel état sera le n°2 mondial ? Le Majorquin sort d'un combat étrange de 3h37 contre sa victime préférée Fernando Verdasco, qu'il bat pour la douzième fois en 12 rencontres. Battu à Montréal par Ivan Dodig dès son entrée en lice la semaine dernière, Nadal n'a rassuré personne dans un match inondé de fautes directes (41 pour Nadal, 59 pour Verdasco, mais 47 coups gagnants à 24 pour ce dernier). Car si le score (7-6, 6-7, 7-6) laisse imaginer un spectacle de la trempe d'un Nadal-Djokovic à Madrid en 2009, ou même d'un Nadal-Verdasco à l'Open d'Australie la même année, il en fut tout autre. Le simple fait que Verdasco, 21e mondial et loin d'être à son meilleur niveau en ce moment, ait eu le match dans sa raquette (et c'est peu dire) laisse songeur sur la performance du n°2 mondial.

Jamais Nadal, pourtant en jambes, n'a semblé en mesure de déborder son adversaire, aussi combatif que maladroit. La preuve avec la petite dizaine de coups droits gagnants réussis par le Majorquin en plus de trois heures de jeu. Durant chaque manche, c'est Verdasco qui a breaké le premier. Et à chaque fois, le Madrilène s'est sabordé en empilant les fautes directes. On n'a pas réussi à compter le nombre de fois où Verdasco a jeté sa raquette de frustration, après une nouvelle erreur de sa part. Quand il reverra le tie-break de la 3e manche, ce sera encore pire pour l'ancien n°7 mondial. S'il est parvenu à revenir de 1-5 à 5-5, puis à sauver 4 balles de match, Verdasco, par ses fautes répétées, a offert pratiquement tous ses points à son rival qui n'en demandait pas tant. La poignée de mains, glaciale au possible, en dit long sur la rage qui doit consumer Verdasco de l'intérieur après cette rencontre. Quant à Nadal, il a prouvé qu'il restait diablement difficile à battre. A confirmer.

http://www.sports.fr/cmc/tennis/201133/gasquet-tombe-nadal-s-en-sort_385033.html?featurestennis

Tennis à Cincinnati: Nadal au bord du KO contre Verdasco



De Benoît PETIT (AFP) – Il y a 7 heures

CINCINNATI (Etats-Unis) — L'Espagnol Rafael Nadal a été poussé dans ses derniers retranchements par son compatriote Fernando Verdasco, jeudi au 3e tour du tournoi Masters 1000 de Cincinnati, et l'a emporté après trois jeux décisifs et cinq balles de match en plus de 3 heures 30 minutes.

Le N.2 mondial, vainqueur 7-6 (7/4), 6-7 (4/7), 7-6 (11/9) rencontre vendredi l'Américain Mardy Fish (N.7) pour une place en demi-finale.

"J'ai eu des hauts et des bas, a expliqué Nadal. Ce match va beaucoup m'aider, sûrement pas (vendredi) car je serai fatigué, mais pour le prochain tournoi (l'US Open, dont il est tenant du titre). Il a fait des points plus spectaculaires mais c'est moi qui a fait le moins d'erreurs à la fin."

Après son marathon, Nadal est allé jouer -et perdre- en double avec son copain Marc Lopez. "Je ne pouvais pas ne pas jouer, a dit le Majorquin. Marc est venu exprès d'Espagne pour ça. Il a besoin des points et de l'argent."

Les N.1 et N.3 mondiaux Novak, Djokovic et Roger Federer, ont eu un match bien plus tranquille à négocier.

Djokovic s'est imposé 6-3, 6-3 face au Tchèque Radek Stepanek pour retrouver le Français Gaël Monfils (N.6) dans des quarts de finale qui réuniront 7 des 8 premières têtes de série (le Français Gilles Simon/N.10 est l'invité "surprise"). +Djoko+ avait balayé Monfils la semaine dernière à Montréal.

Federer a eu besoin de seulement 54 minutes pour écarter l'Américain James Blake 6-4, 6-1. Le Suisse, quatre fois vainqueur dans l'Ohio, va croiser la route du Tchèque Tomas Berdych pour une place en demi-finale.

Murray plus convaincant

Nadal a eu très chaud dès le premier set, quand il a dû deux fois revenir d'un break de retard avant de remporter le tie-break avec l'aide d'une double faute de Verdasco (7 au total). En deuxième manche, le Majorquin a encore dû débreaker pour rester au contact, mais c'est le Madrilène qui a pris le meilleur au jeu décisif en prenant trois des six points de service adverses.

La dernière manche a été épique, les deux Ibères se rendant coup pour coup avec un nouvel échange de break, encore initié par Verdasco. Mais le 21e joueur mondial n'est pas parvenu à garder son sang-froid dans le jeu décisif. Il a donné ses quatre premières balles de match à Nadal sur des fautes directes de coup droit, son point fort habituel. Mais Nadal, normalement pourvu d'un instinct de tueur aiguisé, n'a pas concrétisé, dont deux fois sur son service. La cinquième tentative était toutefois la bonne pour Nadal, à la volée.

"Ce n'est pas facile de perdre un match comme ça, car je suis passé tout près d'une très grande victoire. C'est le tennis, c'est dur mentalement", a ajouté le Madrilène, qui n'a jamais gagné contre Nadal en 12 rencontres.

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