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Tournoi exhibition à Rome avant le quatrième Masters 1000 de la saison. Le dimanche 26 avril, les meilleurs joueurs mondiaux s’affronteront en un mini-tournoi dont les fonds seront reversés à Fede Lux, une association pour le combat contre la leucémie. Roger Federer serait l’un des premiers à avoir confirmé sa participation, mais Djokovic et Murray seront aussi de la partie, de même que la délégation italienne, dont Bolelli, Fognini ou encore Seppi. Les seuls à ne pas encore être de participer à cette opération sont Nadal, Verdasco, voire Davydenko, étant encore engagés à Barcelone et potentiellement finalistes dominicaux.
[Rafael Nadal joue à Rome pour un quatrième titre en Italie. (Reuters)]
Le Masters 1000 de Rome, qui commence lundi, va de nouveau se résumer à la question suivante : qui pour battre Rafael Nadal ? Alors que David Ferrer tentera dimanche de le faire en finale de Barcelone, d'autres y pensent déjà à Rome. Mais l'Espagnol, déjà vainqueur trois fois (2005, 2006, 2007) pourrait bien encore écraser la concurrence. Seule alerte, il avait craqué physiquement en 2008 pour son premier match face à Ferrero. Diminué par d'énormes ampoules aux pieds, il avait dû céder. Il reste que l'Espagnol a là l'occasion de prendre encore des points au classement et de poursuivre son emprise sur la concurrence. On serait étonné qu'il n'en profite pas.
D'autant plus que sa partie de tableau est peut-être la moins compliquée. Les Federer, Djokovic, Ferrer, Del Potro, Simon, Wawrinka ou Stepanek sont en effet de l'autre côté. Le n°1 mondial devra, lui, maîtriser Fernando Verdasco en quarts et Nikolay Davydenko ou Andy Murray en demies. Fernando Gonzalez et Igor Andreev pourraient bousculer la logique, tout comme Jo-Wilfried Tsonga. Nadal jouera son premier match contre Seppi ou Querrey avant d'enchaîner éventuellement par Söderling ou Blake. Mais compte-tenu de la méforme actuelle des deux derniers et du fait que leurs jeux ne sont pas au sommet sur terre battue, ils pourraient même avoir perdu avant. Verdasco, lui, pourrait retrouver Andreev d'entrée et Tsonga ou Gasquet derrière.
Federer peut-il se reprendre ? L'autre question de la semaine réside dans la faculté, ou pas, de Roger Federer à reprendre la main après la nouvelle déception de Monte-Carlo. Battu en quarts l'an dernier par Radek Stepanek, le n°2 mondial commence à voir Djokovic et Murray fondre sur lui. Sa chance à Rome est que le Serbe est tenant du titre et aura gros à défendre. Murray en revanche n'a que les points d'un deuxième tour à défendre, autant dire qu'il est le mieux placé pour faire fructifier sa semaine. D'autant que jusqu'en quarts face à Davydenko il ne devrait pas être trop bousculé.
Djokovic, lui, aura Wawrinka, finaliste en titre, et Del Potro sur sa route des demies et Federer sur la route d'une finale. S'il a gardé la forme de Monte-Carlo, il en a les moyens mais il devra tout de même s'employer. Federer, lui, pourrait retrouver Stepanek en huitièmes, puis Gilles Simon ou David Ferrer en quarts. S'il arrive en finale, c'est qu'il aura remis son jeu dans le bon sens car sa partie de tableau ne lui autorisera pas d'errances. Mais pour lui, comme pour les autres, il s'agira de parvenir enfin à faire tomber la muraille Nadal. - C.B.
[Pour sa reprise, Jo-Wilfried Tsonga n'a pas été épargné par le tirage au sort. (L'Equipe)] Le tirage au sort du tableau du Masters 1000 de Rome a réservé un parcours compliqué aux joueurs français mais rien de plus normal dans un tableau très relevé, où parmi les favoris manqueront seulement David Nalbandian (hanche) et Andy Roddick, qui a décidé de partir en lune de miel jusqu'à Roland-Garros.
Le tirage a joué en particulier un drôle de tour à Richard Gasquet et Jo-Wilfried Tsonga (n°9). Ces derniers devront en effet s'affronter au premier tour. Tsonga, qui fera sa rentrée sur terre battue, ne manquera pas beaucoup plus de repères que Gasquet, qui n'a joué que deux matches sur cette surface à Barcelone. Gasquet mène 3-2 dans leurs confrontations mais ils ne se sont jamais affrontés sur le grand circuit sur terre battue. Les deux joueurs ont un bon coup à jouer en Italie, puisqu'ils y avaient perdu d'entrée en 2008.
Un chemin miné D'autres Tricolores n'ont pas été gâtés par le tirage. Jérémy Chardy affrontera ainsi Fernando Gonzalez, tandis que Paul-Henri Mathieu devra en découdre avec David Ferrer... Ce dernier, en finale à Barcelone, pourrait être un peu éprouvé physiquement mais il reste un joueur capable d'enchaîner les combats. Gilles Simon bénéficie d'un bye au premier tour et affrontera au second le vainqueur du match entre Fognini ou Volandri. Julien Benneteau, lui, affrontera Jurgen Melzer.
En se projetant plus loin dans le tableau, Gilles Simon devra livrer de sacrés combats avec, dans sa partie, Roger Federer, Novak Djokovic, tenant du titre, et Juan Martin Del Potro, sans oublier Stanislas Wawrinka et David Ferrer. Le Français pourrait ainsi jouer le n°2 mondial en quarts. Tsonga, lui, pourrait tomber contre Verdasco en huitièmes et Nadal en quarts. Mais, pour une reprise, il s'agira surtout de trouver des repères. Murray et Davydenko sont également dans cette partie du tableau. - C.B.
Les Italiens ont la vie courte dans leur Ville Eternelle. Flavio Cipolla et Potito Strarace ont été livrés aux lions pour leur entrée dans l'arène. Le premier a été croqué par son voisin croate, Marin Cilic, 6-2 6-3. Le second s'est bien défendu avant de se faire embrocher par Albert Montanes, 7-6 6-4.
Les quatre derniers Latins vont devoir se faire Stakhanovistes s'il veulent avoir la vita un peu dolce au Foro Italico. Seppi affronte Querrey, avant, peut-être, Nadal. Fognini et Volandri se disputent le droit de rejoindre Gilles Simon. Quant à Bolelli, c'est Kohlschreiber qui se dresse sur sa route, voire Djokovic en huitièmes.
En tennis, tous les chemins mènent en finale... Mais les routes italiennes risquent d'être un peu plus escarpées que les espagnoles, serbes ou françaises.