Dinara Safina (RUS)



Residence: Monte Carlo, Monaco
Date of Birth: April 27, 1986
Birthplace: Moscow, Russia
Height: 5' 11 1/2'' (1.82 m)
Weight: 154 1/2 lbs. (70 kg)
Plays: Right-handed (two-handed backhand)
Status: Pro (2000)

Safina continue

La Russe Dinara Safina s’est qualifiée pour les 8es suite à sa victoire sur l’Autrichienne Sybille Bammer (4/6 6/1 6/0).

Dinara Safina continue sa route à Miami. Après avoir cédé le premier set à Sybille Bammer, la Russe a déroulé (4/6 6/1 6/0). Au tour suivant, elle retrouvera Ana Ivanovic ou Lindsay Davenport.

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Interview de Dinara Safina
mercredi 4 juin 2008

Q. Bonjour, quand vous avez cette balle de match contre vous, dans le deuxième set, avez-vous repensé au match contre Maria Sharapova ?

R. Non, pas vraiment. Je n'avais pas cela à l'esprit. J'ai continué à jouer, tout simplement. Mais je ne sais pas, dans ce match-là, je peux vraiment dire qu'elle m'a donné un point gratuit sur la balle de match, et là, je me suis dit : "Très bien, je suis toujours dans le match, alors je vais continuer à me battre, à jouer, je vais voir ce que je peux faire.".

Q. Qu'est-ce que cela fait de jouer sur deux matches à suivre, et d'être à chaque fois à un point du match contre soi, puis de revenir et de gagner ?

R. Je peux vous dire que quand vous êtes sur le court, ce n'est pas franchement facile de revenir à chaque fois, et quelquefois c'est trop tard. Mais c'est ainsi que ça s'est passé cette fois-ci. J'ai joué pas mal sur le premier set, sur certains moments elle était très présente. J'ai fait quelques fautes. Ma balle sortait, mais elle était très proche de la ligne, et elle jouait très bien.
Je me suis dit : « Essayons de faire quelque chose d'autre, puis j'ai finalement changé complètement mon jeu. »

Q. Contre Sharapova, et dans ce match, vous n'avez pas commencé à attaquer aussi fort que vous le pouvez, avant d'être au pied du mur, avant d'être dans le deuxième set avec une balle de match contre vous.

R. Non, je ne dirais pas ça. Avec Maria, j'étais beaucoup plus agressive. Aujourd'hui, je sais qu'elle était très en confiance sur son jeu de fond de court.
Ce que j'attendais, c'était la possibilité de lui donner sa punition, et c'est ce que j'ai commencé à faire à partir de 5/2. Ce n'est pas mon jeu, mais c'est parfois comme ça qu'on gagne un match.

Q. Aviez-vous confiance dans votre physique au point de vous dire : « Très bien, je vais jouer deux matches comme ça, je vais me mettre un petit peu sur la défensive, parce que je sais que j'aurai le dessus physiquement » ?

R. Oui, j'ai beaucoup travaillé ma condition physique. Ce n'est pas un avantage, mais c'est vrai que je me dis que si je dois faire quelque chose de plus, mon physique me le permettra. S'il faut courir, OK, je cours.
C'est vrai que c’est agréable de se dire, au fond de soi-même, « je suis en mesure de changer de jeu, parce que physiquement, je suis toujours là. »

Q. Félicitations, bien entendu ! Y a-t-il un point dans le match contre Sharapova et aujourd'hui, ou vous vous êtes dit, « Ca y est, c'est fini, je prends mes sacs et je quitte Paris » ?

R. Que voulez-vous dire ?

Q. Parce qu'à 5/2, dans les deux cas, je ne peux pas m'empêcher de penser que quelque part, dans votre esprit, à un moment, vous vous êtes dit, "Ca y est, c'est fini."

R. Je ne pense pas que ce soit à 5/2, peut-être quand elle a eu une balle de match sur mon service… Là, je me suis sentie un peu déçue, et je me suis dit : « Zut, c'est mon service, c'est une balle de match », puis elle a été sauvée ! Tout à coup, elle a commencé à se sentir un petit peu fatiguée, je me suis alors dit : "OK, tu es fatiguée, je vais te faire courir !" C'est comme ça que j'ai gagné aujourd'hui.

Q. Dinara, pour vous, est-ce une grande victoire, une belle réussite d'atteindre les demi-finales, par rapport à vos autres tournois en Grand Chelem ?

R. C'est effectivement une percée, parce que j'arrive en demi-finales. C'est la première fois, et j'espère bien continuer à progresser.

Q. Que Pensez-vous de votre tennis cette année, par rapport aux autres tournois que vous avez disputés ? Notamment, vous avez pu sauver deux matches sur des balles de match.

R. Les autres Grands Chelems, j'ai quelquefois été très déçue. Sur le deuxième tournoi que j'ai joué cette année, je menais, j’étais sur le point de conclure le jeu, et je n'ai pas réussi à conclure.
Vous savez, combien de fois je n'ai pas eu de chance, je menais 40-0, et je n'arrivais pas à conclure un jeu... J'étais toujours là, jour après jour, en train de rentrer sur les courts, en me disant : « Garde le moral, si tu perds, tu vas continuer à travailler. »
Je pense que cela a payé aujourd'hui, c'est le travail que j'ai réalisé au quotidien qui paie aujourd'hui.

Q. Vous avez revécu le même jeu aujourd'hui, par rapport à cette adversaire, parce qu'elle était très similaire à Sharapova. Vous vous êtes dit : "Ca y est, ça recommence !" ?

R. Vous savez, une fois que vous avez vécu une telle expérience, vous vous dites : « Pourquoi pas une deuxième fois… ». Tant que le match n'est pas fini, à 5/2, c'est vrai qu'elle avait un double break pour elle, mais je savais qu'il fallait que je me batte sur chaque point, et que je continue à me battre.

Q. Après les trois matches de Berlin, où vous êtes à chaque fois revenue dans le match alors que vous étiez menée, des choses ont changé car maintenant, ce sont cinq grands matches que vous avez gagnés, alors que vous étiez à chaque fois menée un set à zéro.
Qu'est-ce qui a évolué le plus chez vous, votre mental ou votre physique ?

R. Mon physique. Auparavant, si je perdais un set contre les plus grandes joueuses, c'était très difficile pour moi mentalement, mais également physiquement de revenir.
Or maintenant, au niveau physique, je me dis "S'il faut encore que je joue deux autres sets d'une heure chacun, je suis capable de le faire.".
Quand on sait que physiquement on est capable de faire ça, alors évidemment, mentalement c'est plus facile. Parce qu'on sait qu'on en a toujours sous le coude. On n'est pas en train de se dire "Non, non, c'est trop dur de jouer encore deux jeux".
Là on se dit, « Si je dois faire ça, ça et ça, ça va le faire ! »C'est donc physiquement, je pense, qu'est le changement.

Q. Avez-vous toujours su que votre heure viendrait sur un tournoi du Grand Chelem ?

R. Y croire ? Si je n'y avais pas cru, je ne jouerais plus aujourd'hui. Si je joue, c'est que j'ai toujours cru que je pouvais mieux jouer. J'ai toujours cru que je pouvais m’améliorer.
Il me manquait à chaque fois quelque chose. Soit c'était au niveau physique, soit c'était au niveau mental. En fait, il fallait que je réussisse à rassembler toutes les cartes, que je sois forte mentalement pour contrôler mes émotions, que je sois forte physiquement.
Je sais qu'il me reste encore des choses à travailler pour améliorer encore mon niveau de jeu. C'est tout.

Q. Parlez-nous un petit peu de l'importance qu'a eu votre maman dans votre carrière ?

R. Non, ce n'est pas mon entraîneur, ce n'est que ma maman. J'ai un entraîneur.

Q. Et Marat, votre frère, a-t-il vu le match ?

R. Il n'était pas là, mais m'a envoyé un texto.

Q. Pouvez-vous nous dire ce qu'il a mis dans le texto ?

R. "Bravo, bien joué".

Q. Vous souvenez-vous des demi-finales jouées par Marat, dans les tournois du Grand Chelem ?

R. Je me souviens de son match contre Roger en Australie. Je me souviens, parce que c'était un match extraordinaire, je me souviens avoir pleuré, parce que ce match était très beau à voir.
Nous étions à Moscou, il a fallu qu'on rentre sur Monaco, qu’on prenne l'avion, et à l'aéroport, tout le monde était en train de regarder le match, c'était vraiment sympa.

Q. Pour vous, est-ce que « impossible » ne fait pas partie de votre vocabulaire ?

R. Ecoutez, oui, maintenant je pense que je peux le dire. "Impossible" ne fait pas partie de mon vocabulaire !

Q. A ce tie-break vous sembliez fatiguée après ces échanges très longs. En réalité, quel était votre niveau de fatigue ?

R. Je pense qu'elle aussi était fatiguée. Si elle avait été un peu plus fraîche physiquement, elle aurait pu me prendre à ce moment-là. On était à 3/0, et le jeu d'avant, sur la balle de set, ça a été un jeu très long. Je n'arrivais d'ailleurs plus à respirer !
Si elle avait été un peu plus fraîche physiquement, et si elle m'avait imposé deux autres échanges très longs, ça aurait été très difficile pour moi.
Mais elle m'a donné des chances, elle m'a donné des opportunités. Vous savez, quand ce sont vos émotions, quand vous avez le feu dans le sang, vous ne pensez plus à votre condition physique.

Q. Au moment de la balle de match, quand vous faites la double faute et qu'elle a deux balles de match dans la raquette, à 3/5... Qu'est-ce qui vous est arrivé ?

R. J'ai tout simplement suffoqué !

Q. Ensuite, elle rate son retour, vous vous êtes dit : « Ca y est, je revis » ?

R. C'est exactement ce que j'ai ressenti, parce qu'une double faute... Je n'ai ni sauté ni rien du tout, mais à 5/0, pareil, mon service ne passait pas, et le sien passait très bien, et moi, je n'arrivais pas à frapper mon service, alors que d'habitude je les frappe. Là, non, je n'y croyais pas...

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Interview de Dinara Safina
vendredi 6 juin 2008

Q. Comment vous sentez-vous aujourd'hui, après vos longs matchs ?

R. Après ces deux matches difficiles et celui d'hier qui était plus facile, j'ai pu véritablement me remettre, et j'étais bien physiquement, ça va.

Q. Comment as-tu amélioré ta condition physique, et quelle est l'influence de ta condition physique sur ton jeu ?

R. Je travaille très dur, et c'est vrai que la condition physique est très importante pour moi. J'ai trouvé un nouveau préparateur physique, c'est ce que je recherchais. J'ai travaillé d'arrache-pied. Avant Berlin, j'ai commencé le travail avec mon nouveau préparateur physique.

Q. Cela fait deux ans que tu n'as pas joué Ana ; c'était au Canada. On sait que c'est une joueuse différente maintenant, mais toi, es-tu une joueuse différente ?

R. Cela fait deux ans que nous n'avons pas joué ensemble, nous avons travaillé sur nos faiblesses et avons amélioré nos points forts, bien évidemment, nos coups forts.
En fait, j'ai essayé de trouver un entraîneur qui pouvait m'aider à gommer mes faiblesses, et à améliorer mes coups forts. Je me déplace mieux sur le court, je suis plus véloce. Je ne sais pas, mais, je me sens très en confiance sur le court aussi.

Q. Dinara, j'ai parlé avec ta mère, qui m'a dit que tu as davantage de conviction, tu te contrôles mieux sur le court et que tu t’es un peu calmée.

R. Oui, je suis d'accord. Je suis une fille émotive, et j'ai effectivement pu gérer mes émotions. Si le match ne tourne pas en ma faveur, il faut que je trouve des solutions. Par le passé, je me disais : « Je joue de malchance, je ne peux pas faire ci, pas faire ça... » Je n'essayais pas de trouver des réponses, mais maintenant, c'est différent, quand cela ne marche pas, je me dis que je vais trouver des solutions, notamment dans un match où je ne joue pas à mon meilleur niveau.

Q. Tu as sauvé à deux reprises des balles de match, cela a-t-il une influence sur ton mental ? Tu aurais pu perdre ces matches.

R. Comme je l’ai dit auparavant, même si j'étais mené un set et 5/2, j'aurais peut-être pu me décourager, mais ce n'est plus le cas maintenant.
Et par le passé, je ne me serais pas battue, je n'aurais pas joué, mais maintenant c’est différent, je me suis dit cette année qu'il fallait que je m'accroche, qu'il fallait jouer des coups supplémentaires, et mettre en place une tactique différente. Je cherche donc toujours des solutions !

Q. Tu as dit quelque chose hier, tu as dit que ton frère qui est en Angleterre ne viendrait pas à Paris. C'est peut-être le plus grand moment de ta carrière tennistique, l'Angleterre n'est pas loin de la France, pourquoi Marat ne viendra-t-il pas demain ? Pourquoi n'assiste-t-il pas à ta finale de Grand Chelem ?

R. Je n'en sais rien, peut-être va-t-il venir et n'a-t-il rien dit, peut-être aurais-je une bonne surprise. J'adore quand il vient me voir.
Mais lorsque je le regarde jouer, je suis très nerveuse, et j'imagine que c'est pareil pour lui quand il me regarde jouer.

Q. Dinara, ta mère a dit que, tout au long de ta carrière, elle t'a prodigué des conseils différents de ceux de Marat, parce que le tennis féminin et le tennis masculin sont très différents. As-tu ressenti cela ? Elle a aussi dit que tu devrais attendre un peu avant de gagner, alors que Marat, lui, l’a emporté tout de suite ?

R. Je ne l'ai jamais entendue dire cela. Je n'ai jamais entendu ma mère dire cela. En tout cas, elle ne m'a jamais dit cela.

Q. Lorsque ton frère a remporté l'US Open, tu avais 14 ans. T’en souviens-tu ?

R. En fait, je n'ai même pas regardé la finale. Il était aux Etats-Unis et moi je vivais en Espagne. Je crois que l'on ne recevait pas la chaîne pour regarder le match. En fait, des amis nous ont appelés et nous ont informés du score. Et moi, je dormais déjà, parce qu'il était tard. Mais j'ai vu ce match en vidéo, c'est un match incroyable. La façon dont il a joué, Marat, est absolument exceptionnel.

Q. Jusqu'à cette semaine, on se souvenait de 2004, où Marat avait baissé son short.

R. Je ne l'avais pas vu en direct, mais maintenant, avec YouTube, j'ai pu voir cela, je l'ai vu deux fois ! Marat est un homme de spectacle, c'est pourquoi les gens aiment venir le voir. Il fait souvent le show, il est authentique sur le court.
S'il a des émotions, il ne va pas les cacher. Marat est comme cela. Je crois que c'était un point qui était très long. En fait, il avait tout fait pour gagner le point. Il avait tout fait pour gagner le point, et finalement il a décidé de baisser son short !

Q. Avez-vous la même personnalité ?

R. C'est vrai que, parfois, je ne me comporte pas très bien, il m'arrive parfois de casser des raquettes ou de dire des mots d'oiseau sur le court, mais c'est ma façon d'être. Je ne veux pas cacher ma personnalité, les gens doivent m'aimer comme je suis.
Je suis ce que je suis, c'est tout !

Q. C'est vrai qu’Ana Ivanovic a commis beaucoup de fautes directes, mais elle a aussi frappé beaucoup de points gagnants. Quelle va être la meilleure tactique à utiliser contre elle ?

R. Il ne faut pas compter sur ses fautes directes, parce que ce n'est pas la bonne tactique à employer.
Comme je l’ai dit, il faut que je sois sur le court, que je me concentre sur moi-même, que je joue mon jeu, parce qu’il va falloir dominer les points, prendre l'ascendant sur l'adversaire.
C'est une joueuse qui aime être agressive, et, moi aussi, j'aime être agressive. Il faudra être plus agressive qu’elle, et bien évidemment, il faudra conclure les points pour l'emporter.

Q. C'est une nouvelle expérience pour toi. Il va falloir que tu maîtrises tes nerfs. Si tu l'emportes, tu sais comment tu vas célébrer tout cela ? Vas-tu sauter de joie, par exemple ?

R. Bien évidemment, c'est une nouvelle expérience pour moi, je ne vais pas penser à cela maintenant. Je vais parler du match avec mon entraîneur. Vous savez, ces deux semaines ont été extraordinaires. Il faut que je gravisse un échelon supplémentaire. Je vais donner tout ce que j’ai, et puis, après le match, on se sert la main, et on se dit, j'ai tout fait...!! Et puis, le meilleur va gagner, ou la meilleure va gagner.

Q. Tu as dit que Marat dit des noms d'oiseaux parfois sur le court, toi aussi... D'où vient tout cela, de ta mère ou de ton père ?

R. De mon père. Quand il joue au foot, même si c'est pour s'amuser et qu'il perd, il est en colère ! On a beau lui dire que c'est un match amical, il est en colère et veut gagner.

Q. Hier, tu as très bien retourné le service de Svetlana. Tu as pu rentrer dans le court et attaquer. Est-ce plus difficile ou moins difficile de lire le service d'Ana ? Peux-tu lire les trajectoires d'Ana si bien que tu puisses être agressive ?

R. Cela vient de l'état d'esprit. Si dans votre état d'esprit vous voulez être agressive, vous allez bouger, regarder davantage la balle, parce que vous savez qu'il faudra saisir la chance, donc être agressive !

Q. Penses-tu qu'elle a un avantage léger parce qu'elle a de l'expérience, notamment l'expérience de finales de Grand Chelem ?

R. On verra demain !

Q. Depuis Berlin, tu as battu 6 adversaires sur 7 qui sont parmi les dix meilleures joueuses mondiales. A Berlin, as-tu senti que les choses tournaient mieux, ressentais-tu que cela allait arriver ?

R. Non, pas vraiment, vous savez, je me suis dit que j'allais prendre match après match, et que j'allais jouer mon jeu. Je sais que si je joue mon jeu, et que je perds, je gravis un échelon, parce que je me dis que j'ai tout fait pour gagner le match, et puis, je peux corriger les erreurs...
Mon jeu est fait d'agressivité, et donc, j'ai pris match par match, et je me concentrais sur moi même, et non sur l'adversaire. C'est l'optique que j'ai adoptée. Sur le court, je prends match après match, et point par point.

Q. Tu demandes des balles particulières aux ramasseurs de balles, est-ce parce que tu es superstitieuse ?

R. Si vous perdez le point, vous ne voulez plus de la balle ! Ce sont des choses stupides... Et si vous avez gagné un point avec une balle, vous voulez la même balle, parce que cela vous porte chance.

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Ivanovic couronnée à Paris

Ana Ivanovic, future N.1 mondiale et finaliste en 2007, a remporté son premier Grand Chelem à Roland-Garros. La Serbe a battu en deux sets Dinara Safina au cours d'une finale intense. Elle devient la 36e joueuse à remporter un titre du Grand Chelem.

Ana Ivanovic (SER/N.2) bat Dinara Safina (RUS/N.13) 6-4, 6-3

L'histoire du tournoi dames 2008 a trouvé une belle conclusion. Battue en finale l'an dernier par Justine Henin, Ana Ivanovic a reçu ce samedi le trophée des mains de la Belge. Battue par Maria Sharapova en finale de l'Open d'Australie, la Serbe a vaincu Dinara Safina en deux sets, au cours d'un match intense et remporté ainsi son premier titre du Grand Chelem. Dans deux jours, elle deviendra la première N.1 mondiale serbe, 17 ans après l'avénement de la Yougoslave Monica Seles. Elle rejoint ainsi Novak Djokovic dans le récent panthéon du sport de son pays, où elle a commencé à jouer, il y a 16 ans (elle en aura 21 en novembre).

Dinara Safina a eu le mauvais rôle dans ce dernier match du tableau. Celui que tenait Ana l'année dernière. Elle était invaincue sur terre battue, elle a effacé du tableau des joueuses dangereuses, mais son manque d'expérience a pesé lourd dans les moments cruciaux. Elle a gaspillé ses forces à revenir à courir après le score. Malgré de formidables dispositions dans l'échange, elle n'a pas assez bien servi pour se mettre à l'abri des coups de boutoir adverses. Breakée dès le premier jeu, elle a progressivement retrouvé son rythme en première balle pour finir avec un pourcentage au moins égal à celui de son adversaire, non sans perdre de l'influx sur ses nombreuses doubles fautes (5 au total).

Safina : "Ces come-backs sont épuisants"

Comme les six dernières finales dames des Internationaux de France, la finale s'est jouée en deux sets. Avec un tel score, on ne pouvait cependant pas demander beaucoup plus aux deux joueuses. Elles ont toutes les deux donné le maximum de leur tennis. Coup droit contre coup droit. Frappes frontales ou décroisées d'Ana et lifts lourds et croisés de Safina. Comme souvent lors des matches féminins, ce sont les serveuses qui ont eu la pression. C'est d'ailleurs sur un retour-volée qu'Ivanovic a obtenu son double break (4-1) dans la première manche. Safina exprime alors toute sa frustration.

Le tennis volontaire, "agressif" pour reprendre le terme que la Russe n'a eu de cesse de rabâcher toute la quinzaine, est au niveau de l'enjeu. Elle débreake deux fois (4-4), craque dans la foulée sur son engagement et donne tout pour échouer d'un rien lors d'un jeu interminable (6-4). Dans la seconde manche, le scénario va se répéter mais sans les débreaks. Safina a perdu son engagement au troisième jeu et malgré plusieurs jeux interminables et terriblement disputés, elle n'a jamais pu refaire son retard. Le sixième jeu dure près de dix minutes. Le septième près d'un quart d'heure. Les deux joueuses se parlent beaucoup. Safina éructe, Ivanovic se plie en deux de rage. "On a toutes les deux été très nerveuses" , a avoué ensuite la Serbe. "Je suis tellement contente d'avoir pu garder ma maîtrise jusqu'à la fin." C'est pourtant elle qui s'impose après 1h38 de jeu. Cette fois-ci, sur la balle de match, elle tombe à peine à genoux pour une ultime révérence sur le central.

LES REACTIONS DES JOUEUSES

Dinara Safina : "J'ai essayé de revenir dans le match (comme contre Sharapova et Dementieva), mais cette fois-ci je n'avais plus le même feu en moi. J'étais fatiguée mentalement et physiquement. Si j'avais été plus fraîche ça aurait été différent. J'ai trop donné contre Maria (Sharapova) et Elena (Dementieva). Ces come-back prennent beaucoup d'énergie. J'étais un peu nerveuse, mais en entrant sur le court je me suis sentie bien."

"Si quelqu'un m'avait dit en début d'année que j'allais gagner un Tier 1 (Berlin) et faire une finale de Grand Chelem, je l'aurais pris pour un fou. Mon coach croyait en moi et m'a dit de continuer à travailler. Il m'a poussée tous les jours et je le remercie pour ça. Je dois être plus exigeante avec moi-même pour progresser. Marat n'était pas là. J'ai pensé qu'il pourrait peut-être venir, mais finalement il n'est pas venu."

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14e jour - Interview de Dinara Safina - samedi 7 juin 2008

Interview vidéo

Q. Penses-tu que la clef du match a été ton service, ta nervosité ? Que s'est-il passé ?

R. Oui, en règle générale, j'arrive à gagner beaucoup de points avec mon service, mais déjà, au départ, j'avais des problèmes avec mon service contre Maria Sharapova, puis contre Elena, je n'ai pas très bien servi. Mon service m'a fait défaut.

Q. Lorsque tu étais menée 5/3, avec un set de retard, tout le monde pensait que tu allais faire un retour fracassant, comme la dernière fois. Qu'en penses-tu ?

R. J'ai essayé cette fois-ci, mais je n'avais pas la puissance de feu des matches précédents. J'étais fatiguée mentalement, fatiguée physiquement. Même si je voulais aller de l'avant, mon cœur n'y était pas.

Q. Ce matin, comment t’es-tu sentie ? Etais-tu nerveuse, fébrile ?

Q. J'étais quelque peu nerveuse, mais lorsque j'ai foulé le court, je me suis bien sentie. Mais comme je l’ai dit, je manquais de fraîcheur. C'est vrai que j'ai passé beaucoup trop d'heures sur le court, lors des matches contre Elena et Maria. C'est vrai que, lorsque vous renversez la vapeur, ce qui était le cas dans ces matches-là, cela vous pompe votre énergie. J'ai manqué beaucoup de coups, je n'ai pas suffisamment collé à la balle. Elle avait davantage de fraîcheur. Ce que j'aurais dû lui faire, c'est finalement elle qui me l’a fait.

Q. C'est une première finale de Grand Chelem. Comment résumes-tu tout cela ?

R. Si on m'avait dit, au début de la saison, que je pourrais atteindre la finale d'un tournoi de Grand Chelem, j'aurais répondu "Vous plaisantez ou quoi ?". Tout comme si on m'avait dit « Tu peux gagner le tournoi de Berlin », j'aurais répondu "Vous plaisantez !". Mais mon entraîneur, qui crois en moi, m'a dit « Tu es une bonne joueuse, continue à travailler. On doit améliorer certains détails de ton jeu, mais on y arrivera. »

Mon entraîneur m’a poussée jour après jour. Je veux le remercier pour cela, je lui suis très reconnaissante. J'ai atteint la finale, et je tirerai les enseignements de cette finale. Je vais maintenant travailler d'arrache-pied. Il faut que je sois plus dure avec moi, mais dure dans le sens d'être perfectionniste. Et puis, il faut aller de l'avant.

Q. Justine t’a dit quelque chose pendant la cérémonie ?

R. Elle m'a dit d'aller de l'avant, mais je ne vais pas m'arrêter là, je vais travailler d'arrache-pied.

Q. Marat n'était pas là ?

R. Je pensais qu'il allait venir, mais finalement, il n'est pas venu.

Q. Etais-tu surprise de voir Justine Henin aujourd'hui ? Tu le savais ?

R. Non, je ne le savais pas, mais avant d'entrer sur le court, je l'ai vue à la télé. Elle a gagné quatre fois le titre ici, elle mérite donc d'être là !

Q. La présence de Justine Henin a-t-elle eu un impact sur ton jeu ?

R. Pas du tout, ou en tout cas pas vraiment !

Q. Quel est maintenant ton objectif, Dinara, pour Wimbledon et le reste de la saison ?

R. L'objectif est de rester en bonne santé, puis de continuer à travailler comme je l'ai fait jusqu'à maintenant, de donner 100 % de moi-même, tous les jours. C'est ce que je fais. L'important, c'est la santé. Si vous êtes en bonne santé, tout va bien. Mais si vous n'avez pas une bonne santé, il est difficile d'atteindre vos objectifs. Mais il faut profiter de la vie, l'apprécier.

Q. Peux-tu nous parler du dernier jeu du premier set ? Tu revenais, puis d'un seul coup, elle a passé la vitesse supérieure.

R. J'étais menée 0/30 sur son service, et j'ai pu revenir. Mais j'ai donné des points gratuits, trop de déchets ! Le premier point sur mon service, 40/A ; ensuite, j'ai pu revenir à 30/A, mais à ce moment-là, elle a serré le jeu, et là, je pense que j'aurais dû me concentrer sur le jeu. Et même à 5/A, il y a eu 0/15, 15/30, balle de break, une autre balle de break. Je n'étais pas agressive. Je savais où elle allait servir, mais j'arrivais sur la balle avec trop de lenteur. En fait, je n'exerçais pas de pression sur son service.

Q. Etait-ce de la nervosité ou de la fatigue ?

R. C'était de la fatigue, parce que je voyais où la balle allait arriver, mais je n'arrivais pas véritablement à me concentrer.

Q. En tant que joueuse, tu as déjà remporté un tournoi du Grand Chelem en double. Vas-tu te concentrer sur le double ou privilégier le simple ?

R. Il faut attendre, Dieu seul le sait, mais si je continue à faire des progrès en simple, je vais arrêter de jouer en double ! Vous savez, je suis une joueuse de simple, pas une joueuse de double. Je voulais jouer au moins les doubles, afin de travailler sur des points spécifiques. Mais je pense qu'en simple, j'ai déjà de bonnes bases. Je dois améliorer un petit peu mon travail en simple, et surtout, aller de l'avant.

Source

Safina qualifiée

20/06 15h45 - Tennis, WTA, s'Hertogenbosch

Dinara Safina s’est qualifiée pour la finale du tournoi de s’Hertogenbosch en dominant Elena Dementieva.

Dinara Safina poursuit sa belle saison. La Russe accède à la finale du tournoi de s’Hertogenbosch après sa victoire sur sa compatriote, Elena Dementieva (6/3 6/2). En finale, Safina sera opposée à Tamarine Tanasugarn.

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Safina surprise

21/06 14h13 - Tennis, WTA, s'Hertogenbosch

Tamarine Tanasugarn a remporté le tournoi de s’Hertogenbosch en dominant Dinara Safina.

Tamarine Tanasugarn a créé la surprise à s’Hertogenbosch. La Thaïlandaise, issue des qualifications, a remporté le tournoi néerlandais en dominant en finale Dinara Safina (7/5 6/3). C’est le deuxième titre de la carrière de Tanasugarn après sa victoire à Hyderabad en 2003.

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Safina, deux de chute



En finale pour la troisième fois de suite sur le circuit, Dinara Safina n'a pas réussi à remporter le tournoi de 's-Hertogenbosch. Comme à Roland-Garros il y a quinze jours. La Russe a buté sur la Thaïlandaise Tamarine Tanasugarn, qui a décroché son 2e titre en carrière après un parcours étonnant.

WTA 'S-HERTOGENBOSCH - Finale

Tamarine Tanasugarn (THA/Q) bat Dinara Safina (RUS/N.3) 7-5, 6-3

Sensation aux Pays-Bas! Alors que le public néerlandais s'apprêtait à voir triompher Dinara Safina pour la seconde fois de la saison, ce fut Tamarine Tanasugarn qui vola la vedette à la Russe après une victoire en deux sets sans appel. La Thaïlandaise décroche son second titre en carrière, après un premier décroché à Hyderabad en 2003. Une victoire étonnante, lorsque l'on sait que Tamarine est 85e mondiale et est issue du tableau des qualifications !



La lauréate du jour, 19e mondiale courant 2002, bat sa cinquième Top 10 de sa carrière, dont la troisième sur gazon après Nathalie Tauziat (N.10) à Eastbourne en 2001 et Amélie Mauresmo (N.6) à Wimbledon de la même année... Sa dernière performance de ce genre remontait, pour elle, à l'US Open 2003 où elle prit la mesure de Daniela Hantuchova (N.9) au 3e tour. "Peut-être que ce match a été difficile à jouer pour Safina : elle est tête de série et a été obligée de jouer tard tous les jours", relativisait la vainqueur du jour. "J'ai eu vraiment beaucoup de chance."

Pour Safina, le fiasco continue. Après sa finale remportée à Berlin, la Russe, 9e mondiale, échoue en finale pour la seconde fois en quinze jours après Roland-Garros. "Je crois qu'il va falloir que j'oublie ce match très vite, car j'ai joué un tennis sympa tout au long de la semaine", se laissait dire Safina à la fin du match. Déjà finaliste à Eastbourne l'an passé face à Michaella Krajicek, la soeur cadette de Marat Safin ne sera pas parvenue à se rassurer avant d'entamer Wimbledon au 1er tour face à la Taïwanaise Yung-Jan Chan. Tanasugarn sera, quant à elle, opposée à la Tchèque Petra Cetkovska, découverte à Roland-Garros.

Eurosport

Safina: "Ton frère est en train de gagner"

Vendredi, 27 Juin 2008 10:57 Xavier Alloy

Après sa victoire sur Su-Wei Sieh au deuxième tour de Wimbledon, Dinara Safina est revenue sur le match... de son frère Marat Safin qui a terrassé le Serbe Novak Djokovic un jour plus tôt: "Je finissais l'entrainement quand deux filles sont venues vers moi en disant: "Ton frère est en train de gagner". Gagner quoi? un set? Elles m'ont répondu: "Non deux sets et un break dans le troisième". Je suis alors allée sur le court pour voir le match, et il était à 5-2 avec une balle de match. C'était une belle surprise. Mais je ne vais plus le regarder jouer, je suis superstitieuse." a raconté la Russe en conférence de presse.

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Wimbledon - Dinara Safina sortie dès le troisième tour

28.06.08 | 22h17

La Russe Dinara Safina a confirmé son peu de goût pour l'herbe en se faisant sortir samedi dès le troisième tour de Wimbledon par l'Israélienne Shahar Peer en trois sets 7-5, 6-7 (4/7), 8-6 trois semaines après avoir atteint la finale de Roland-Garros.

Safina a réussi à sauver une balle de match au deuxième set puis à mener 5 jeux à 3 dans le troisième avant de craquer physiquement. Elle est sortie en pleurs du court, souffrant des jambes.

En six participations, Safina, tête de série N.9, n'est jamais allée en deuixème semaine à Wimbledon.

Interrogée pendant Roland-Garros, elle n'avait pas caché son aversion pour l'herbe. "Il n'y a que trois tournois sur gazon, donc on ne peut pas se préparer véritablement. Selon moi, ils pourraient supprimer les tournois sur gazon parce qu'ils se trouvent un peu au milieu de nulle part dans l'année", avait-elle dit.

Shahar Peer, 26e mondiale, se qualifie pour la première fois de sa carrière à 21 ans pour les huitièmes de finale de Wimbledon.

Elle avait été la première Israélienne à se hisser en quart de finale d'un tournoi du Grand Chelem, en 2007 à l'Open d'Australie, et avait récidivé huit mois plus tard à l'US Open.

www.lemonde.fr

Safina s'affirme



Impressionnante depuis plusieurs mois, la Russe Dinara Safina a ajouté un 7e titre à son palmarès en diposant en deux sets de l'Italienne Flavia Pennetta en finale du tournoi de Los Angeles (6-4 6-2). Une victoire qui démontre qu'il faudra désormais bel et bien compter sur elle.

WTA LOS ANGELES - FINALE

Dinara Safina (Rus, 4) bat Flavia Pennetta (Ita) 6-4 6-2

En 2008, Dinara safina a pris une toute autre dimension. Souvent inconstante et fragile psychologiquement dans le passé, la petite soeur de Marat Safin semble avoir acquis une toute nouvelle confiance depuis son succès lors du Tier I de Berlin au début du mois de mai. Vainqueur de Justine Henin, numéro un mondiale, de Serena Williams et d'Elena Dementieva dans la capitale allemande, la Russe a depuis enfin obtenu des résultats à la hauteur de son formidable talent - finale à Roland-Garros et à s'Hertogenbosch, accession dans le Top 10 - preuve qu'elle a bel et bien passé un cap.

La finale du tournoi de Los Angeles en a été une nouvelle démonstration. Flavia Pennetta avait pourtant tout pour faire retomber Dinara Safina dans ses travers. Très régulière, dotée de capacités défensives impressionnantes qui lui permettent de briller sur terre battue, l'Italienne est le genre de joueuse qui faisait dans le passé dégoupiller la Russe. Ce n'est plus le cas. Capable désormais d'associer puissance de feu et patience, la prochaine huitième joueuse mondiale a fait étalage de ses progrès immenses en réussissant l'exploit de réussir plus de coups gagnants (19/13) mais également et surtout moins de fautes directes (13/20) que son adversaire. Dominatrice dans tous les compartiments du jeu, notamment au retour (74% des points remportés sur les secondes balles adverses), Safina n'a eu besoin que d'1h10 pour décrocher son 7e titre et faire la preuve qu'elle ne se contenterait désormais plus de jouer les seconds rôles.

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Safina s’est assagie



Dinara Safina n’a fait qu’une bouchée de Flavia Pennetta en finale du tournoi de Los Angeles (6/4 6/2) et remporte son deuxième titre de la saison. A Portoroz, Sara Errani a surpris Medina Garrigues.

La démonstration de Safina

Qu’il paraît loin le temps où Dinara Safina était rattrapée par ses émotions. Où la Russe était une joueuse inconstante, capable de complètement sortir d’un match et perdre pied. La nuit dernière, la sœur de Marat a une nouvelle fois prouvé que cette année était placée sous le signe du renouveau. Une nouvelle Safina est née. Plus sereine et surtout plus affamée que jamais. «Même mon entraîneur m’a dit qu’il ne savait pas ce qui se passait avec moi, tellement je suis calme sur le terrain. Maintenant, je dois poursuivre dans cette voie et ne pas revenir à l’ancienne Dinara !», déclarait-elle à l’issue de sa démonstration en finale du tournoi de Los Angeles. Après avoir balayé les rêves de numéro 1 mondiale de Jelena Jankovic en demies, la tête de série numéro 4 a balayé tout court l’Italienne Flavia Pennetta (6/4 6/2). Le tout en seulement 1h11 de jeu. «J’étais un peu nerveuse mais je pense avoir joué une assez bonne finale», se contentait-elle de souligner au sortir de son deuxième titre de la saison après celui conquis à Berlin. Depuis, Safina a enchainé trois finales en quatre tournois disputés dont une perdue à Roland Garros face à Ana Ivanovic. Et là voilà qui pointe le bout de son nez dans le top 10 mondial (8e).

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Une Safina à réaction

2/08 09h29 - Tennis, WTA, Montréal

Dinara Safina s’est qualifiée pour les demi-finales du tournoi de Montréal.

Tombeuse de sa compatriote Svetlana Kuznetsova malgré un début de match difficile (2/6 6/3 6/2), Dinara Safina défiera Viktoria Azarenka en demi-finales de la Rogers Cup. La Bélarusse a pris la mesure de l’Autrichienne Tamira Paszek en quarts (6/4 7/5).

www.sport24.com

Safina, couronnée reine



Dinara Safina, 7e tête de série, a remporté la coupe Rogers de Montréal, dimanche après-midi au stade Uniprix, face à Dominika Cibulkova, la 31e raquette mondiale, en deux manches de 6-2, 6-1. Malheureusement pour les spectateurs présents, cette finale n’aura durée que 69 minutes.

La sœur de Marat Safin remporte ainsi un deuxième titre en autant de semaines (Los Angeles), ce qui est d’excellent augure pour elle, à moins d’une semaine des Olympiques. La Russe, probablement inquiétée par la température incertaine, n’a pas perdu de temps pour enlever les trois premiers jeux du match face à une rivale qui semblait plutôt nerveuse en début de rencontre, elle qui en était seulement à une deuxième finale en carrière (Amelia Island 2008).

Cibulkova a, par la suite, réussi à contrôler ses émotions quelque peu, pour ainsi s’inscrire au pointage. Avant la fin du set, les deux joueuses se sont échangées un bris, avant que Safina brise son adversaire pour une troisième fois, pour ainsi enlever cette manche initiale au compte de 6-2, sur une double faute de la jeune Slovaque.

La huitième raquette mondiale, qui avait connue une baisse de régime au deuxième set de sa demi-finale face à Victoria Azarenka (11), a évité de se mettre dans le même pétrin que la veille.

Elle a plutôt imité ses exploits de la première manche, en prenant une avance de 3-0, tôt dans le deuxième set. Par la suite, même si la jeune joueuse originaire de Bratislava, en Slovaquie, a refusé d’abdiquer, il semblait clair qu’elle était simplement dépassée par la constance et la puissance de son adversaire.

Safina n’a eu aucune difficulté à enlever trois des quatre prochains jeux pour confirmer son championnat, 6-1, à la deuxième manche.

Dinara et Marat deviennent ainsi le premier duo frère-sœur à remporter les Internationaux du Canda, puisque Safin avait remporté ce titre en 2000, à Toronto.

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L'ogresse Safina



Tennis - WTA Montreal

La Russe Dinara Safina a largement dominé la Slovaque Dominika Cibulkova 6-2, 6-1 en finale du tournoi de Montréal, pour remporter le huitième titre de sa carrière, le troisième en moins de trois mois. La petite soeur de Marat Safin est peut-être la meilleure joueuse du monde en ce moment.

Safina, 22 ans, 8e mondiale, n'a eu besoin que d'1h08 pour venir à bout de Cibulkova, 31e mondiale, qui avait pourtant éliminé jusque-là les Russes Elena Dementieva (5e mondiale) et Nadia Petrova (17e), la Serbe Jelena Jankovic (2e mondiale et future N.1) et la Française Marion Bartoli (15e).

Safina s'est hissée en finale de cinq des six derniers tournois qu'elle a disputés (victoires à Berlin, Los Angeles la semaine dernière et Montréal, finales à Roland-Garros et Bois-le-Duc), et compte 28 victoires contre seulement trois défaites depuis début mai.

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Safina : «C’est incroyable»

Dinara Safina a remporté le Tournoi de Toronto, une semaine après s’être imposé à Los Angeles. Une performance à peine croyable pour la Russe qui confiait qu’elle perdait «systématiquement» au premier tour après une victoire jusqu’à présent…

«C'est incroyable. D'habitude, lorsque je gagne un tournoi, je perds systématiquement au premier tour du tournoi suivant. Aujourd'hui, j'ai essayé de donner tout ce que j'avais, de rester calme et de ne pas montrer mes émotions. Mon expérience des grandes finales m'a aidé. Dans les moments cruciaux, Dominika m'a donné des points. Je pense qu'elle n'a pas réussi à assimiler ses grandes victoires de la semaine. Je suis passée par là avant elle, c'est pourquoi j'ai su mieux gérer la finale.»

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Deux de suite pour Safina



Après Los Angeles la semaine passée, Dinara Safina poursuit sa progression vers les premières places mondiales avec un succès au tournoi de Montréal où elle a balayé Dominika Cibulkova en finale (6/2 6/1).

Sauvée des eaux en demi-finale face à Marion Bartoli, Dominika Cibulkova affrontait Dinara Safina pour tenter de suivre les pas de Caroline Wozniacki victorieuse quelques heures plus tôt à Stockholm de son premier titre.

Cibulkova approximative

Nerveuse, la Slovaque mettait du temps à retrouver le jeu qui avait tant impressionné Bartoli au tour précédent (Ndlr : «Elle a joué à un niveau incroyable au troisième set, un niveau auquel je ne peux pas jouer»). Rompue aux rencontres à enjeu, Safina ne traînait pas pour profiter de la fébrilité de son adversaire (2/0). Gênée par les trajectoires bombées de la Russe, Cibulkova commettait également trop de fautes de revers. Bilan, elle concédait un deuxième break après une montée au filet infructueuse (5/1). Et si des prises de risque plus importantes lui permettaient de refaire un break, une double faute venait gâcher ce bref sursaut (6/2).

Favorite à Pékin ?

La deuxième manche démarrait sur le même schéma que le set initial. Safina se jetait sur la moindre opportunité laissée par la Slovaque et son coup droit puissant trouvait les lignes pour un break (2/0). Cibulkova s’accrochait et se procurait une balle de débreak dans la foulée mais la Russe répondait par un ace sur deuxième balle (3/0). C’était trop pour l’amie de Gaël Monfils. Celle-ci perdait complètement le fil de son jeu en appréciant mal un lob de Safina et en réalisant une nouvelle double faute pour le break (4/0). Comme au premier set, la Slovaque avait une réaction d’honneur en prenant le service adverse mais perdait encore le sien sur un jeu blanc (5/1). Safina en finissait sur un ace sur seconde balle (6/2 6/1). Deuxième titre en deux semaines pour la Russe qui ferait presque figure de meilleure joueuse du monde actuellement à l’heure où Sharapova est à l’infirmerie et qu’Ivanovic fait preuve d’irrégularité.

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