US Open : le toit attendra



17/11/10 17:53 | David Brunat

US Open : le toit attendra La fédération américaine a annoncé une remise en état du site de Flushing Meadows d’un montant de 300 millions de dollars – mais pas un sou pour équiper d’un toit le central Arthur Ashe.

Il a plu des cordes lors du dernier US Open. Des pluies torrentielles qui ont retardé la finale de plus d’une journée. Mais le déluge new-yorkais n’aura pas eu raison des obstacles à la construction d’une toiture.

Pendant qu’aux antipodes, on travaille à l’érection d’un troisième « abri » à Melbourne Park qui permettra à l’Open d’Australie de disposer de trois courts au sec en cas de précipitations, ce dossier démontre que l’économie américaine est à la peine: les Américains ne sont pas parvenus à lever les fonds pour un toit amovible, qui s’avère pourtant plus que nécessaire après trois ans de report des finales pour cause de pluie.

Au lieu de s’attaquer de front au problème comme l’ont fait les responsables de Wimbledon, l’USTA (la fédé américaine) va restaurer les lieux, ici et là bien délabrés (car construits sur une ancienne décharge, avec à la clé un problème d’instabilité des terrains) et raser le stade Louis Armstrong pour le remplacer - projet encore à l’étude - par un nouveau stade non couvert et deux petits courts également au grand air.

Seulement 30 millions de dollars not été budgétés à ce jour pour cet vaste chantier de modernisation, soit 10 % du coût total prévisionnel.

Un chantier qui risque de rester encore longtemps sur le papier, la démolition du Louis Armstrong ne devant pas être engagée avant six ou huit ans d’après les informations des médias d’outre-atlantique, prompts à évoquer la situation de la fin des années 70 où Forrest Hill s’avéra trop vétuste et exigu pour continuer à accueillir la quatrième et dernière levée du Grand Chelem.

Selon les officiels américains, la structure du stade Louis Armstrong ne supporterait pas un toit, un problème qui n’a, semble-t-il, pas effarouché leurs homologues britanniques lorsqu’ils ont décidé d’équiper le Central de Wimbledon, qui date des années 20 et qui a parfaitement résisté, d’un « couvre-chef » massif et moderne.

Rappelons que le central Arthur Ashe fait pour sa part figure de « monstre » avec ses quelque 22 500 places, dont certaines sont si hautes et si éloignées du court que, vus de ces travées aériennes, les joueurs ressemblent à des figurines miniature. Dans ces conditions, l’installation d’un toit sur le Arthur Ashe poserait des problèmes techniques et financiers insolubles.

On le voit, il n’y a pas qu’à Roland-Garros qu’on se pose des problèmes « existentiels » sur le devenir des installations et du tournoi lui-même. Argent rare, concurrence exacerbée entre les sites et les Grands Chelems, arguments pour et contre les courts « toiturés » (voir l'article de Laurent Verrando sur tennistalk, http://www.tennistalk.com/fr/blog/Laurent_Verrando/20090811/Toi,_toi_mon_toit), contraires techniques et conservatismes divers, autant d’éléments qui excitent le débat.

Une chose est sûre : à l’US Open, la pluie a encore de beaux jours devant elle …

tennistalk.com/fr
http://www.tennistalk.com/fr/actualites/20101117/US_Open_%3A_le_toit_attendra

Le tournoi fait peau neuve

Tennis - US Open

L'US Open s'apprête à changer de visage. Un budget de 300 millions de dollars a ainsi été voté par la fédération américaine, l'USTA, en faveur d'un vaste plan de rénovation. A terme, l'actuel court Louis Armstrong devrait être détruit pour être remplacé par un court pouvant accueillir jusqu'à 14 000 personnes ainsi que, et voilà la révolution, pouvant être aménagé de façon à être couvert d'un toit.

Pour le moment la discussion sur l'installation d'un ou plusieurs toits n'est pas d'actualité mais les organisateurs veulent que le nouveau court puisse en être équipé au cas où dans le futur la décision serait prise. Après trois dernières éditions fortement perturbées par les intempéries, la discussion semble donc bien engagée. L'Open d'Australie et Wimbledon ont déjà choisi de couvrir leurs courts et manifestement ce cera une des prochaines étapes à New York également. Une nouvelle fois, l'urgence de prendre des décisions sur le futur de Roland-Garros devient une évidence.

Le temps presse

Le constat est en effet le même entre l'US Open et les Internationaux de France. L'affluence est de plus en plus grande et les structures doivent s'adapter. Les Américains ont lancé les grandes manoeuvres. Il faudra attendre plusieurs années pour ce nouveau court Louis Armstrong mais d'autres travaux ont déjà commencé avec comme date de bouclage maximum : 2012. Un ''mini stadium" de 3000 places va ainsi être construit, tandis que d'autres améngaments restent encore à annoncer, à l'image d'un deuxième ''mini stadium'' qui pourrait aussi voir le jour. - C.B.

www.lequipe.fr

Les gains en hausse de 6,4%

Jeudi 14 Juillet 2011, 20:08

Les organisateurs de l'US Open ont annoncé, ce mercredi, que les gains de cette édition 2011 seraient en hausse de 6,4% par rapport à l'édition 2010. Ce sont ainsi 23,7 millions de dollars qui seront mis en jeu du côté de New York, auxquels pourraient venir s'ajouter 2,6 millions de dollars au titre des US Open Series.

Jusqu'à 2,8 millions de dollars pour les vainqueurs
Les vainqueurs des tableaux de Simple Dames et de Simple Messieurs remporteront donc chacun 1,8 millions de dollars auxquels pourront venir s'ajouter jusqu'à 1 million de dollars en fonction des leurs résultats dans les tournois précédant l'US Open qui sont regroupés sous le cigle "US Open Series".

Coup d'envoi le 29 août prochain à Flushing Meadows. Voir la Fiche de l'US Open 2011.

www.TennisTemple.com

US Open 2011: Haas, Gonzalez et Karlovic en seront

Vendredi 22 Juillet 2011, 12:27

En plus des têtes d'affiche que seront Novak Djokovic, Rafael Nadal et Roger Federer, ce sont les 101 premiers joueurs mondiaux qui obtiendront directement leur ticket pour le tableau final de l'US Open 2011 comme l'a annoncé l'USTA ce jeudi.

A cette centaine d'heureux élus viendront s'ajouter les qualifiés, les invités (titulaires de wild-card) ainsi que Fernando Gonzalez, Tommy Haas et Ivo Karlovic qui bénéficieront d'un classement protégé pour intégrer le tableau.

Coup d'envoi de la dernière levée du Grand Chelem de la saison le 29 août prochain à Flushing Meadows.

www.TennisTemple.com

US Open > Pitkowski voit Djoko l’emporter

L’ancienne joueuse Sarah Pitkowski, aujourd’hui membre de la Dream team RMC, a désigné le Serbe Novak Djokovic comme son favori pour le prochain US Open. : « Son statut de numéro 1 l’a boosté. Pour le début de la saison sur dur aux Etats-Unis, certains sont arrivés la fleur au fusil, Murray est tombé dès le premier tour à Montréal et Nadal a eu des pépins physiques. Djokovic a une longueur d’avance en termes de confiance et de physique qui fait qu’on ne lui voit pas d’adversaires capables de rivaliser. »

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Hewitt et Melzer out

Lleyton Hewitt s’est incliné d’entrée à Winston-Salem, où il était invité. L’Australien a subi la loi du Slovène Blaz Kavcic (6/4 7/6). A noter que le Français Edouard Roger-Vasselin, repêché, a franchi le premier tour au détriment de Lukas Rosol (7/6 2/6 7/6). Tête de série n°2, Jürgen Melzer a été battu par Igor Andreev au deuxième tour.

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Raonic déclare forfait

Milos Raonic annonce son forfait pour l’US Open, sur son compte Twitter. Le Canadien n’est pas suffisamment remis d’une opération de la hanche subie le 5 juillet dernier. Le 29e joueur mondial préfère reporter son retour au tour de Coupe Davis contre Israël.

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Les Bleus puissance 4

Plutôt bons cet été, les chefs de file du tennis français - Monfils, Tsonga, Simon et Gasquet - débarquent ambitieux à New York. Dans un tableau peut-être plus ouvert cette année, ils ont les moyens de tirer leur épingle du jeu. Avec en fil rouge de cet US Open la course au Masters auquel ils peuvent encore tous les quatre rêver.



La France ne tient toujours pas son grand champion, celui capable de gagner, 28 ans après Yannick Noah, un titre du Grand Chelem. Mais avec quatre joueurs classés parmi les 13 meilleurs mondiaux, elle est la mieux représentée, avec l'Espagne, dans les hautes sphères de la petite balle jaune. Gaël Monfils, le seul ancré dans le Top 10 (7e), Jo-Wilfried Tsonga (11e), Gilles Simon (12e) et Richard Gasquet (13e) seront donc parmi les 16 premières têtes de série à New York la semaine prochaine, ce qui leur garantit de ne pas se frotter à un adversaire mieux classé lors des trois premiers tours. Une élimination avant les huitièmes de finale serait donc, dans ce contexte, forcément vécue comme une déception.

Mais pour que la dernière levée du Grand Chelem de l'année soit considérée comme une réussite pour nos quatre Mousquetaires, il faudra sans doute pousser un peu plus loin que les huitièmes de finale. Un stade que Gasquet et Simon n'ont dépassé cette année ni à Melbourne ni à Paris ni à Londres. Le Biterrois, s'il perd peu contre moins bien classé que lui, ne parvient pas pour autant à franchir l'étape suivante: battre régulièrement les joueurs du Top 10. Si bien qu'il gagne et perd quand on s'y attend. L'US Open servira peut-être de déclic... Simon, vainqueur cet été sur la terre battue de Hambourg, a vite disparu à Montréal (ressentant une nouvelle fois une gêne au niveau du cou...) mais a bien rebondi à Cincinnati qu'il a quitté en quarts de finale face au futur vainqueur, Andy Murray. Un peu comme Gasquet, le Niçois aurait bien besoin d'une grosse performance à New York pour retrouver un peu de l'aura qui était la sienne fin 2008.

Tsonga a les armes
Tsonga et Monfils ont déjà brillé en Grand Chelem cette année - demi-finale à Wimbledon pour le premier, quart de finale à Roland-Garros pour le second -, et ont été les deux Français les plus en vue sur la tournée américaine. Tsonga a très bien joué à Montréal où il a battu Federer pour la deuxième fois de l'été avant d'abandonner, touché au bras, en demi-finales contre Djokovic. S'il n'a pas confirmé à Cincinnati, battu presque sans combattre par Bolgomolov Jr au deuxième tour, le Manceau a proposé par moments un niveau de jeu très intéressant, en produisant le tennis offensif à l'origine de ses plus belles victoires. Il semble en mesure d'aller loin à New York si son corps le laisse tranquille. S'il pouvait se tenir le plus loin possible de Djokovic dans le tableau...

Monfils peut en témoigner. Français le plus régulier lors des Masters 1000 du mois d'août, il a fait à deux reprises les frais du n°1 mondial, à chaque fois en quarts de finale. Balayé au Québec (6-2, 6-1), le Parisien y a cru le temps d'un set et demi dans l'Ohio avant de capituler (3-6, 6-4, 6-3). Tête de série n°7 du Majeur américain, la "Monf" ne pourra pas croiser la route d'un Top 8 avant les quarts de finale, ce qui pourrait, en fonction du tirage du tableau effectué jeudi, lui ouvrir en grand les portes de la deuxième semaine. Voilà où l'on attend, au minimum, le leader du tennis tricolore, Tsonga, Simon et Gasquet sur les courts de Flushing Meadows. Leurs espoirs de rallier Londres où se déroulera la Masters Cup en fin d'année en dépendent (lire encadré).

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US Open > Attention aux caprices de Dame Nature

Les organisateurs de l'US Open devront être très attentifs la semaine prochaine. En effet, le nord-est des Etats-Unis a été touché hier par un tremblement de terre et des secousses de magnitude 5,9 sur l'échelle de Richter ont été enregistrées à Flushing Meadows. Cela aurait poussé les organisateurs à revoir leur plan d'évacuation pour la semaine prochaine. Le tournoi de New Haven a quant à lui été interrompu pendant plusieurs minutes notamment lors du match entre Jelena Jankovic et Elena Vesnina. En début de semaine prochaine, le passage de l'ouragan "Irene" dans cette même région des Etats-Unis pourrait lui aussi causer des problèmes lors du tournoi du Grand Chelem américain.

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US Open Qualifs: Rufin passe, Garcia et Laurendon trépassent

Créé le 24/08/2011 - 07:35

Dernier Français en lice dans la nuit de mardi à mercredi lors du premier tour des qualifications à l'US Open, Guillaume Rufin s'est débarrassé sans trop sourciller du Belge Yannick Mertens, en deux manches (6-3, 6-2). Il affrontera l'Américain Rhyne Williams au prochain tour. Chez les dames en revanche, Caroline Garcia et Anaïs Laurendon ont toutes les deux chuté, respectivement face à Regina Kulikova (2-6, 6-4, 6-2) et contre Zarina Diyas (7-5, 6-1).

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Il peut gagner l’US Open… (1/4)

Par Nicolas Cerbelle, 23-08-2011



N°4 mondial, Andy Murray est le seul des «4 Fantastiques» à ne pas avoir gagné le moindre titre en Grand Chelem. L’Ecossais aura pourtant son mot à dire à l’US Open.

Oui, il a toutes les cartes en mains
Andy Murray sait quasiment tout faire raquette en main. Hyper-talentueux, l’Ecossais a énormément travaillé ces dernières saisons pour parfaire son physique. Bien que né dans les Highlands, il ne craint pas la chaleur, qui peut s’avérer moite et étouffante à New York au mois de septembre. De plus en plus régulier en Grand Chelem, Murray a atteint la finale à l’Open d’Australie et les demies à Roland-Garros et Wimbledon cette saison. «Le but est d'arriver à 100% sur chaque Grand Chelem, ça a vraiment été mon objectif cette année et je crois que j'y suis assez bien parvenu jusqu'alors», constate-t-il.

Vainqueur du dernier Masters 1000 avant l’US Open, à Cincinnati, Murray peut se targuer d’avoir battu le quasi-invincible Novak Djokovic (57 victoires pour 2 défaites en 2011) en finale, même si le Serbe, gêné à l’épaule droite, a abandonné en milieu de deuxième set (6/4 3/0 ab). Car il ne faut pas oublier que le n°4 mondial a battu plusieurs fois «Nole» à la régulière et qu’il avait servi pour le match à Rome avant de s’incliner au tie-break (1/6 6/3 6/7). Son bilan face à ce dernier est d’ailleurs plutôt correct (4v-6d).

Les superstitieux et autres prévisionnistes lui prédisent une nouvelle finale à Flushing Meadows, Murray ayant, comme en 2008, battu Djokovic à Cincinnati. «Les conditions de jeu sont assez similaires à celles de New York. L'air est généralement humide et les courts sont semblables à ceux de Cincinnati. Lorsqu'on joue bien à Cincinnati, ça aide, cela donne de la confiance pour aborder l'US Open dans les meilleures conditions», explique Murray.

Non, il n’a pas l’ascendant psychologique
Le principal problème de Murray est d’ordre mental. S’il supporte la pression jusqu’à un certain point, il finit toujours par craquer quand le sacre lui temps les bras. Une «peur de gagner» qui rappelle parfois celle éprouvée par les tennismen français. On l’a vue récemment se manifester à Wimbledon, lorsqu’il s’est effondré en demi-finales contre Rafael Nadal après avoir remporté le premier set (7/5 2/6 2/6 4/6). Il faut dire que la Grande-Bretagne, prête à «renier» l’Ecossais au moindre faux pas, attend un titre en Grand Chelem depuis 1936 et la victoire de Fred Perry à l’US Championships (ancêtre de l’US Open).

Preuve de ses difficultés récurrentes en Majeur, Murray a un bilan négatif face à ses principaux rivaux : 0v-1d contre Djokovic (en début de saison à Melbourne) ; 2v-5d face à Nadal (trop usé à Flushing Meadows en 2008 après une saison marathon et contraint à l’abandon à Melbourne en 2010) et 0v-2d devant Federer (son bourreau lors des finales de l’US Open 2008 et de l’Open d’Australie 2010). «Personne ne peut nier que Murray fait preuve de fragilité mentale contre ses principaux opposants (…) La gestion du mental est une partie critique du tennis. C’est pourquoi des joueurs comme Nadal, Federer ou Djokovic semblent avoir l’avantage sur lui», analysait l’ancien champion allemand Boris Becker après Wimbledon.

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Il peut gagner l’US Open… (2/4)

Par Nicolas Cerbelle, 23-08-2011



Recordman du nombre de titres en Grand Chelem, Roger Federer semble sur la pente descendante. Moins attendu, le Suisse pourrait toutefois surprendre.

Oui, la pression n’est plus sur lui
Quand on est considéré comme le meilleur joueur de tous les temps, qu’on compte 16 titres en Grand Chelem, on peut logiquement prétendre gagner l’US Open. A 30 ans, Roger Federer affiche toujours une fraîcheur physique que risquent de lui envier Rafael Nadal et Novak Djokovic au même âge. Rarement blessé (parfois au dos), jamais gravement, le Suisse affirme être au top avant la quinzaine new-yorkaise. «Je me sens bien. Je me sens mieux maintenant qu'à Montréal où le match contre Tsonga n'était pas bon. Physiquement je me sens parfaitement bien», affirmait-il après sa défaite contre Tomas Berdych en quarts de finale du Masters 1000 de Cincinnati.

Mais son principal atout est sans doute qu’il n’est plus considéré comme le favori absolu du tournoi. Comme en mai dernier à Roland-Garros, où Federer avait joué un tennis qu’il n’avait plus pratiqué depuis longtemps, les bookmakers et les spécialistes se focaliseront davantage sur Novak Djokovic et Rafael Nadal. Plus tranquille, il pourra se concentrer sur son objectif : gagner un 6e titre à Flushing Meadows après ceux glanés consécutivement entre 2004 et 2008.

Non, il ne fait plus peur à ses adversaires
Les chances de voir Federer soulever le trophée semblent toutefois plus minces qu’autrefois. S’il nie être sur le déclin, l’ancien «Maître» du tennis mondial n’occupe plus que la 3e place au classement ATP ; et la 4e à la Race (nombre de points accumulés en 2011), désormais dépassé par Andy Murray…

En Grand Chelem, les statistiques parlent d’ailleurs d’elles-mêmes. En 2010, sa série de 23 demi-finales consécutives en Majeur a pris fin à Roland-Garros. En début de saison, il a perdu lors de l’Open d’Australie, le dernier titre qu’il avait encore en sa possession. Surtout, il ne semble plus effrayer ses adversaires qui, à l’exception de Nadal, partaient battus d’avance lorsqu’il s’agissait de l’affronter au meilleur des cinq sets.

Moins dominateur, Federer n’affiche plus la même constance, y compris au service et en coup droit, ses points forts. «Il a perdu beaucoup en vitesse de déplacement et de ce fait, ce qui a toujours fait sa force : sa capacité à tourner autour du revers pour lâcher ses coups droits dévastateurs, son explosivité vers l'avant permettant des moments de prises de balle toujours précoces. Enfin, sa capacité à rendre coup pour coup, y compris quand l'adversaire tente de le déborder», ajoute l’entraîneur français Patrice Mouratoglou sur son blog.

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US Open > Federer et Djokovic du même côté

Novak Djokovic et Roger Federer sont dans la même partie de tableau à Flushing Meadows. Les numéros 1 et 3 mondiaux pourraient donc se retrouver en demi-finale comme l'an passé et comme à Roland Garros cette année.

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US Open > Pour Wilander, Nadal doit changer

Le correspondant d'Eurosport Mats Wilander s'est exprimé dernièrement au sujet de Rafael Nadal. Selon l'ex numéro 1 mondial, l'Espagnol a besoin de trouver l'inspiration: "Tout le monde atteint un certain point dans sa carrière où il se sent un peu vide et où son jeu est dans l'impasse. Bien sûr Rafael Nadal gagne encore des tournois du Grand Chelem mais je pense qu'il a besoin d'ajouter quelque chose pour trouver de l'inspiration. Peut-être qu'il doit chercher un coup droit un peu plus à plat. Peut-être qu'il doit essayer de retrouver ce grand service qu'il avait lors de l'US Open 2010. Il avait ajouté 15 à 20 km/h de vitesse. Peut-être qu'il peut venir un peu plus au filet. J'aurais du faire ça, moi, après mes sept premières années parce que j'avais perdu un peu d'intérêt pour le jeu. Je pense qu'il a besoin de trouver l'inspiration pour s'améliorer et pour atteindre le niveau du N.1 actuel, Novak Djokovic."

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Avec deux Bleus de plus

26/08 23h54 - Tennis, US Open

Romain Jouan et Jonathan Dasnières de Veigy ont obtenu leur billet pour le grand tableau de l’US Open, à l’issue du 3e tour des qualifications. Le premier a battu Denis Kudla (6/4 6/2), le second a eu raison d’Ilija Bozoljac (4/6 6/4 6/1). C’est fini en revanche pour Guillaume Rufin, Charles-Antoine Brezac et David Guez. Augustin Gensse jouera, lui, le 3e tour, tout comme Stéphanie Foretz chez les filles. Kristina Mladenovic a vu ses chances s’évanouir contre Michaela Krajicek (7/5 6/1).

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Ça s'annonce ouvert !

25/08/2011 - 22:09 - Mis à jour le 26/08/2011 - 11:05

En l'absence de Kim Clijsters, tenante du titre, Serena Williams et Maria Sharapova font figure de favorite de l'US Open. Elles pourraient se retrouver en finale. Marion Bartoli, qui ouvrira face à une qualifiée, est dans la partie basse avec Zvonareva. Rezaï affrontera Pennetta d'entrée.

S'il est une partie de tableau qu'il fallait éviter, c'était bien celle de Serena Williams. L'Américaine, récente vainqueur du tournoi de Toronto, faisait figure d'épouvantail dans le tirage au sort de l'US Open 2011, jeudi. Et son classement trompeur - elle n'est que 29e - laissait présager une grosse surprise pour une membre du top 10. C'est finalement Victoria Azarenka, tête de série N.4, qui a hérité de la joueuse aux 13 titres majeurs.

Blessée une bonne partie de la saison, Serena n'a disputé que quatre tournois depuis son retour à la compétition. Pour deux titres à Stanford et Toronto. Et a battu au passage Azarenka en deux sets secs au Canada. C'est dire la tâche qui attend la Bélarusse au 3e tour. En cas de victoire, la cadette des soeurs Williams s'ouvrirait grand les portes des quarts de finale où Francesca Schiavone (N.7) ou Jelena Jankovic (N.11) l'attendent. En demi-finales, c'est Caroline Wozniacki qui pourrait alors se présenter avant une finale contre l'autre grande favorite du tournoi, Maria Sharapova.

Rezaï face à Pennetta d'entrée

Avant cela, la Russe devra se défaire de Petra Kvitova en quart de finale pour un remake de la dernière finale de Wimbledon remportée par la Tchèque. En demies, c'est Vera Zvonareva qui pourrait se dresser sur la route de la tête de série N.3. A moins que Venus Williams ou Marion Bartoli ne viennent jouer les trouble-fêtes. La N.1 française aura ainsi son mot à dire dans la partie basse du tableau. Avec une entrée en matière tranquille face à une qualifiée, la tête de série N.8 pourrait retrouver Samantha Stosur en quarts de finale avant de rêver plus haut par la suite.

En revanche, ce sera plus délicat pour les autres tricolores. Aravane Rezaï affrontera d'entrée l'Italienne Flavia Pennetta, tête de série N.26. Pauline Parmentier sera opposée de son côté à Daniela Hantuchova (N.21). Alizé Cornet jouera l'Australienne Casey Dellacqua et Virginie Razzano la Bulgare Tsvetana Pironkova. Enfin, Mathilde Johansson sera opposée à l'Espagnole Carla Suarez Navarro.

LES HUITIEMES DE FINALE THEORIQUES

1. Caroline Wozniacki (DAN) - 15. Svetlana Kuznetzova (RUS)
10. Andrea Petkovic (ALL) - 6. Na Li (CHI)
4. Victoria Azarenka (BLR) ou 28. Serena Williams (USA) - 16. Ana Ivanovic (SER)
11. Jelena Jankovic (SER) - 7. Francesca Schiavone (ITA)

5. Petra Kvitova (CZE) - 12. Agnieszka Radwanska (POL)
13. Shuai Peng (CHI) - 3. Maria Sharapova (RUS)
8. Marion Bartoli (FRA) - 9. Samantha Stosur (AUS)
14. Dominika Cibulkova (SLO) - 2. Vera Zvonareva (RUS)

www.eurosport.fr

US Open Tennis 2011: Hurricane Irene Threatens to Delay US Open



By Kyle Vassalo
(Featured Columnist) on August 20, 2011

The 2011 US Open is in jeopardy of being delayed, as Hurricane Irene could cause the tournament to be temporarily put on hold. While everyone is hopeful that the hurricane won't be an issue once the tournament kicks off on the 29th, it's impossible to project how long the hurricane will make its presence felt.

Arthur Ashe Kids' day has already been canceled, but there is still a chance that the adverse affects of the hurricane will not linger into the start of the tournament.

The grounds will be closed until one day prior to the US Open, but there is certainly no guarantee that the hurricane will have passed and the courts will be playable at the start of the tournament.

Nothing is guarantees in a situation such as this one. The tournament could be pushed back hours or even days. Poor conditions are one thing, but a hurricane is a obviously a much more serious matter than the minor inconvenience it may cause the US Open.

A hurricane lurking around the tournament can pose danger to all those in attendance. Safety comes first and while we all want to see the US Open take place on time, if doing so jeopardizes the well being of the fans and athletes in attendance, a cautious approach is necessary.

Ideally, we'll see the hurricane come and go with minimal damage. Even if the hurricane passes in time for the tournament to begin, the conditions at the venue will still have to be taken care of.

It's going to take a lot of man power to reverse the affects of the hurricane. Hopefully for everyone's sake, the hurricane is less intrusive than anticipated.

SOURCE

NY se prépare au passage d'Irène

Samedi 27 août 2011
AGENCE FRANCE-PRESSE



NEW YORK - L'ouragan Irène, qui commençait à remonter le long de la côte Est des États-Unis après avoir touché samedi matin les côtes de Caroline du Nord, ne devait pas bouleverser la tenue de l'US Open de tennis, dernier tournoi du Grand Chelem, qui commence lundi à New York.

Les organisateurs prévoyaient de fermer au « personnel non essentiel » le site du tournoi, dès samedi en milieu d'après-midi et dimanche toute la journée mais ont assuré qu'ils « anticipaient une réouverture (du site) lundi ».

La traditionnelle journée d'interviews a été écourtée samedi, certains joueurs comme l'Américaine Serena Williams n'ayant pas fait le déplacement.

La journée de charité en faveur des enfants (Arthur Ashe Kids Day), qui anime normalement le samedi précédant le tournoi, a été annulée vendredi et le tournoi de qualifications a pu se conclure vendredi au lieu de samedi.

Pendant que des centaines de milliers de New Yorkais évacuaient certaines parties basses de la ville, en zones inondables, les joueurs se préparaient à l'arrivée d'Irène, un ouragan de catégorie 1 sur une échelle qui en compte 5.


« Je ne m'entraînerai pas demain (dimanche) mais ce n'est pas grave, a assuré le Suisse Roger Federer, N.3 mondial. A mon âge, tu sais quoi faire pour être prêt et tu ne paniques pas. Même sans l'ouragan, je ne me serais pas entraîné. »

« Mais c'est vrai que ça fait un peu peur parce qu'on ne sait avec quelle force il va nous toucher, a-t-il ajouté. J'ai ma famille avec moi à New York. C'est une ville spéciale, avec tous ces buildings... On va suivre les informations de près et rester à l'abri. »

La Russe Maria Sharapova, une des favorites du tournoi féminin, prenait les choses avec un peu plus de légèreté.

« Je suis une fille de Floride alors j'ai l'habitude, a-t-elle indiqué. Je pense qu'il y a un peu de sur-réaction autour de tout ça mais c'est normal de prendre quelques précautions. J'espère que notre hôtel est costaud. »

Irène doit longer la côte Est samedi et dimanche vers Washington, New York et Boston, une des régions les plus peuplées au monde avec 65 millions d'habitants, et pourrait s'accompagner de vagues de 3 à 4 mètres de haut.

Le nord-est des Etats-Unis échappe habituellement à ces dépressions. Gloria, en 1985, est le dernier ouragan à avoir touché New York.

SOURCE

New York laissera passer l'orage

27/08/2011 - 18:35 - Mis à jour le 27/08/2011 - 19:00



L'ouragan Irène, qui commence à remonter le long de la côte Est des Etats-Unis après avoir touché samedi matin les côtes de Caroline du Nord, ne devait pas bouleverser la tenue de l'US Open, dernier tournoi du Grand Chelem qui commence lundi à New York.

Les organisateurs prévoyaient de fermer au "personnel non essentiel" le site du tournoi, dès samedi en milieu d'après-midi et dimanche toute la journée mais ont assuré qu'ils "anticipaient une réouverture (du site) lundi". La traditionnelle journée d'interviews a été écourtée samedi, certains joueurs comme l'Américaine Serena Williams n'ayant pas fait le déplacement. La journée de charité en faveur des enfants (Arthur Ashe Kids Day), qui anime normalement le samedi précédant le tournoi, a été annulée vendredi et le tournoi de qualifications a pu se conclure vendredi au lieu de samedi.

Pendant que des centaines de milliers de New Yorkais évacuaient certaines parties basses de la ville, en zones inondables, les joueurs se préparaient à l'arrivée d'Irène, un ouragan de catégorie 1 sur une échelle qui en compte 5. "Je ne m'entraînerai pas demain (dimanche) mais ce n'est pas grave, a assuré le Suisse Roger Federer, N.3 mondial. A mon âge, tu sais quoi faire pour être prêt et tu ne paniques pas. Même sans l'ouragan, je ne me serais pas entraîné. Mais c'est vrai que ça fait un peu peur parce qu'on ne sait avec quelle force il va nous toucher, a-t-il ajouté. J'ai ma famille avec moi à New York. C'est une ville spéciale, avec tous ces buildings... On va suivre les informations de près et rester à l'abri."

La Russe Maria Sharapova, une des favorites du tournoi féminin, prenait les choses avec un peu plus de légèreté. "Je suis une fille de Floride alors j'ai l'habitude, a-t-elle indiqué. Je pense qu'il y a un peu de sur-réaction autour de tout ça mais c'est normal de prendre quelques précautions. J'espère que notre hôtel est costaud." Irène doit longer la côte Est samedi et dimanche vers Washington, New York et Boston, une des régions les plus peuplées au monde avec 65 millions d'habitants, et pourrait s'accompagner de vagues de 3 à 4 mètres de haut. Le nord-est des Etats-Unis échappe habituellement à ces dépressions. Gloria, en 1985, est le dernier ouragan à avoir touché New York.

www.eurosport.fr

En attendant Irene

Le 27/08/2011 à 21:14 | Mis à jour le 27/08/2011 à 21:44



Comme tous les Américains, Rafael Nadal, Roger Federer, Andy Murray et Maria Sharapova attendent le passage de l'ouragan Irene. Le stade est fermé et Manhattan est fébrile.

Certain(e)s glissent un régime de bananes dans leur sac de raquettes, d'autres accumulent les bouteilles d'eau et tout le monde ne parle que d'elle : Irene. Tout New York attend ce samedi l'ouragan et les joueurs n'échappent pas à la règle. Avant la fermeture du stade jusqu'à lundi, la pluie en fin de matinée et la tempête en fin de journée, Roger Federer, Rafael Nadal, Andy Murray et Maria Sharapova, notamment, viennent s'entraîner et répondre aux médias. D'autres comme Serena Williams et Novak Djokovic ont décliné l'invitation. Présent en conférence de presse à 10h45, le Suisse en sourit : «Pourquoi pas ? Novak a beaucoup parlé récemment, c'est bien de se sauver aussi (sourires). A un moment donné, tu as tout dit et tu te répètes.»

Serein et décontracté malgré une surface «plus lente que l'an dernier», le quintuple vainqueur de l'US Open en a vu d'autres. Un jour sans entraînement ne l'émeut pas vraiment : «A mon âge, je me connais, je sais que je suis prêt et cela ne m'affole pas». Pour le reste, il redevient monsieur tout le monde, s'inquiète en bon père de famille, suit les infos et attend de voir. Les ouragans, Maria Sharapova connaît : «Je suis une fille de la Floride, je suis donc habituée à tout ça. Je pense que tout le monde exagère un peu, mais on doit quand même prendre les précautions d'usage».

«Wait and see» pour tout le monde

Le "wait and see" prévaut pour tous. Andy Murray joue la prévoyance : «Comme je n'ai aucune idée de ce qui nous attend, nous sommes allés faire quelques courses à l'épicerie pour ramener dans la chambre au cas où. Beaucoup de boutiques étaient fermées, il y avait 2h30 de queue au supermarché car chacun prend cela très au sérieux». Sur les 2h30', l'Ecossais joue un peu le Marseillais... A Manhattan, les épiceries sont en effet prises d'assaut, mais l'attente ne dépasse pas un set... Et les rues sont bien désertes pour un samedi matin. Tout le monde organise donc son temps. Certains choisissent d'aller jouer en indoor comme Jo-Wilfried Tsonga. D'autres se préparent à une journée de repos à l'hôtel avec des bons films comme Rafael Nadal.

Après quelques entraînements à New York, la promotion de son autobiographie «Rafa» et une soirée à Broadway pour assister avec Nole à la comédie musicale «Mamma Mia», le tenant du titre se sent bien. Ses brûlures aux doigts survenues dans un restaurant japonais sont en voie de guérison : «Ça va beaucoup mieux. Je me suis entraîné normalement. Je garde mes bandages parce que ma peau est encore très fine». Après leurs obligations avec les médias, Rafael, Maria, Andy, Roger et les autres rentrent à l'hôtel. Les organisateurs ont rangé toutes les structures métalliques et les tentes. Le stade de Flushing Meadows ferme ses portes jusqu'à lundi. Seule Irene fait l'actualité.

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Qui aura le dernier mot?

27/08/2011 - 17:23 - Mis à jour le 28/08/2011 - 14:04



Avec quatre joueurs parmi les treize meilleurs mondiaux, la France n'a jamais été aussi bien armée avant d'entamer l'US Open. Pourtant, retrouver le quatuor en quarts de finale serait synonyme d'exploit. Celui qui ira le plus loin engrangera en tout cas de précieux points dans la course aux Masters.

Autant dire qu'ils seront attendus au tournant. Après un été au beau fixe, les quatre premiers Français du classement ATP, présents entre la 7e et la 13e places mondiales, se rendent à New York avec lambitions de passer au moins par la case huitièmes de finale. Jamais il n'y a eu autant de Français aussi bien classés avant un US Open. Mais, après le tirage au sort, voir Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon et Richard Gasquet ensemble en quarts de finale de l'US Open serait une sacrée performance. Et pour cause : mis à part Monfils l'an passé, il faut remonter à l'an 2000 pour retrouver un Tricolore (Arnaud Clément) à ce stade de la compétition. Et à 1999 au stade des demi-finales (Cédric Pioline).

Le plus mal loti d'entre eux est sans conteste Gasquet. Le Biterrois est le recordman tricolore des huitièmes de finale perdus en tournoi du Grand Chelem (neuf sur dix !) et verra encore difficilement plus loin que le 4e tour car il sera sur la route de Novak Djokovic. Avant cela, il devra briser "l'Ukraine Connection" avec Sergiy Stakhovsky au 1er tour et certainement Alexandr Dolgopolov au 3e tour, et ce, s'il sort vainqueur d'un 2e tour périlleux face à Ivo Karlovic ou Fernando Gonzalez. Mettons que le 13e mondial, soit le plus mal classé des quatre, fasse l'US Open de sa vie en dominant en huitièmes de finale le N.1 mondial qui n'a perdu que 2 matches en 59 rencontres cette saison, celui-ci passerait le 4e tour pour la première fois de sa carrière à New York et pour la première fois de la saison en Grand Chelem. Cette victoire fera date à coup sûr, comme l'a été sa victoire sur Andy Roddick à Wimbledon en 2007, seul tournoi majeur où le Biterrois est allé plus loin qu'un huitième de finale.

Tsonga et Simon ont la cote

En quarts, il pourrait retrouver Gaël Monfils pour une place en demi-finales. Le Parisien s'attend certainement plus à voir Novak Djokovic en face de lui, comme lors de ses deux dernières sorties en Masters 1000. Le N.1 tricolore est celui qui a été le plus en vue cet été sur le ciment US avec une finale à Washington et deux quarts de finale à Montréal et Cincinnati. Il devra se méfier du Bulgare Grigor Dimitrov au 1er tour, avant de viser Tomas Berdych au 3e. Si son parcours jusqu'en quarts semble être plus réalisable que Gasquet, il est celui qui jouera le plus en terme de points. Quart-de-finaliste l'an dernier à NY, il remettra en jeu 360 points et sa place dans le Top 8 mondial. En cas de contre-performance, cela pourrait lui coûter cher à l'heure de faire les comptes pour disputer la Masters Cup en fin de saison.

Celui qui semble le mieux placé dans cette quête sera Jo-Wilfried Tsonga. Avec sa 11e place mondiale, le N.2 Français ne pourra que engranger des points, celui-ci ayant été absent l'an dernier en raison de blessures au dos et au genou gauche qui lui ont gâché sa fin de saison 2010. Sauf nouveaux pépins physiques, c'est lui qui aura le plus d'arguments à faire valoir à New York et jusqu'en fin d'année. Notamment face à l'Américain Mardy Fish, N.9 mondial très en vue cet été, qu'il devrait retrouver en huitièmes de finale.

Vers un Tsonga-Federer et un Simon-Murray ?

Depuis le mois de juin, JWT a pris une nouvelle dimension. Finaliste au Queen's en ayant battu Rafael Nadal sur son chemin, il a concrétisé sa bonne inspiration du moment par une demi-finale à Wimbledon avec une victoire sur Roger Federer en quarts. Succès de prestige à son tour confirmé sur le Masters 1000 de Montréal face au Suisse qu'il pourrait retrouver encore une fois aux portes des demi-finales. Battre le Suisse, quintuple vainqueur à Flushing Meadows, une troisième fois de suite resterait encore une excellente performance qui prolongerait un peu plus la nouvelle ère dans laquelle est entré le Manceau. Rien de plus normal pour celui qui est le seul joueur à avoir au moins une victoire en Grand Chelem sur l'actuel top 4 mondial. Il se lancera face au Taïwanais Yen-Hsun Lu avant de voir plus loin.

Lui aussi a battu le quatuor mondial du moment, mais hors Grand Chelem. Et comme Gasquet, il n'a pas passé le stade des huitièmes de finale en Grand Chelem cette saison. Ce joueur, c'est Gilles Simon, N.3 de la bande tricolore avec son 12e rang mondial. Vainqueur cet été sur la terre battue de Hambourg, le Niçois a signé un quart de finale à Cincinnati, perdu face à Murray, avant de se bloquer le dos. Il n'est pas tombé dans une partie de tableau facile : s'il débutera face au Brésilien Ricardo Mello sans grande inquiétude, l'Argentin Juan Martin Del Potro, lauréat 2009 et bourreau du Français en 5 sets au 3e tour de 2008, l'attendra au 3e tour. En cas de victoire, le Suédois Robin Söderling, 6e mondial, ou l'Américain John Isner, récent vainqueur à Winston-Salem face à Julien Benneteau, devraient être sur le chemin qui le mènerait vers Andy Murray en quarts de finale si son dos le laisse tranquille. Avec un seul quart de finale joué en 22 tournois majeurs disputés, voir l'ex-6e mondial dans la peau d'un demi-finaliste serait quand même une surprise, celui-ci restant sur sept défaites de rang face à l'Ecossais...

. 1er tour messieurs de l'US Open des 13 Français :

Gaël Monfils (N.7) - Grigor Dimitrov (BUL)
Jo-Wilfried Tsonga (N.11) - Yen-Hsun Lu (TAP)
Gilles Simon (N.12) - Ricardo Mello (BRE)
Richard Gasquet (N.13) - Sergiy Stakhovsky (UKR)
Michaël Llodra (N.29) - Victor Hanescu (ROU)
Julien Benneteau (WC) - Nicolas Almagro (ESP/N.10)
Adrian Mannarino - Florian Mayer (ALL/N.26)
Edouard Roger-Vasselin - Gilles Muller (LUX)
Eric Prodon - Jurgen Melzer (AUT/N.17)
Nicolas Mahut - Robert Farah (COL)
Romain Jouan (Q) - Tomas Berdych (TCH/N.9)
Augustin Gensse (Q) - Janko Tipsarevic (SER/N.20)
Jonathan Dasnières de Veigy (Q) - Tommas Haas (ALL)

www.eurosport.fr

Un drôle de dimanche

Tennis - US Open

A la veille du début de l'US Open, les joueurs ont vécu un drôle de dimanche, rythmé par l'ouragan. Chacun patiente et tout le monde attend un peu de clémence. Lundi, chacun devrait retrouver sa place.


La population new-yorkaise a respecté (ou presque) les consignes de sécurité pour le passage de l'ouragan Irene.(REUT)

Wait and see... Comme tout le monde, les joueurs attendent Irene. Enfermés à l'hôtel, ils prennent leur mal en patience. Beaucoup en profitent pour faire la grasse mâtinée et quelques-uns mettent le nez dehors pour voir l'étendue des dégâts. Ce dimanche matin, les consignes sont strictes. Il ne faut pas sortir, l'ouragan arrive. Alors tout le monde patiente. Attendue samedi soir puis dans la nuit de samedi à dimanche, puis dimanche matin, Irene arrive sous forme de tempête tropicale. Sans plus.

C'est très étrange car tout semble virtuel. A la télévision, c'est un cataclysme. A la fenêtre des chanceux du centre de Manhattan, c'est un gros orage. Seuls le décor et les informations ramènent à la réalité de la situation. Les rues sont vides, quelques rares taxis passent, de nombreuses boutiques ont cloué des planches de contreplaqué sur leurs vitrines et Central Park est fermé. Les images sont plus impressionnantes à la télévision qu'en réalité. Quelques sirènes de pompiers rappellent l'étendue du risque.

Gym, cartes et voyages

Vers 11h30, la vie reprend progressivement. De nombreux joueurs se rendent à la salle de gym. Patrick Chamagne, coach de Gaël Monfils, s'en donne à coeur joie au racket ball et sur le vélo. Adrian Mannarino et Marc Gicquel s'entraînent. Amélie Mauresmo part courir avec Paul Quétin et Richard Gasquet qui doit affronter lundi à 11 heures (17 heures en France) Sergiy Stakhovsky si le temps le permet. Dans le hall de l'hôtel, Gilles Simon passe le temps en jouant au backgammon avec son entraîneur, Thierry Tulasne.

Pour les Français retenus en tournois, c'est le temps du voyage. Juste après sa finale perdue contre John Isner à Winston Salem, Julien Benneteau a pris la route avec son entraîneur Loïc Courteau. Après un arrêt en route, ils doivent arriver à New York dans la soirée de dimanche si les routes ne sont pas fermées. Finalistes en double à Dallas, Pauline Parmentier et Alizé Cornet ont rejoint Pittsburgh en avion et devaient se rendre en voiture dans la Big Apple. Tremblement de terre en début de semaine et ouragan ce dimanche, la nature guide le programme de tous les joueurs.

Sophie DORGAN, à New York

www.lequipe.fr

US Open: la surface pas au goût de Federer

Dimanche 28 Août 2011 - 18:58

Alors que la dernière levée du grand chelem débute dès demain, Roger Federer trouve que les courts de Flushing Meadows sont trop lents.


Federer après son triomphe de 2008

Il y a eu la polémique sur la qualité des balles à Roland-Garros. Il y a maintenant les courts "beaucoup trop lents" de l'US Open. Intérrogé par les journalistes lors de sa conférence de presse, l'ex-numéro 1 mondial, le suisse Roger Federer, a donné son sentiment sur la vitesse des courts new-yorkais: "au niveau des conditions de jeu, ca va. La surface semble quand même plus lente que l'an dernier. Il n'y pas non plus une énorme différence par rapport aux années précédentes mais c'est quand même sensible. C'est mon opinion. En tous les cas, cela peut avoir un impact sur le jeu, plus que le gars que vous affrontez en face ou la manière dont vous le jouez."

Autant dire qu'un court plus lent ne devrait pas favoriser le jeu offensif du suisse qui cherchera à remporter un 6ème US Open. L'opinion du natif de Bâle est partagée par l'américain Mardy Fish, l'un des outsiders du tournoi, qui n'est pas content de ce ralentissement de la surface: "vous n'allez pas voir de service-volée ici. Les organisateurs ont ralenti la surface, ce qui est frustrant. L'US Open était avant le grand chelem le plus rapide de la saison. Cela va ressembler davantage à la surface de l'Open d'Australie. Les tournois du Grand Chelem sont de plus en plus lents. A Cincy et à Montréal, c'était très rapide et cela collait bien à mon jeu. Bien sûr, je vais monter au filet car c'est mon jeu mais je vais le faire moins fréquemment que dans les précédents tournois de l'été."

A quoi cela ressemble donc sur le court? Fish donne la réponse: "c'est comme lorsque vous jouez dans des conditions très humides. Les balles sont très lourdes." Fish pense que les conditions de jeu vont favoriser le numéro 1 mondial, Novak Djokovic mais Rafael Nadal devrait aussi apprécier une surface ralentie. Et ce n'est pas le déluge attendu avec Irène qui devrait accélérer les courts de l'US Open...

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