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Juan Martin Del Potro va disputer sa deuxième demi-finale de Grand Chelem à l'US Open. L'Argentin, battu à ce stade par Federer à Roland-Garros, sorti le Croate Marin Cilic avec autorité (4-6, 6-3, 6-2, 6-0). Il attend désormais le résultat de Nadal-Gonzalez.
US OPEN - TABLEAU MESSIEURS - Quarts de finale
Juan Martin Del Potro (ARG, 6) bat Marin Cilic (CRO, 16) 4-6, 6-3, 6-2, 6-1
Face-à-face : 2/0 Del Potro.
Prochain adversaire : Nadal (ESP, 3) ou Gonzalez (CHI, 11)
La première affiche de la journée sur le court Arthur Ashe était le quart de finale d'un tournoi du Grand Chelem le plus haut de l'histoire de l'ère Open. Les deux adversaires culminaient en effet tous les deux à 1.98m. Un choc entre deux joueurs de 20 ans, Juan Martin Del Potro et Marin Cilic, qui n'a pas été haut en couleurs. La hiérarchie a été tout simplement respectée entre un joueur qui a déjà connu une demi-finale cette saison à Roland-Garros et un novice au stade des quarts de finale en Grand Chelem. Cilic est resté un set au niveau qui lui avait permis de transformer Andy Murray en "daim pris dans les phares d'une voiture" (dixit Brad Gilbert). Ensuite, il a perdu le fil de son match.
Frapper fort, plutôt à plat, et des deux côtés en avançant progressivement, c'est une recette que Juan Martin Del Potro applique à chaque repas. Quel que soit l'adversaire et quelle que soit la surface. Face à Marin Cilic, cela n'a pas marché pendant un set. Le Croate était encore capable de trouver le premier l'angle qui faisait mal, de se positionner pour distribuer son coup droit. Et puis, un set et demi plus tard, la tour de Tandil (ville natale de Del Potro) s'est élevée. Des frappes plus lourdes, des deuxièmes balles plus consistantes. Et Cilic a dû ressentir quelque chose comme du vertige. Un peu comme quand Del Potro menait deux sets à rien face à Federer à Roland-Garros, en demi-finale. Au lieu de réfléchir, lui qui, selon Ivan Ljubicic, est un maître tacticien, il s'est embourbé dans un duel vain et brutal. Là où les frappes à plat fusent comme le vent sur la steppe, l'aridité du jeu de Del Potro règne.
"Plein de choses à améliorer"
Cilic a mené un set à rien, 3-1, 0/30 sur le service de "Delpo". Ce dernier a ensuite inscrit sept jeux consécutifs. "C'était un bon retour, la foule m'acclamait, s'est réjoui l'Argentin. J'ai commencé à mieux jouer, j'ai pris du plaisir et j'ai fait de bonnes choses. Evidemment, j'ai plein de choses à améliorer pour les demis, mais je suis content de mon match et du résultat." C'est lui qui a fait la course en tête au cours d'un troisième set catastrophique pour Marin. Non seulement il a offert un nombre de cadeaux exagéré en coup droit, mais il n'a jamais donné l'impression de pouvoir retrouver la stabilité qui était la sienne au premier set.
Désordonné, entêté dans son choix tactique de frapper plus fort que Del Potro, il aura commis au total près de 53 fautes directes. Juan Martin a pris des allures de vieux cow-boy (gaucho dit-on en Argentine), ponctuant les coups les plus douloureux pour son adversaire par des cris rauques très virils. Quart de finaliste l'an passé, sorti par Andy Murray, le voilà en demi-finale, sur une surface qui lui convient bien. "En demi-finale, je ne peux pas débuter le match comme ça. Je pensais à autre chose et le temps était mauvais. Il faut que je me concentre du début à la fin du match. Mon rêve est de remporter ce tournoi, j'en suis si proche. C'est mon endroit favori, c'est le plus grand des stades de tennis, beaucoup d'Argentins viennent ici pour voir les matchs. Pour moi, ce tournoi est vraiment le meilleur."
Par Florian Toumit, dimanche 13 septembre 2009 à 20:39
Juan Martin Del Potro est en finale de l’US Open. L’Argentin a disposé de Rafael Nadal 6-2, 6-2, 6-2. Il rencontrera Roger Federer ou Novak Djokovic pour sa première finale dans un tournoi du Grand Chelem.
Sans trembler, Juan Martin Del Potro a tracé sa route jusqu’à la finale de l’US Open. Et son adversaire en demi-finale, Rafael Nadal n’a pu lui contester la victoire une seule seconde. Le numéro 6 mondial a pris immédiatement le devant des opérations, réalisant un break très tôt dans le match pour mener 4-1. L’Espagnol n’a jamais su retourner la situation dans un match où les trois manches auront été des jumelles.
Souvent mal placé, trop loin ou trop près, Nadal a subi les coups de boutoir de son adversaire et a été fébrile aux moments importants, manquant les cinq occasions de break qu’il s’est procurées. À l’opposé, Del Potro a été d’un calme extraordinaire, et a sorti la machine à services gagnants aux moments où il en avait le plus besoin. Le lift bondissant de Rafa arrivant à bonne auteur pour son cadet, celui-ci a pu s’appuyer sur la balle pour dicter le jeu contre un Nadal constamment sur la défensive, même si ce dernier s’est forcé à s’aventurer parfois au filet.
Juan Martin Del Potro vient de gagner son troisième match consécutif contre le champion de Manacor. Il s’est définitivement installé parmi les meilleurs joueurs du monde.
Par Jérémy Alen, dimanche 13 septembre 2009 à 21:15
Vainqueur face à Nadal en trois sets sans trembler, Del Potro confirme son talent et ses ambitions: gagner un Grand Chelem. Pas étonnant donc que cette nouvelle star du circuit soit une très grosse priorité pour son équipementier tennis qui depuis quelques mois avait déjà annoncé en off qu'il était prêt à lui faire un beau chèque et ce même s'il devait se séparer d'autres stars de son team. C'est en effet après l'US Open que l'ensemble des joueurs en fin de contrat avec leurs marques de raquettes valident ou pas leur nouveau "deal". Et selon nos sources, il devrait y avoir quelques surprises
L’Argentin Juan Martin Del Potro a dominé le Suisse Roger Federer en finale de l’US Open (3/6 7/6 4/6 7/6 6/2).
Quintuple tenant du titre à l’US Open, Roger Federer abandonne sa couronne à Juan Martin Del Potro. L’Argentin de 20 ans a remporté son premier Grand Chelem au terme d’un combat de plus de quatre heures (3/6 7/6 4/6 7/6 6/2).
Juan Martin Del Potro a fait lundi une entrée par la grande porte dans le monde des vainqueurs en Grand Chelem. La «grinta» de cet Argentin de 20 ans a privé Roger Federer d'un sixième titre consécutif à l'US Open.
Un jour après avoir sorti Rafael Nadal en trois sets en demi-finale, Del Potro a battu Federer en quatre heures 3-6, 7-6 (7/5), 4-6, 7-6 (7/4), 6-2 pour stopper à 40 la série de matches gagnés d'affilée par le Suisse à New York.
L'Argentin, fort en coups droits, a fini par faire plier le maître des lieux, déstabilisé après la perte du deuxième set au tie break (7 points à 5). Solide sur son service, Del Potro a été décisif dans le tie break du quatrième set, remporté 7-4.
«Juan Martin mérite la victoire, il a fait un grand match, a analysé Roger Federer après la rencontre. J'ai pris un bon départ et je contrôlais les choses dans le deuxième set mais je crois que la perte de ce set m'a coûté le match, même si j'ai encore eu de nombreuses autres occasions de faire la différence jusqu'à la fin. Juan Martin s'est bien accroché et a su concrétiser ses occasions.» Federer s'incline pour la première fois face au jeune joueur argentin, qui s'offre le scalp du n°1 mondial après avoir sorti Rafael Nadal au tour précédent.
En larmes au moment de brandir lae trophée de Flushnig Meadows, Juan Martin Del Potro s'est écroulé après la balle de match, avant de grimper dans les tribunes rejoindre son camp pour partager sa victoire. «C'est un rêve, je n'ai pas de mots, ce souvenir restera à jamais gravé dans ma mémoire», a bredouillé Del Potro, la gorge serrée et dans un anglais hésitant devant le public new-yoorkais.
Del Potro assuré de participer aux Masters de Londres
Grâce à sa victoire en finale de l'US Open de tennis, lundi à New York, l'Argentin Juan Martin Del Potro est assuré de sa place aux Masters de tennis de Londres, qui réunit traditionnellement les 8 meilleurs joueurs du monde de l'année.
Del Potro rejoint ainsi Roger Federer, Rafael Nadal, Andy Murray et Novak Djokovic, qui avaient déjà obtenu le droit de participer aux prochains Masters, du 22 au 29 novembre prochain à l'O2 de Londres.
Eh bah, j'me souviens encore de Roland-Garros 2006 où il avait joué contre Rafa au 1er tour (si mes souvenirs sont bons), il avait quand même bien résisté au 1er set pour le perdre 7-5 et Rafa avait dit que du bien de lui et qu'il deviendrait un grand assez vite. Il a été bien vite à gravir les échelons le gamin, il est vraiment impresionnant cette année. Déjà dans le Top 5
*marion*
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Depuis 1978, tous les vainqueurs de l'US Open ont un jour été numéro 1 mondial. Lauréat hier de l'US Open, Juan Martin Del Potro semble être de cette sève-là. Le dernier joueur victorieux à New York et qui n'a pas atteint le trône de l'ATP est Guillermo Vilas, qui s'est imposé en 1977 à Flushing Meadows et qui a culminé à la 2ème place mondiale. Jusqu'où ira Del Potro ?
Juan Martin Del Potro, un géant dans la cour des grands
De notre envoyé spécial à New York, Romain Schneider
TENNIS - Après sa première victoire en Grand Chelem, décrochée face à Roger Federer à l'issue d'un somptueux bras de fer, l'Argentin de 1,98 m peut espérer s'installer au sommet du tennis mondial.
Et le géant de 1,98 m s'est effondré de bonheur. Il a réussi l'impensable. Terrasser le maître Roger Federer dans son jardin new-yorkais à l'issue d'un combat passionnant de plus de quatre heures (3-6, 7-6 (5), 4-6, 7-6 (4), 6-2). L'Argentin n'a pu retenir ses larmes lors de la remise du trophée. «J'ai réalisé mon rêve.» Son rêve d'enfant. Gagner ce tournoi qu'il considère comme son préféré quand d'autres joueurs argentins rêvent de remporter Roland-Garros.
Plus tard, en conférence de presse, les larmes n'avaient pas encore complètement séché : «Le match, le public, tout a été parfait. Quand je me suis effondré sur le sol après la balle de match, beaucoup de choses me sont passées dans la tête.» Il a sûrement eu une pensée pour sa sœur décédée à l'âge de 4 ans quand il en avait 2. Se signant, un regard vers le ciel, il lui dédie chacune de ses victoires. Le nouveau héros argentin peut désormais savourer et pourquoi pas s'offrir un tour d'honneur au stade de la Bombonera, celui de son club de football de cœur, Boca Juniors.
L'exploit est de taille. Un exploit majuscule. Après Rafael Nadal, il est le second joueur à avoir dominé le Suisse en finale de Grand Chelem. Tombeur du dauphin majorquin en demi-finale, la tête de série numéro 6 s'est offert ensuite le roi (deux sacres, à Roland-Garros et Wimbledon, et deux finales, à Melbourne et New York, cette année). Personne avant lui n'avait battu Nadal et Federer dans un même tournoi majeur. C'était écrit pour les spécialistes, l'élève allait prendre encore une leçon face au maître qui n'avait jamais perdu contre lui en six confrontations.
Stressé, le protégé de Franco David avait d'ailleurs mal dormi et n'avait pas pu avaler son petit déjeuner avant le match. On craignait le pire pour lui après la perte du premier set. On l'a cru ébranlé à l'issue de la troisième manche, mais l'Argentin s'est décontracté au fil du combat face à un Federer en courant alternatif (panne de service et d'énergie en fin de rencontre). «Après la perte du troisième set, j'avais pas mal de choses négatives dans la tête. Mais j'ai continué à me battre et le public m'a aidé .» Puissance en fond de court Le natif de Tandil, une ville de 100 000 habitants située à 250 km de Buenos Aires, s'est mis la foule new-yorkaise dans la poche. Lui qui disputait sa première finale dans un tournoi du Grand Chelem a fait parler, une nouvelle fois, sa puissance phénoménale en fond de court, s'appuyant sur son coup droit à plat dévastateur (37 coups gagnants). Le géant possède aussi un service qui fait mal (souvent à plus de 210 km/h). Son jeu d'attaquant de fond de court convient parfaitement à la surface de l'US Open. En rouleau compresseur, il démolit ses adversaires.
Plus jeune joueur à intégrer le top 10, à 18 ans, quart de finaliste à Melbourne et demi-finaliste à Paris cette année, Juan Martin Del Potro poursuit son irrésistible ascension. Il avait été l'homme fort de l'été 2008, restant imbattable durant presque deux mois. Il confirme en 2009.
Frêle à ses débuts sur le circuit en 2005, il avait connu des pépins physiques. Il a multiplié les séances de musculation ces derniers mois et s'est forgé une condition physique irréprochable. Il couvre parfaitement son terrain et a démontré contre Federer de vraies qualités d'endurance. Et s'il promène dans les allées une dégaine de grand mou, sur le court, il se transforme en guerrier implacable.
Lui qui n'a pas encore 21 ans incarne bien l'avenir du tennis. Son premier grand titre pourrait être suivi par beaucoup d'autres. «Je ne pense pas encore à ça. Je suis déjà content d'être entré dans l'histoire de ce tournoi. Il y aura d'autres épreuves, et, si j'en ai gagné une en battant Nadal et Federer, j'aurai peut-être d'autres occasions de le refaire.»
"Del Potro, c'est Maradona" pour la presse argentine
La presse argentine a salué mardi la victoire de Juan Martin Del Potro en finale de l'US Open face au numéro un mondial Roger Federer, "un exploit historique" qui place le joueur au rang des plus grandes stars du sport argentin, aux côtés des Maradona et Guillermo Vilas.
"Un exploit historique", titre le journal Cronica, tandis que Clarin, le quotidien le plus vendu en Argentine, barre sa Une d'un "Géant". "Del Potro, c'est Maradona", lance en première page le quotidien sportif Olé, non sans ironie alors que l'ancien enfant prodige du football affronte les critiques pour sa gestion de l'équipe nationale de football, en difficulté pour se qualifier au Mondial 2010. "Del Potro est la joie que nous attendions. Il a gagné contre Federer une finale spectaculaire et a pleuré comme un enfant sur le ciment de New York. Emouvant", poursuit le journal, en évoquant les dernières victoires argentines dans le tournoi new-yorkais, Guillermo Vilas en 1977 et Gabriela Sabatini en 1990.
Le journal Nacion a salué "un champion pour l'histoire" qui "avec une inoubliable leçon de courage a battu le numéro un mondial Roger Federer pour se couronner à l'US Open". Del Potro "a marqué l'histoire du sport argentin en étant le plus jeune à gagner un tournoi du Grand Chelem. Dans une démonstration de courage et d'abnégation, il a battu pour la première fois (de sa carrière) le numéro un", écrit le journal.
A Tandil, sa ville natale à 350 km au sud de Buenos Aires, la population a fêté la victoire de son héros durant la nuit de lundi à mardi. Au terme de plus de quatre heures de jeu, Juan Martin Del Potro a battu lundi soir le Suisse Roger Federer, qui restait sur cinq victoires consécutives en finale de l'US Open.
El deporte argentino celebraba títulos mundiales en fútbol, boxeo, hockey césped y baloncesto. Pocos fueron tan festejados como el título que Juan Martín del Potro logró en el US Open, 32 años después de que el gran ídolo del tenis de ese país, Guillermo Vilas, se coronara en el mismo torneo, aunque aquella vez sobre polvo de ladrillo, en Nueva York.
Emanuel Ginobili, el mejor basquetbolista argentino de todos los tiempos, exteriorizó su emoción a través del Twitter. "Vamooooooooossssss!! Como lo grité!! 1-1. Vamos Delpo! /// Great set by DelPotro. 1-1 and trying hard against the best", publicó textual el escolta de los San Antonio Spurs de la NBA. Al final del partido posteó: "Qué emoción!!! Espectacular!! Estamos como locos!! GRANDE DELPO!!! Qué alegría nos diste querido!".
El legendario Guillermo Vilas, ganador del US Open en 1977, dijo que "Juan Martín indudablemente, demostró ser un campeonazo. Veía cómo jugó todo el partido Del Potro... Y me pareció impresionante que lo haya ganado a esta temprana edad", dijo el ex tenista.
Gabriela Sabatini, la otra tenista argentina que levantó la copa en Flushing Meadows en 1990, también se unió a las alabanzas hacia la Torre de Tandil: "Felicito a Juan Martín (Del Potro) y a todo su equipo por este triunfo tan importante. Destaco la madurez con la que llevó adelante el partido de ayer y todo el torneo. Con esto demuestra que está entre los mejores jugadores del mundo. Me alegra mucho que otro argentino se haya sumado a la conquista de un Grand Slam".
Uno de los grandes amigos de Delpo es Juan Monaco, coterráneo de Tandil, y quien de inmediato exteriorizó la alegría en su blog. Pico comentó que "es emocionante. Lo conozco desde la primera vez que entró al club y no lo puedo creer. Era algo que todos sabíamos que iba a cumplir alguna vez, pero lo demostró muy joven, lo que habla de lo grande que va a ser".
Mónaco agregó que "lo bueno de Juan es que recién comienza, lo vengo sosteniendo desde hace mucho. Sé que va a ser el número uno del mundo y este paso es importantísimo. Conozco sus metas y esto lo va a hacer creer aún más en su juego para llegar a ser el mejor de todos". Pico, quien cayó en primera ronda del US Open a manos de Del Potro, vivió de manera especial la final: "Los dos primeros sets los miré en el gimnasio, mientras me entrenaba. Después me fui a casa para disfrutarlo y vivirlo tranquilo. Me emocioné muchísimo y lloré, porque a Juan lo quiero como a un hermano".
El último ídolo del tenis argentino, David Nalbandian, también se sumó a la alegría: "Es un gran triunfo del tenis argentino porque demostró que no hay objetivos imposibles. Lo de Juan Martín fue fantástico y sirve, porque después de mi camada había un hueco generacional de jugadores, y el primero de los nuevos que logra algo importante es él".
El ganador de la Tennis Masters Cup del 2005, quien derrotó precisamente a Roger Federer en la final, destacó que "Juan Martín demostró que no hay objetivos imposibles y eso nos da mucha alegría a todos los argentinos. Ayer terminó de demostrar que es un gran tenista, y en una final de un Grand Slam nada menos que ante Roger Federer, que es el mejor del mundo, y que también jugó un gran partido".
Optimista a full se mostró el ex tenista y ex capitán de Copa Davis argentino Alberto Mancini. "Sin duda que Juan Martín puede ser número uno del mundo. En este año dio un salto de calidad muy grande, pero tiene sólo 20 años y todavía no ha tocado su techo”.
Opinión parecida es que la tiene Tony Nadal, típo y entrenador de Rafael Nadal: "Hace tiempo que digo que Del Potro es candidato a ser número uno. Junto a (Andy) Murray y (Novak) Djokovic son los candidatos máximos a serlo".
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mar 6 Oct 2009 - 17:41
ATP - Tokyo > Del Potro out, bon pour les Frenchies !
Par Pauline Dahlem, mardi 06 octobre 2009 à 12:54
Del Potro éliminé, le tableau s'ouvre au Japon. Et les Français figurent parmi les mieux placés pour aller loin, sinon au bout. D'abord Jo-Wilfried Tsonga, tête de série numéro 2, puis Gilles Simon, 3ème meilleur classé du tableau et Gaël Monfils, tête de série numéro 4. Puis Richard Gasquet qui pourrait retrouver le Manceau en huitièmes de finale (à condition que ces deux là passent le premier tour). Fabrice Santoro est aussi de la partie, sans oublier le héros du jour, Edouard Roger Vasselin.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mar 6 Oct 2009 - 17:43
ATP - Tokyo > Del Potro, pas à "100%"
Par Rémi Cap-Vert, mardi 06 octobre 2009 à 14:54
Juan Martin Del Potro s'est montré déçu après sa défaite à Tokyo. Selon ses dires, il n'était pas en pleine possession de ses moyens. "Je n'étais pas à 100%. Tout le monde a pu le voir. Je ressentais encore les effets du décalage horaire et j'avais un peu mal au ventre, mais ça ne justifie pas ma défaite. En face de moi, il a très bien joué, en étant opportuniste aux moments adéquats. Cela peut arriver à tout le monde de perdre un match."
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mar 13 Oct 2009 - 17:25
ATP > Del Potro, remplaçant à Kooyong
Par Rémi Cap-Vert, mardi 13 octobre 2009 à 17:34
Si Roger Federer ou quelque autre joueur, déclarait forfait pour l'exhibition de Kooyong, début janvier, il serait remplacé par Juan Martin Del Potro, ont annoncé les organisateurs. Pour le moment, sept des huit joueurs prévus ont confirmé leur présence, dont Novak Djokovic, Jo-Wilfried Tsonga, Fernando Verdasco et Fernando Gonzalez. Roger Federer est le tenant du titre et un habitué depuis 2004. Le Suisse n'a pas encore pris de décision concernant sa préparation.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mer 14 Oct 2009 - 11:24
M1000- Shanghaï > Le poignet pour Del Potro
Par Rémi Cap-Vert, mercredi 14 octobre 2009 à 12:46
L'abandon de Del Potro est dû à un problème au poignet. C'est le cinquième abandon en trois jours, après ceux de Thomasz Bellucci, Jose Acasuso, Andy Roddick et Tommy Haas.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mer 14 Oct 2009 - 14:16
Del Potro abandonne
Le 14/10/2009 à 12:03
Après Andy Roddick, c'est au tour de Juan Martin Del Potro de devoir abandonner en cours de match à Shanghai. L'Argentin a ainsi choisi de dire stop, blessé au poignet droit, après avoir perdu le premier set (7-5) face à Jurgen Melzer et alors qu'il était mené 2-1 dans le deuxième set. Del Potro (n°3) est dans un mauvais cycle depuis sa victoire à l'US Open avec une défaite d'entrée à Tokyo et désormais cet abandon. La saison est décidément bien longue.
Membre n° : 158 Nombre de messages : 4151 Inscription : 25/02/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mer 28 Oct 2009 - 12:59
Del Potro renonce à Bâle
28/10/2009 - 10:45
Toujours gêné par des douleurs au poignet droit, Juan Martin Del Potro a déclaré forfait pour le tournoi de Bâle qui débutera lundi prochain. Des doutes planent désormais sur sa particpation au Masters 1000 de Paris-Bercy.
Membre n° : 244 Nombre de messages : 8115 Inscription : 09/06/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Ven 13 Nov 2009 - 1:45
M1000-Paris-Bercy > Del Potro sur un abandon "bizarre"
Par Jérémy Alen, vendredi 13 novembre 2009 à 00:55
Del Potro s'est qualifié pour les quarts de finale après l'avoir emporté par abandon face à Gonzalez. Le Chilien après avoir perdu la seconde manche après avoir passé à côté de 7 balles de matches a donc décidé de jeter l'éponge à la surprise générale du public mais aussi de l'Argentin. On en saura un peu plus à la suite des conférences de presse si toutefois Fernando s'y présente.
Membre n° : 1 Nombre de messages : 40583 Inscription : 02/08/2007
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Sam 14 Nov 2009 - 9:38
Paris-Bercy: Del Potro contraint à l'abandon
13/11/2009 - 23:03
Le dernier quart de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy n'aura pas été à son terme vendredi soir au POPB. Face à Radek Stepanek, l'Argentin Juan Martin Del Potro, qui s'était déjà plaint des abdominaux la veille lors de sa victoire face à Fernando Gonzalez, a été contraint à l'abandon alors qu'il était mené 4 jeux à 0 dans la première manche. Stepanek, finaliste du tournoi en 2004, sera donc samedi l'adversaire de Gaël Monfils en demi-finale.
Nombre de messages : 6275 Inscription : 30/12/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Mar 24 Nov 2009 - 19:53
ATP Finals > Del Potro bat Verdasco
Par Florian Toumit, mardi 24 novembre 2009 à 17:45
Juan Martin Del Potro est toujours en vie. Il a battu Fernando Verdasco 6-3, 3-6, 7-6(1), pour leur deuxième match dans le groupe A du Masters londonien. L'Argentin se replace dans la course aux demi-finales et rencontrera Roger Federer pour son dernier match de poules. Verdasco est lui quasiment éliminé.
Membre n° : 244 Nombre de messages : 8115 Inscription : 09/06/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Sam 28 Nov 2009 - 23:20
ATP Finals > Del Potro en finale
Par Charlotte Ezdra, dimanche 29 novembre 2009 à 00:09
Ce sera finalement Juan Martin del Potro qui aura la chance de jouer la finale de la Masters Cup 2009 contre Nikolay Davydenko. Au terme d'un match fort en émotions, c'est un Argentin impressionnant qui s'impose 6/7(1) 6/3 7/6(2) aux dépens de Robin Soderling, trop faible dans les moments clés du match.
Rendez-vous demain à 15h30 pour connaître le Maître de cette fin de saison 2009.
Membre n° : 13 Nombre de messages : 7736 Inscription : 10/08/2007
Sujet: Re: Articles tennistiques 2009 Dim 29 Nov 2009 - 10:34
Del Potro, le nouveau gringo
Tennis - Masters
Dans le sillage de son aîné David Nalbandian, surnommé "El gringo", Juan Martin Del Potro se qualifie pour finale en dominant (6-7 [1], 6-3, 7-6 [3] en 2h11') Robin Söderling. Pour le titre, l'Argentin retrouvera dimanche à 15h30 Nikolay Davydenko.
L'homme fort, c'est lui. A 21 ans, « El Pibe de Tandil » a bien grandi et le grand Juan Martin Del Potro rejoint Nikolay Davydenko en finale après un énorme bras de fer remporté (6-7 [1], 6-3, 7-6 [3] en 2h11') contre Robin Söderling. Comme les grands, l'Argentin choisit déjà ses événements. Après sa victoire à l'US Open , il retrouve à Londres un niveau de jeu à la hauteur de son talent et son mental colore son avenir.
Dans le sillage de David Nalbandian, surnommé « El gringo » et dernier vainqueur albiceleste du Masters en 2005, le 5e mondial a bien pris une autre dimension. Il n'est pas qu'un grand gaillard de 1,98 m qui balance des aces comme les feuilles tombent en automne. Face à son double à l'énorme service (18 aces) et au grand coup droit (38 coups gagnants), Juan Martin Del Potro a montré ses qualités mentales et physiques. Le grand échalas se déplace bien, même très bien pour sa taille.
Del Potro, plus régulier et plus mobile
Ses jeunes années autour d'un ballon de foot ou de basket lui offrent une vivacité, supérieure au Suédois. A l'échange, le protégé de Franco Davin a réussi à faire craquer l'élève de Magnus Norman et s'est montré beaucoup plus régulier (23 fautes directes contre 41). Surtout il a dépassé sa frustration. Après avoir dominé le premier set sans convertir ses quatre balles de break, il se troue littéralement au tie-break en commettant cinq fautes d'affilée pour offrir la manche à Robin Söderling. Il soliloque, s'énerve et refait toute l'histoire de la littérature argentine en voyant défiler les aces sur les points importants.
Après 1h16' de jeu, il trouve enfin la faille et réalise le premier break de la rencontre avant de conclure sur son engagement. Mais ses travaux d'Hercule se poursuivent au troisième set. Mené 4-2, il débreake dans la foulée pour réciter une nouvelle leçon au jeu décisif. Comme tous les bons élèves, il ne commet pas deux fois les mêmes erreurs. Le premier point du tie-break donne le ton. Sur le service de Robin Söderling, il gagne une énorme bras de fer et termine l'échange de 24 frappes sur un revers gagnant. Il enchaîne et conclut sur un 13e ace. Comme toujours, il se signe, lève les yeux au ciel pour dédier sa victoire à sa jeune soeur disparue puis il exulte. En 2005, « El gringo », l'original, s'est imposé en revenant précipitamment d'une partie de pêche. Quatre ans plus tard, le nouveau « gringo » ne pêche que du gros sans précipitation.
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