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Open BNP-Paribas de Vannes-Ménimur. L'Azuréen d'origine bretonne sera à Vannes en fin de semaine. Le point sur ses projets et ses ambitions. Il y a 8 ans, Thomas Oger remportait son premier tournoi satellite en Israël. Aujourd'hui, il pointe à la 288e place mondiale (249e le 29 octobre 2007), son meilleur classement depuis le début d'une déjà longue carrière, marquée par une interruption de deux années pour cause de blessure au dos.
Lucide, Thomas Oger est ravi de sa situation : « Je n'ai jamais été très précoce. J'ai progressé à un rythme linéaire. Je n'ai jamais aussi bien joué qu'aujourd'hui. Le plaisir du jeu est ma motivation essentielle. » Il n'entend pas s'arrêter en si bon chemin.
La Coupe Davis avec Monaco
Et un challenge lui tient particulièrement à coeur : disputer la Coupe Davis. « Résident à Nice, j'ai été contacté par la fédération monégasque de tennis. Dans un an, je pourrai disputer la Coupe Davis sous les couleurs de la Principauté de Monaco. » Indépendamment de cette aubaine et de ce projet prestigieux, Thomas Oger vient de réaliser une saison 2007 remarquable. Il a remporté trois tournois « future », accédé à quatre finales, ainsi qu'en quarts de finale du Challenger de Rennes, devant ses parents, venus en voisins.
En début d'année 2008, après avoir échoué au 1er tour des qualifications de l'Open d'Australie, il a enchaîné avec une finale à Bressuire, et une demi-finale à Feucherolles. Un tournoi où il a remporté le double avec le Vannetais Ludovic Walter. Quand il évoque cette victoire, il concède un lapsus révélateur sur ses attaches bretonnes : « Nous formions une bonne paire de Bretons. »
Entraîné par Guillaume Couillard, Thomas espère poursuivre son ascension sur l'échiquier mondial et qui sait, entrer dans le top 100 pour pouvoir intégrer les « gros tournois ». Il rêve de suivre les traces du n°1 Breton, qui s'est, lui aussi, révélé tardivement : « La réussite et l'exemple de Marc Gicquel me donnent des idées. » On se souvient que le Briochin fut vainqueur à Vannes en 2006 avant d'accrocher les 50 premiers mondiaux.
Thomas Oger est donc sur la bonne piste, et il apprécie le tournoi morbihannais. « Ce tournoi est agréable. Je viens à Vannes pour faire des matches, engranger de la confiance et gagner un peu d'argent pour amortir les frais des tournois du circuit professionnel. »
Mais avant d'arriver à Vannes, il participera au Challenger de Cherbourg. Une accession aux demi-finales l'empêcherait d'ailleurs d'entrer dans le tableau vannetais.