Mathieu : "J'ai donné le maximum" (Europe 1)

31/05/2009 - 11:30

Éliminé samedi en 16e de finale des Internationaux de France par Roger Federer en quatre sets (4-6, 6-1, 6-4, 6-4), Paul-Henri Mathieu est revenu sur les conditions de sa défaite face à la tête de série n°2: "Les conditions de jeu étaient difficiles pour nous deux. C'est le vent qui nous a posé de gros problèmes. Mais globalement, ce qui s'est passé, c'est qu'il a nettement mieux joué les points importants et surtout a été beaucoup plus constants sur l'ensemble de la rencontre. J'ai malgré tout le sentiment d'avoir donner le maximum, un peu comme j'avais pu le faire contre Rafael Nadal lors de l'édition 2006."

Europe 1

«J’ai fait le maximum»


Paul-Henri Mathieu (DPPI)

Paul-Henri Mathieu n’a pas laissé de place à beaucoup de regrets pour évoquer sa défaite en quatre manches contre Roger Federer. Pour lui, le Suisse était juste plus fort.

par Cédric Callier, le 30-05-2009
A Roland Garros

Paul-Henri, sortez-vous de ce match avec des regrets ?
Paul-Henri Mathieu : Des regrets, peut-être si j'avais pu faire le break au troisième, cela aurait pu donner encore un autre match. Après, c’est difficile. Dans les matches en cinq sets, il y a toujours des hauts et des bas. On a toujours quelques occasions. Contre ce genre de joueur, il ne faut pas les rater. J'ai eu une petite occasion au troisième que je n'ai pas réussi à saisir.

Les conditions étaient-elles difficiles ?
Paul-Henri Mathieu : Elles étaient vraiment très difficiles, il y avait énormément de vent, c'était vraiment compliqué de s'ajuster, de trouver le bon placement. Avec le vent, ça enlevait beaucoup de terre battue, et ça accélérait les services. Le terrain était plus rapide, c'était vraiment des conditions pas évidentes aujourd'hui.

Comment avez-vous trouvé Federer ?
Paul-Henri Mathieu : C'est difficile à dire. Comme je l’ai dit, les conditions étaient vraiment difficiles, il y avait beaucoup de vent. Il était difficile pour nous deux d'avoir un très bon niveau de jeu. On a fait quelques fautes que l'on n'aurait pas dû faire. Ensuite, il avait le break au quatrième, je l'ai débreaké, il n'a pas paniqué. Il a bien fini en me rebreakant à la fin du set. Je trouve qu'il a fait un bon dernier jeu. Je pense qu'il a été plus fort que moi aujourd'hui, il a bien joué les points importants quand il le fallait.

Ce match vous a-t-il fait penser à votre défaite contre Nadal en 2006 ?
Paul-Henri Mathieu : Non, ce n'est pas tout à fait pareil. Il a une filière de jeu qui est complètement différente. Contre Nadal, j'avais beaucoup plus de rythme. Federer peut raccourcir les échanges comme il veut avec son service, son coup droit, ou faire des petites balles en revers. Ce n'est pas tout à fait le même match.

Mais avez-vous le même sentiment à l'arrivée ?
Paul-Henri Mathieu : C'est le même résultat. J’ai fait le maximum aujourd'hui, comme contre Nadal je ne sais plus quelle année. Et voilà ! J'ai donné le maximum.

Vos défaites ici se ressemblent beaucoup, c'est toujours contre des top 10, dans des matches accrochés. Qu'est-ce qui fait que vous ne pouvez pas prendre le dessus ?
Paul-Henri Mathieu : Je perds contre des joueurs qui sont plus forts que moi à chaque fois. Ils sont plus constants que moi. Aujourd’hui, j'ai fait un bon premier set, je n'ai pas réussi à garder ce niveau tout le match. Lui est resté sur un même niveau tout au long du match.

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Les réactions

Paul-Henri Mathieu, vainqueur (6-1, 2-6, 6-4, 6-2) de Frederico Gil : « J'ai bien démarré. j'étais bien relâché et j'ai connu une petite saute de concentration au deuxième set. J'étais un peu en dedans. Au début du troisième set, c'était encore un peu difficile. Quand j'ai réussi à breaker dans le troisième set, je me suis de nouveau relâché. J'avais de bonnes sensations et je sentais bien la balle. Je n'ai pas paniqué, c'était bien. Sur cette surface, si on est bien relâché et on arrive à passer au-delà de la frustration, on peut prendre beaucoup de plaisir parce qu'on réalise des coups qu'on n'a pas l'habitude de faire.»

L'Equipe

M1000-Canada > Paulo mécontent de la prog

Par Florian Toumit, mardi 11 août 2009 à 11:52

Laborieux vainqueur de Guillermo Garcia-Lopez au premier tour du Masters 1000 de Montréal, 7-5, 0-6, 6-1 dans un match interrompu par la pluie, Paul-Henri Mathieu remet le couvert dès aujourd'hui contre Nikolay Davydenko à 17 heures en France, 11 heures au Canada. Cette proximité entre ses deux premiers matchs ne le ravit pas. "Je crois qu'il n'y a pas d'autres sports où on verrait une chose pareille. Et après, on se plaint qu'il y ait des blessures." Le Russe a gagné leur dernier face-à-face, c'était en finale du tournoi de Hambourg en juillet dernier, mais le Tricolore a remporté leur dernier duel sur dur, lors des Jeux Olympiques de Pékin l'année passée. L'enchaînement des matchs, et la qualité de Davydenko, lui seront-ils fatals?

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M1000-Cincinnati > Paulo : "Aucun plaisir"

Par Florian Toumit, jeudi 20 août 2009 à 11:32

Sorti du piège Ivo Karlovic, 7-6(9), 6-4, Paul-Henri Mathieu est passé dans cette épreuve qu'il estime plus mentale que tennistique, au point de comprendre la démission de Jo-Wilfried Tsonga contre Chris Gucionne. "Je comprends Jo. Moi non plus ça ne me fait pas marrer d'affronter de tels joueurs. Je n'y prends aucun plaisir. Mais il faut se blinder dans la tête pour éviter de se laisser envahir par la frustration. Quand on voit passer une première balle à quatre mètres, il faut admettre qu'il n'y a rien à faire et attendre la prochaine occasion, si elle se présente. Mais c'est vrai que c'est dur mentalement."

Mais cette nuit, le combat qu'il mènera sera autant mental que tennistique et physique puisqu'il sera opposé à Rafael Nadal, qui l'a toujours battu en huit rencontres.

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US Open > PHM "C'est vraiment dommage"

Par Florian Toumit, mardi 01 septembre 2009 à 06:52

Battu 2-6, 7-5, 6-0, 6-2 n'a pas su capitaliser après sa bonne entame de match. L'Alsacien est un peu passé à côté de sa tournée nord-américaine. Il a été mené 5-3 dans la deuxième manche avant de revenir puis de s'effondrer. "J’ai bien commencé et je me suis fait breaker un peu bêtement au premier jeu du deuxième set. Je recolle, et à la perte du 2ème, j’ai eu un coup de barre et je n’ai pas su me remettre dedans", a avoué Paulo sur le site de la FFT. Le Français était évidemment déçu de quitter si tôt le dernier Grand Chelem de la saison. "L’objectif de la tournée était l’US Open, donc une défaite au premier tour n’est évidemment pas un bon résultat. Avec la manière ou pas, seul le résultat compte. C’est vraiment dommage." Finalement, PHM s'est incliné pour la cinquième fois en six rencontres contre le Russe. "On ne peut pas dire que j’apprécie de le jouer. C’est un joueur qui varie énormément. C’est difficile de se régler. Ce n’est pas l’idéal, son jeu ne me convient pas."

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Paul-Henri Mathieu : « Je viens pour gagner ! »


Paul-Henri Mathieu, finaliste 2008, aimerait bien franchir, cette fois, une étape supplémentaire ! Photo Pascal BROCARD

L’Open de Moselle est à la fois un bon et mauvais souvenir ! « Mauvais ? Ah, non ! Faire une finale après une belle semaine, ça ne peut pas être un mauvais souvenir. Il est toujours mieux de disputer une finale que d’être éliminé au premier tour ! Alors, évidemment, il y a la déception de perdre en finale mais je préfère ce genre de défaites… »

• A Metz, entre vous, Gaël Monfils, Richard Gasquet ou Fabrice Santoro, ce sera une belle fête du tennis français. « Oui, traditionnellement, les tournois organisés en France attirent beaucoup de joueurs de notre pays. Et le public aime nous voir. Donc, tout le monde est satisfait. C’est bien ainsi. Sportivement, le fait que l’on soit nombreux augmente la chance d’avoir un compatriote en finale. Nous ne pouvons pas être contre ça ! »

• Paul-Henri Mathieu appartient plutôt au clan des favoris, non ? « Si vous voulez, c’est gentil… Mais on ne doit jamais sous-estimer les étrangers, y compris à Metz. Le niveau s’est tellement resserré que chaque match est devenu difficile, que chaque adversaire est devenu dangereux. Bref, il faut afficher un maximum de sérieux dans chaque tour et dès le début d’un tournoi. »

• A votre avis, Richard Gasquet peut-il se distinguer à l’Open de Moselle ? « Il n’y aucune raison pour qu’il ne le fasse pas. Je me suis entraîné ces jours-ci avec lui à Paris, il tape fort, bouge bien. Je crois qu’il a toutes les facultés pour revenir rapidement parmi les meilleurs. Son niveau actuel est bon. »

• Revenons sur votre année. Comment la jugez-vous ? « Un peu compliquée avec des hauts et des bas. Trop d’irrégularité. J’ai surtout été déçu d’être trop tôt à Roland-Garros ou à l’US Open alors que j’ai buté d’entrée de jeu dans certains Masters comme à Montréal ou Cincinnati. J’espère donc accomplir une bonne fin de saison. »

• N’êtes-vous pas sévère avec vous ? Vous avez rencontré tôt dans différents tournois des rivaux comme Federer, Nadal, Nalbandian, Djokovic, Murray ou encore Davydenko ! « C’est vrai, mais c’est le tirage au sort, on ne peut rien y faire. La malchance finit par tourner. Malgré tout, je suis 27 e. Mon classement n’est pas catastrophique, il doit me donner confiance et m’aider à devenir plus régulier. Rien qu’avec deux ou trois succès de plus dans des tournois importants, je serais bien mieux. »

• Vos objectifs d’ici novembre ? « Réussir un truc à Metz ou Lyon par exemple. Je viens en Moselle pour gagner. Et si je pouvais aller assez loin dans les deux derniers masters… »

• L’un de vos meilleurs résultats, cette année, a été une finale. « A Hambourg, un tournoi de la catégorie 500, il ne m’a pas manqué grand-chose ! Mon but est plus d’accrocher un tournoi que d’améliorer mon classement. Il n’est qu’une conséquence des résultats. »

• Votre avis sur le tennis mondial ? « Le niveau a encore augmenté. Tout se joue sur des détails, tout peut aller très vite dans les deux sens : en quelques semaines, on peut monter haut comme descendre très bas. Sinon, cela fait du bien d’avoir un nouveau vainqueur de Grand chelem. Il fallait bien que ça arrive. Del Potro (à l’US Open), a réussi une performance incroyable pour une première finale. »

• Et Federer, qui vous a éliminé à Roland-Garros, toujours grand ? « Existe-t-il encore des choses à dire sur lui ? Il est d’un autre niveau. Avec le recul, quand on sera en retraite, on pourra se féliciter d’avoir joué à l’époque de l’un des plus grands champions de tous les temps. Il est une légende vivante. Pour moi, le côtoyer est plus une chance qu’autre chose. »

Alain THIÉBAUT.

Publié le 19/09/2009

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Open de Moselle > Paulo veut aller au bout

Par Pauline Dahlem, jeudi 24 septembre 2009 à 14:07

Paul-Henri Mathieu, finaliste malheureux ici-même l'an passé semble décidé cette année à décrocher le titre. Hier, le Français s'est solidement défait de son compatriote Marc Gicquel, toujours coriace. "J'ai fait un bon match dans l’ensemble à part un jeu où j’ai moins bien servi. Je suis content. Je sais que je fais finale l’an dernier mais on s’en souvient moins que si on avait gagné le tournoi. Ce que je que je vais essayer de faire cette fois."

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ATP - Open de Moselle > PHM : "Je ne suis pas un petit garçon !"

Par Audrey Riou, samedi 26 septembre 2009 à 11:15



Interviewé par votre serviteuse installée à Metz depuis lundi, PHM est revenu sur les propos que son entraîneur Loïc Courteau nous avait tenus en mai. Une relecture de l'interview et un debrief des réponses de son coach ont fait s'ouvrir Paulo qui n'a qu'une envie, enfin s'affirmer.

Morceaux choisis :

A un moment Loïc Courteau dit que tu ne le regardes pas assez après les défaites que tu agis comme un petit garçon. C'est une discussion que vous avez déjà eu ?
Oui je me rappelle très bien ce moment de flottement en début d'année. Je perds et je me renferme. Loïc me l'a reproché. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. C'est moi qui perd, c'est moi qui suis frustré ! J'évolue sur ce point. C'est vrai qu'il m'a traité de petit garçon. Mais c'est faux, je peux vous l'assurer je ne suis pas un petit garçon !

(...)

Loïc exprimait la difficulté qu'il avait à te faire oublier le passé, ta manière de faire...
C'est vrai, j'ai encore des difficultés. Je ne pense pourtant pas être lent. Pour chaque joueur c'est long et difficile comme processus. Mais quand on a agit pendant 15 ans de la même manière et que ça marchait pas mal, on ne comprend pas que cela ne fonctionne plus. Apprendre à désapprendre m'a destabilisé en début d'année. Mais je comprends maintenant à quoi cela me sert. J'avance par déclics.

(...)

Un jour tu vas gagner Roland ?
Bien sûr, j'en suis persuadé. Un jour ça va passer. Il suffit d'une fois, il me faut juste une victoire, cette victoire. Je ne veux rien de plus (rires) !

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Monfils et Gasquet satisfaits

Tennis-ATP-Metz

Paul-Henri Mathieu (éliminé en demi-finales par Philipp Kohlschreiber) : «On est toujours déçu déçu de perdre en demies, aujourd'hui ça ne s'est pas joué à grand chose amis je crois que j'ai manqué un peu de jambes pour faire la difference dans les fins de set et passer au niveau supérieur. Je suis quand même content de ma semaine. Au niveau du jeu je me sens très bien donc c'est de bon augure pour la fin de saison. Il reste des gros tournois à disputer et ça se ferait du bien de bien jouer»

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Tennis - ATP - Lyon

Paul-Henri Mathieu, victorieux (7-6 [2], 6-2) de Leonardo Mayer : «J'ai réalisé un match solide. Ce n'était pas un grand match car ce n'est jamais évident de jouer un adversaire qu'on ne connaît pas. On ne sait jamais à quoi s'attendre, les débuts de match sont délicats. Mais j'ai réussi un bon deuxième set. Il me reste trois tournois, on serre les dents encore trois semaines pour ensuite se reposer. Je vais maintenant jouer contre Marc, ce sera un match difficile. Il sait tout faire, il a un bon premier service, il est très accrocheur, c'est un matcheur.»

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Tennis - ATP -Lyon

Paul-Henri Mathieu, défait par Marc Gicquel : «Le score est très sévère. Il a réalisé un très bon match, il a réussi beaucoup de coups gagnants et de mon côté, je n'avais pas de très bonnes sensations et j'ai commis beaucoup de fautes. J'avais moins d'energie aujourd'hui. c'était un peu un jour sans. Je manque de rythme, mais l'envie est là car je veux finir sur une bonne note.»

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M1000-Paris-Bercy > PHM : "Une douleur au mollet"

Par Pauline Dahlem, lundi 09 novembre 2009 à 17:04

Paul-Henri Mathieu est revenu sur son abandon au premier tour du BNP Paribas Masters alors qu'il était mené 7/6 3/0 par Viktor Troicki. "J'ai eu une douleur au mollet que j'ai ressentie d'un coup sur une course, donc c'est sûr qu'ensuite c'était difficile de continuer. C'est dommage, les jeux étaient serrés, j'avais quelques occasions de le breaker, je me sentais un peu plus solide que lui du fond du court donc ça se jouait vraiment pas à grand chose. Donc dommage de ne pas avoir pu faire un match plein pour voir le résultat."

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M1000-Paris-Bercy > Paulo dresse son bilan

Par Pauline Dahlem, lundi 09 novembre 2009 à 17:54

"Aujourd'hui je me demande même comment je fais pour finir l'année entre la 30ème et la 35ème place mondiale. j'ai fait une finale à Hambourg qui était un gros tournoi mais à côté de ça, c'est vrai que je n'ai pas fait grand chose. J'ai eu quelques pépins physiques que j'ai eu du mal à gérer. Voilà, c'était une année compliquée. L'année dernière j'étais au même classement, donc forcément on se dit qu'on n'a pas beaucoup progressé. c'est ça qui est un peu dommage. Je vais laisser passer quelques jours pour évacuer tout cela et ensuite les vacances vont faire du bien. Pour l'avenir, il faut vraiment que je me pose la question de savoir où je veux aller, quel but je veux atteindre pour vraiment me donner les moyens d'aller plus haut et de ne pas refaire une année comme celle qui vient de s'achever."

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Mathieu: "Je n'ai pas progressé"

Nouveau faux-pas pour Paul-Henri Mathieu dans une saison 2009 cauchemardesque. Le Strasbourgeois a été contraint à l'abandon lundi à Bercy, lors de son premier tour face à Viktor Troicki (7-6, 3-0, ab.)A l'heure des vacances, il se confie sur cette année sans éclat. A suivre dans la soirée au POPB Safin-Ascione et Grosjean-Ljubicic.


Paul-Henri Mathieu, la tête aux vacances et à la saison prochaine. (Reuters)

Paul-Henri, étiez-vous déjà blessé avant d'entrer sur le court ?
Non, j'ai ressenti une douleur en début de match et j'ai eu une douleur plus vive sur une course vers l'avant à 5-5. Je ne pouvais plus pousser sur ma jambe droite. J'ai très mal mais je ne sais pas encore ce que c'est puisque je suis venu vous parler avant de passer des examens.

On a l'impression que cet abandon pour conclure l'année est à l'image de votre saison...
Non car aujourd'hui c'est plus de la malchance. Sur la saison ce n'était pas ça. Ça a été difficile. Un peu plat. Il ne s'est rien passé en fait. Je me demande même comment je peux encore être 33e mondial. J'ai le sentiment de ne pas avoir progressé. J'ai connu quelques pépins physiques que j'ai eus du mal à gérer. C'est un peu dommage.

Comment l'expliquez-vous ?
Je n'ai pas encore eu le temps de prendre suffisamment de recul. Au cours de la saison, quand ça ne va pas, on essaie toujours de s'accrocher en attendant un déclic. Mais il n'est pas venu. On va pouvoir analyser ça maintenant.

Travaillerez-vous toujours avec Loïc Courteau l'an prochain ?
Je ne peux pas vous le dire pour le moment. On fera un bilan de l'année dans les prochains jours. Il faut que l'on fasse le programme pour 2010 et voir ce que l'on veut faire. Je dois me poser les bonnes questions. Quels sont les objectifs que je veux atteindre ?

N'est-ce pas finalement un soulagement que la saison s'arrête ?
Même pas parce que ça se termine par un abandon. J'aurais aimé partir en vacances sur une bonne note. C'est triste de finir comme ça. Là je vous parle à chaud mais dans quelques jours ça ira mieux. Je vais partir deux semaines et ça va me faire du bien, c'est évident.

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Paul-Henri Mathieu: «Parfois je me sens un peu seul»

Créé le 09.11.09 à 17h38

TENNIS - Après son abandon au premier tour de Bercy, le Français fait le bilan de sa saison sans relief...

De notre envoyé spécial à Bercy

Pour tous ceux qui n'ont aucune chance de terminer dans les 8 premiers mondiaux, une défaite à Bercy a une saveur particulière, celle du début des vacances. Pas une raison pour redonner le sourire à Paul-Henri Mathieu. Après une année sans titre et sans relief, Paulo a abandonné sur blessure face à Viktor Troicki qui menait alors 7-6, 3-0. Une nouvelle défaite au premier tour pour le Français de 27 ans qui stagne à la 33e place mondiale. Vivement 2010!

Que vous est-il arrivé lors de la deuxième manche?

En fait j'ai ressenti une douleur au mollet dès le début du match. Puis la douleur est devenue très vive à 5-5 dans dans le premier set. J'aurais sans doute dû arrêter à ce moment-là car j'avais vraiment mal.

Est-ce que ce dernier match est à l'image de votre saison?

Non. Aujourd'hui j'ai été malchanceux. Ma saison est différente. A part une finale à Hambourg, il ne s'est tout simplement rien passé. Tout a été plat. Je vais prendre quelques jours pour réfléchir à tout ça car tout au long de la saison, à chaque défaite, on se raccroche au tournoi qui vient. On se dit que l'on va réussir à renverser la situation. Le programme de l'année prochaine attendra. Je vais d'abord partir en vacances.

Avez-vous envie de prolonger votre collaboration avec Loïc Courteau?

Je vais me donner le temps pour y penser. C'est sûr que cette année a été compliquée. A partir du moment où tu ne progresses pas au classement ATP, c'est une saison ratée. Il faut vraiment que je me pose des questions sur les moyens de ma réussite.

Entre les anciens qui quittent le circuit et les jeunes qui émergent, n'avez-vous pas l'impression d'être coincé entre deux générations?

Ce n'est pas toujours évident. Les anciens jouaient depuis longtemps ensemble quand je suis arrivé. Les jeunes passent beaucoup de temps ensemble. C'est vrai que je me dis parfois que cela aurait été bien qu'il y ait deux-trois autres joueurs de ma génération. Ca permet sans doute de s'épauler dans les moments difficiles. Parfois on est un petit peu seuls...
M. Go. à Bercy

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«Triste de finir comme ça»

Nicolas Cerbelle (Sport24.com)
10/11/2009 | Mise à jour : 00:19


Paul-Henri Mathieu espère vivre une meilleure saison en 2010 Crédits photo : DPPI

Eliminé sur abandon par Viktor Troicki (7/6 3/0), Paul-Henri Mathieu en a terminé avec une saison au goût particulièrement amer.

A Bercy

Paul-Henri, quand avez-vous ressenti cette douleur au mollet droit ?
Paul-Henri Mathieu : Je l'ai sentie au début du match. A 5/5 sur une course, j'ai ressenti une douleur vraiment plus vive d'un coup. Ensuite, je n'arrivais plus du tout à pousser. Dès que je prenais appui sur la jambe droite, ça me faisait très mal. C'est dommage de ne pas avoir pu faire un match plein, car je n'étais pas trop mal jusqu'à 5/5 (…) Je ne connais pas encore la nature de ma blessure. Là, je sors de la douche.

Pourquoi alors avoir continué à jouer à la fin du premier set ? Vous pensiez pouvoir tenir le coup ?
Paul-Henri Mathieu : Oui, c'était bête ! J'aurais pu arrêter à 7/6…

On a l'impression que ce match est un peu à l'image de la saison que vous avez vécue…
Paul-Henri Mathieu : Non… là, je pense que c'est plus de la malchance. Sinon, c'est vrai que j'ai connu une saison difficile. C'est une saison un peu «plate», où il ne s'est rien passé. Aujourd'hui, je me demande même comment j'arrive à être classé entre la 30e et 35e place mondiale. A part ma finale à Hambourg, je n'ai pas fait grand-chose. Voilà, c'est dommage… Je n'ai pas encore eu le temps de prendre assez de recul pour analyser la situation.

Allez-vous continuer votre collaboration avec Loïc Courteau ? En avez-vous déjà parlé ensemble ?
Paul-Henri Mathieu : On n'a pas encore fait le bilan de l'année. Je pense qu'on va le faire dans les jours prochains. Il faut avant tout discuter, parler du programme de l'année prochaine et voir ensemble ce qu'on peut faire. Il faut vraiment que je me pose la question de savoir où je veux aller, que je me fixe des objectifs précis, pour aller plus haut et de par revivre une nouvelle saison galère.

Etes-vous soulagé que la saison se termine ?
Paul-Henri Mathieu : Même pas… On préfère toujours partir en vacances sur une bonne note. Quand on termine comme ça, on est presque triste de partir en vacances. Là, je suis déçu. C'est normal, je réagis à chaud. Je vais couper pendant quinze jours. Ce qui est sûr, c'est que ça ne va pas me faire de mal.

Pensez-vous que Jo-Wilfried Tsonga peut conserver son titre et se qualifier pour le Masters ?
Paul-Henri Mathieu : Je n'en sais rien. Je n'ai pas suivi sa saison d'assez prêt pour savoir comment il se sent en ce moment. Je pense que c'est plus à son entraîneur (Ndlr : Eric Winogradsky) qu'il faut poser cette question.

Pouvez-vous nous dire un petit mot sur la retraite de Fabrice Santoro ?
Paul-Henri Mathieu : Ça fait forcément quelque chose. C'est bizarre de se dire qu'on ne le croisera plus sur le circuit. C'est même difficile à croire. Il a vraiment fait une carrière exceptionnelle. Jouer aussi longtemps à ce niveau là, avec plusieurs générations de joueurs est quelque chose d'incroyable. C'est un personnage du tennis qui va manquer à tout le monde.

Pour votre part, vous vous situez entre deux générations. Est-ce une situation difficile à gérer ?
Paul-Henri Mathieu : Oui, ce n'est pas toujours évident. C'est parfois un peu dommage. Je me suis déjà posé la question. Je me sens parfois un peu seul. C'est dommage qu'il n'y ait pas eu un ou deux joueurs de plus de ma génération. On aurait pu s'épauler, s'entraider. J'ai commencé quand les anciens étaient au top. Là, je suis en pleine carrière pendant que les nouveaux arrivent.

Justement, un membre de la nouvelle génération, Richard Gasquet, passe devant le TAS cette semaine pour se défendre après son contrôle positif à la cocaïne…
Paul-Henri Mathieu : Cela paraît un peu aberrant, comme pour Xavier Malisse. Aujourd'hui, je pense que malheureusement la décision ne lui appartient pas. On peut juste croiser les doigts pour lui en espérant qu'il n'y ait pas une suspension supplémentaire. J'espère vraiment qu'il n'y aura pas de suite.

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ATP > Malcor : "Je crois au potentiel de Paulo

Par Pauline Dahlem, jeudi 26 novembre 2009 à 17:18

Olivier Malcor qui entraînera Paul-Henri Mathieu la saison prochaine, est revenu pour L'Equipe sur cette nouvelle collaboration.

"Arnaud Lagardère m'a dit que j'étais le premier choix de Paulo, et moi je crois en son gros potentiel. C'est un gars qui a du tennis et de la caisse. J'aimerais lui donner un profil à la Verdasco. Un mec qui finit 33ème en faisant une saison plus que moyenne, ça ouvre des perspectives."

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ATP > Paulo et son programme

Par Rémi Cap-Vert, mercredi 02 décembre 2009 à 10:00

Sur AOL Sport, Olivier Malcor, nouveau coach de Paul-Henri Mathieu, a fait le point sur le programme 2010 de son poulain.

"On part le 28 décembre sur Brisbane pour se préparer et ensuite jouer le tournoi. Ensuite, Paul-Henri ambitionne de ne pas jouer les semaines avant les Grands Chelems pour essayer de se préparer le mieux possible, ce qu'on va donc faire avant l'Australian Open. Ensuite, on a décidé de partir une semaine sur la tournée sud-américaine sur terre battue pour changer un petit peu de programmation. On ira donc faire trois tournois sur terre battue avant Indian Wells et Miami. En fait chacun a fait son programme de son côté et on est rapidement tombés d'accord. Il a l'objectif de bien jouer sur terre battue, une surface qui convient à son jeu. Il y a donc une vraie volonté commune là-dessus, notamment en prévision de Roland-Garros."

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ATP > Paul-Henri Mathieu : "Retrouver la base de mon jeu"

Par Pauline Dahlem, jeudi 17 décembre 2009 à 14:23

Interviewé en marge du Masters France de Toulouse, Paul-Henri Mathieu s'est confié sur ses principaux axes de travail en cette période de préparation, ainsi que sur son programme et objectifs pour l'année à venir.

Peux-tu nous parler de ton changement d'entraîneur ?
Olivier Malcor est quelqu'un qui a beaucoup d'expérience sur le circuit, il entraîne depuis déjà quelques années. En plus c'est une personne avec qui je m'entends bien, donc tout se passe très bien pour le moment.

Que travailles-tu en cette période de préparation ?
Olivier et moi, on est assez lucide sur les choses qu'on a à travailler. En fait l'objectif majeur est de retrouver la base de mon jeu que j'avais peut-être perdue ces deux dernières années.

Et justement, comment tu vois la base de ton jeu ?
Me sentir bien dans mes frappes, être costaud du fond, frapper fort. Être capable de très bien tenir l'échange quand ça va vite, être costaud en fait. Je veux également trouver de la régularité au service. C'était aussi un objectif l'an passé mais je n'ai pas toujours réussi à le mettre en place. En fait ce qui s'est passé ces deux dernières années, c'est que j'ai voulu axer mon jeu vers l'avant, venir au filet etc... Alors même si cela m'a permis de gagner en confiance au filet, j'ai un peu perdu le fil conducteur de mon jeu, sachant qu'en plus je ne suis pas un joueur naturellement attiré par le filet. Au niveau de ma préparation, cela s'est traduit par beaucoup de panier, pour reprendre confiance en mes frappes et retrouver de bonnes sensations physiques.

Quel est ton programme pour l'année prochaine ?
Je pars en Australie le 28 décembre. Je joue le tournoi de Brisbane puis je fais une semaine d'entraînement complète avant l'Open d'Australie. Je ne jouerai donc pas de tournoi la semaine précédent Melbourne.

Avec le recul, peux-tu nous parler de cette saison 2009 qui reste un peu sans saveur ?
C'est du passé. Une saison pleine de frustration en fait. Je n'ai pas pu développer mon jeu comme je le souhaitais. J'ai très souvent été embêté par des petites blessures qui m'empêchaient d'être à 100%. Et j'ai joué quand même. Si cela devait encore m'arriver, peut-être que je réfléchirais plus avant de prendre la décision de jouer malgré la douleur. Je finis 33ème à l'ATP. J'aurais préféré gagner un tournoi et terminer 50ème.

Tes objectifs pour 2010 ?
Gagner un titre. Ce sont les titres dont on se souvient quand on arrête. J'aimerais remonter au classement aussi, même si ce n'est pas ce qui a la plus grande importance. Mon programme sera un peu différent cette année. Je vais partir en Amérique du Sud en février pour disputer quelques tournois sur terre-battue, une surface que j'apprécie.

On dit souvent de l'Open d'Australie que c'est le tournoi du Grand Chelem le plus ouvert. Qu'en penses-tu ?
C'est le premier rendez-vous de l'année. Il faut retrouver des repères, et tous les joueurs n'y parviennent pas à la même vitesse. Certains ont besoin de plus de temps que d'autres pour reprendre le rythme des matches... Le tournoi se joue en extérieur, il fait chaud. Ce n'est pas évident pour les joueurs, sachant que cela fait un petit moment qu'ils ont l'habitude de jouer en indoor. Et c'est sûr que les premiers tours sont plus ouverts que dans les autres tournois. On a eu des finalistes surprises mais finalement peu de vainqueurs surprises. Il y a eu Johansson en 2002, mais je n'en vois pas d'autres. Personnellement c'est un tournoi que j'apprécie. J'y ai atteint par deux fois les huitièmes de finale.

Source

Mathieu, retour aux sources

Avec son nouvel entraîneur, Olivier Malcor, Paul-Henri Mathieu a décidé de revenir aux bases de son jeu, le jeu de fond de court et la qualité de frappes. Dans cette optique, il a choisi une programmation tournée vers la terre battue avec la tournée sud-américaine en février.

«Le meilleur des discours, c'est la simplicité et ne pas faire jouer le joueur contre-nature.» En une phrase, Olivier Malcor vient de résumer toute la problématique PHM. Ces trois initiales sont aussi réductrices que le discours ressassé sur le jeu de Paul-Henri Mathieu. Paulo doit jouer vers l'avant. Paulo doit monter davantage au filet... C'est mieux qu'une série de Martine. Tout le monde a son avis, décline le concept et finalement le principal intéressé s'y perd. Il est bien loin l'homme qui a tenu tête à Rafael Nadal à Roland-Garros en 2006 pendant 4h53'.

A la fin de la saison 2009, le Strasbourgeois est l'ombre du joueur de 2008, 12e mondial. Il n'a plus vraiment de plan de jeu, il cherche le point gagnant en deux ou trois frappes et il enchaîne les défaites, tête basse. «Sur le circuit, on disait : Paul-Henri Mathieu est hyper dangereux mais si on le tient il va donner 30 points dans le match. Je lui ai dit : ce n'est plus possible, raconte son nouvel entraîneur. Avec sa qualité de frappe et sa lourdeur de balle, il ne peut pas se retrouver à donner le match à son adversaire. Ce n'est plus possible. » Il faut donc remettre les pièces du puzzle aux bonnes places. Plus il se sent fort physiquement et solide du fond de court, moins il réfléchit et gamberge.

«Il faut que je retrouve les bases de mon jeu, c'est-à-dire frapper fort du fond en coup droit ou en revers, essayer d'être plus régulier au service et tenir longtemps du fond.»

Le 33e mondial a donc décidé de revenir aux fondements de son jeu : «Il faut que je retrouve les bases de mon jeu, c'est-à-dire frapper fort du fond en coup droit ou en revers, essayer d'être plus régulier au service et tenir longtemps du fond. Je les avais un peu perdues l'an dernier en raison de quelques blessures qui m'ont empêché de m'entraîner comme je le voulais. Cela m'a conduit dans une filière où je n'étais pas très à l'aise où je voulais jouer plus vite et j'étais moins bien physiquement. Je voulais abréger quelques échanges pour venir davantage vers l'avant. Cela m'a servi car je me sens plus en confiance au filet même si je ne suis pas un volleyeur naturel. Mais en faisant cela, j'ai perdu le fil conducteur de mon jeu. J'ai perdu confiance en mes points forts.» Avant de jouer vers l'avant, il a besoin de se rassurer sur son fond de jeu.

Le duo s'attelle donc à travailler les points forts à coup de séances de panier qui peuvent aller jusqu'à 3h15 ! Mais il faut que le physique tienne car l'Alsacien souffre d'une pubalgie et s'est blessé au genou à Toulouse. «Je reste persuadé que si son fond de jeu est performant grâce à sa qualité de frappe, il va se retrouver à jouer vers l'avant», martèle son coach qui a donc choisi des schémas de jeu simples. Dans cette optique, Paul-Henri Mathieu opte pour une nouvelle programmation axée sur le jeu sur terre battue pour poser son jeu. En février, il choisit donc la tournée sud-américaine sur terre battue à la place des tournois indoor en Europe. «Je suis vraiment agréablement surpris, se réjouit Olivier Malcor. S'il arrive à remettre le puzzle en place, je suis persuadé qu'il y a des choses intéressantes qui vont se passer.» Dans le passé, on trouve parfois des solutions pour le futur.

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Paul-Henri Mathieu > Absent jusqu'à Indian Wells

Par Pauline Dahlem, dimanche 07 février 2010 à 12:43

Paul-Henri Mathieu a déclaré forfait pour l'ensemble de la tournée sud-américaine. Souffrant d'une pubalgie depuis la fin 2009, l'Alsacien a seulement pu recommencer à taper la balle du fond de court il y a quelques jours. Il reprendra la compétition à Indian Wells. "Je pense que cette coupure va me faire du bien. A la fois dans l'envie et la fraîcheur mentale, ainsi que pour le physique. J'ai eu une préparation spécifique, je ressens déjà des effets bénéfiques, notamment pour mes appuis" déclare-t-il au quotidien L'Equipe.

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