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Sujet: Re: Articles tennistiques 2008 Mar 4 Nov 2008 - 19:34
«Tsonga dans le Top 5»
4/11 16h23 - Tennis, ATP
Patrice Dominguez, le DTN du tennis français, estime que Jo-Wilfried Tsonga a le potentiel pour intégrer le Top 5.
Après sa victoire à Bercy, Jo-Wilfried Tsonga occupe la 7e place à l’ATP. Mais d’après Patrice Dominguez, le Manceau peut encore voir plus haut. «Depuis que Jo avait battu Nadal à l'Open d'Australie, on le savait capable de battre les meilleurs joueurs du monde, mais ce qu'il a fait à Bercy, battre Stepanek, Djokovic, Roddick, Blake et Nalbandian dans la continuité en tenant son service comme il l'a fait, c'est impressionnant. Par sa victoire, et son parcours en Australie, Jo est peut-être un peu plus en avance que les autres. En tout cas, il a montré un jeu qu'il était potentiellement un top 5», a-t-il confié dans les colonnes de l’Est Républicain.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2008 Mar 4 Nov 2008 - 21:24
C'est tout le mal que je lui souhaite...rentrer dans le Top 5 :-)
N'amande
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2008 Mer 5 Nov 2008 - 8:38
Tsonga avec Djokovic
Après une brève confusion de l'ATP, Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon ont découvert mercredi le tirage au sort du Masters de Shanghaï. Lors de la phase de poules, Jo-Wilfried Tsonga retrouvera notamment dans le groupe "or" le Serbe Novak Djokovic, qu'il a battu deux fois ces dernières semaines (à Bangkok et à Paris-Bercy), ainsi que le Russe Nikolay Davydenko et l'Argentin Juan Martin Del Potro.
Invité de dernière minute après le forfait de Rafael Nadal, Gilles Simon aura droit à un programme de choix puisqu'il devra affronter le numéro deux mondial Roger Federer, le Britannique Andy Murray et l'Américain Andy Roddick dans le groupe "rouge".
Groupe rouge
Roger Federer (SUI/n°1) Andy Murray (GBR/n°3) Andy Roddick (USA/n°5) Gilles Simon (FRA/n°8 )
Groupe or
Novak Djokovic (SRB/n°2) Nikolay Davydenko (RUS/n°4) Jo-Wilfried Tsonga (FRA/n°6) Juan Martin del Potro (ARG/n°7)
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2008 Sam 8 Nov 2008 - 11:36
Jo Wilfried Tsonga jouera au Masters de Toulouse
Posted on novembre 6, 2008 Filed Under Sports |
Ce sera l’évènement de cette fin d’année à Toulouse : le retour du tennis de très haut niveau dans la ville rose avec le premier Masters France qui se déroulera du 18 au 21 décembre au Palais des sports de Toulouse.
Le récent vainqueur du tournoi de Bercy et désormais 7e joueur mondial au classement ATP a confirmé sa présence pour l’occasion. Tsonga devrait logiquement être le favori d’un tournoi qui réunira un plateau relevé avec la fine fleur du tennis français.
Les 7 premiers participants connus sont les suivants : Paul-Henri MATHIEU, Gilles SIMON, Julien BENNETEAU, Adrian MANNARINO, Nicolas MAHUT, Marc GICQUEL et Fo Wilifried TSONGA.
Les réservations sont d’ores et déjà ouvertes pour les licenciés et non licenciés sur le site mastersfrance.com
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2008 Dim 9 Nov 2008 - 11:31
Tennis - ATP - Masters - Tsonga chute
09/11/2008 12:18
Il a l'air de rien. Pourtant Nikolay Davydenko (n°4) n'est pas "monsieur tout le monde" et Jo-Wilfried Tsonga (n°6) en a fait les frais lors de son premier match du groupe or en s'inclinant (6-7 [6], 6-4, 7-6 [0]) après un magnifique combat de 2h43'. Le Français peut nourrir quelques regrets car il a mené un set et un break (7-6, 1-0) avant de s'étioler physiquement sous la pression constante du 5e mondial. Mais ces petits regrets ne s'accompagnent pas de remords tant l'intensité de la rencontre a été très dense pendant plus d'une heure et la fin du match palpitante. Après une journée de repos, Jo-Wilfried Tsonga affrontera Juan-Martin Del Potro, défait (7-5, 6-3) par Novak Djokovic.
Comme au "bon vieux" temps à Bercy C'est un match en trois temps. Le temps de la splendeur où le Manceau montre alors le visage du conquérant de Bercy. Entre Paris et Shanghaï, le temps semble alors suspendu... Lors de son dernier jeu en finale de Bercy contre David Nalbandian, le Français rétablit une situation bien compromise sur son service (0-40) pour décrocher le titre. Lors de son premier jeu contre Nikolay Davydenko à la Masters Cup, le Manceau sauve avec autorité trois balles de break consécutives pour remporter sa mise en jeu. Le Russe n'aura plus d'occasion du set ! Le ton est donné entre le puncheur, Mohammed Ali, et le feu follet, Ray Sugar Leonard. Les fameux rounds d'observation n'existent pas et les deux joueurs fourbissent d'entrée leurs armes : la puissance pour Jo-Wilfried Tsonga et la vitesse d'exécution pour Nikolay Davydenko.
Comme dans un jeu vidéo, le Russe mouline ses jambes à toute allure pour mettre en place sa cadence infernale et s'appuie sur un excellent service. Sur ses cinq premiers engagements, il ne perd que cinq points. Mais le Français ne recule pas et commence à trouver la faille en mettant l'accent sur le coup droit adverse. A six jeux à cinq, le Russe montre ses premiers signes de fébrilité avec deux doubles fautes mais décroche le tie-break. Fort de sa confiance, Jo-Wilfried Tsonga efface le premier mini-break à 2-3 sur un magnifique enchaînement coup droit décroisée-volée gagnante. Puis l'élève d'Eric Winogradsky s'offre deux balles de set consécutives à 6-4, bien sauvées par Nikolay Davydenko. A sa troisième occasion, il bénéficie d'un cadeau de son adversaire avec une volée de revers facile qui atterrit dans le filet.
Le temps de la baisse de régime Comme toujours, la confiance sert de juge de paix et le Français breake même d'entrée au deuxième set. Mais il court beaucoup, se dépense sans compter et les droite-gauche, infligés à une cadence infernale, commencent à hypnotiser les jambes du vainqueur de Bercy. Le temps de la décompression arrive comme un boomerang face au lance-balles, réglé en accéléré. Nikolay Davydenko débreake immédiatement et met sous pression en permanence son adversaire qui commence à commettre des petites fautes d'abord anodines.
Puis les erreurs deviennent plus grossières, le service moins précis et la mobilité tourne au ralenti. A 5-4 dans la deuxième manche, le Russe convertit sa première balle de set sur un retour de revers à l'intersection des deux lignes. Le puncheur est sonné. Il encaisse neuf points d'affilée et ne gagne qu'un point sur les seize disputés ! Toujours aussi mobile, Nikolay Davydenko tourne autour de Jo-Wilfried Tsonga, tête basse et coeur lourd au vu du tableau d'affichage (3-0 puis 5-2).
Le temps du sursaut d'orgueil Mais le Français ne baisse pas la garde. Le temps du sursaut d'orgueil apparaît comme par miracle. Le 7e mondial sauve une première balle de match sur son service à 5-2 grâce à une belle amortie. Sur l'engagement adverse, le Manceau sautille, s'invective et met la pression sur Nikolay Davydenko, plus fébrile au moment de conclure. Son nom est scandé par la foule et après son débreak pour revenir à 5-4, une "ola" se déclenche. Un énorme ace sur seconde balle et une bonne première balle lui offrent l'égalisation. Mais Nikolay Davydenko n'est pas "Monsieur tout le monde", il ne tremble pas et les deux hommes se retrouvent au tie-break qui tourne au calvaire pour le Tricolore. Jo-Wilfried Tsonga a encore le temps de se refaire si son physique tient. S.D.
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2008 Dim 9 Nov 2008 - 13:06
Masters Cup Shanghai - Tsonga cale devant Davydenko
Eurosport - dim, 09 nov 13:46:00 2008
Jo-Wilfried Tsonga a perdu son premier match de la Masters Cup face à Nikolay Davydenko (6-7, 6-4, 7-6), dans le groupe or. Le Français, explosif dans la première manche, a subi un contre-coup physique ensuite. Djokovic avait battu Del Potro (7-5, 6-3), soit la 1re victoire du Serbe en Masters.
Le ressort parisien est usé. Jo-Wilfried Tsonga n'avait visiblement pas les ressources physiques pour dérégler l'horloge de Nikolay Davydenko. Pendant un set, le premier, et pendant quelques jeux à la fin du troisième, le vainqueur du MS de Paris-Bercy a tourné à plein régime. Le public du Qi Zhong stadium, qui l'a soutenu toute la partie, y a cru aussi jusqu'au dernier jeu décisif. Privé du jeu de jambes nécessaire à la propulsion de ses coups, le Manceau n'y a pas inscrit le moindre point. Il venait pourtant de remonter un break de retard. A Bercy, face à Andy Roddick, l'électricité dans l'air de la capitale lui avait permis de renverser la vapeur. A Shanghai, Tsonga n'a pas la même autonomie.
En termes de spectacle Nikolay Davydenko évolue aux Antipodes de Tsonga. En Chine, cela peut être efficace. Plus rapide que le Français dans l'échange, le Russe a offert le premier set sur quelques maladresses à la volée. Dans le premier jeu décisif, alors qu'il possédait un mini-break d'avance, Nikolay a réalisé des volées de revers à deux mains qu'il faudrait effacer de tous les magnétoscopes des écoles de tennis.
Mené 6-7, puis 0-1, service Tsonga à suivre dans la seconde manche, le N.5 mondial n'a rien changé à sa façon de faire. Prises de balle précoces, "balayage" en règle de la ligne de fond de court adverses et quelques clous opportuns enfoncés côté revers de Tsonga. C'est à ce moment du match que le Français dévisse. Physiquement, on sent un ralentissement. Les pas d'ajustements ne sont pas faits, les fautes directes, qui se compteront au total à 43 (contre 37 tout de même pour le Russe) s'accumulent.
Décompression ou blessures pour Tsonga ?
Les approximations du deuxième set se transforment en grossières erreurs au début du troisième. Davydenko joue de son orgue de barbarie, et Tsonga multiplie les fausses notes. En pleine possession de ses moyens, il avait connu des difficultés à lire le service de son adversaire. Dans la dernière manche, il a maintenu le suspense avec l'énergie de la bête encerclée. Mené 0-3, il débreake à 5-4 en lâchant tous ses coups droits. Dans le tie-break, privé de la marge de sécurité qu'il avait à Bercy avec sa première balle, il s'est désintégré. A près de 80% de réussite derrière ses premières balles au premier et même au second set, il était tombé au troisième à 56%.
Le spectacle a été au rendez-vous. Il ne fallait pas manquer cette balle de match sauvée sur une montée au filet amortie (à 5-3). La rage de vaincre aussi. Mais face aux mécaniciens en chef du circuit, sans première balle, cela ne suffit pas. Et cela ne suffira pas contre Novak Djokovic. Une chance subsiste pour Tsonga: Del Potro est dans une situation telle qu'il est peu probable qu'il se transcende lors des deux prochains matches. Si l'Argentin les joue. On attend ainsi impatiemment le quatrième
Battu de justesse par le Russe Nikolay Davydenko pour son entrée dans le Masters (6/7 6/4 7/6), Jo-Wilfried Tsonga n’est pas très satisfait de son match.
«Je ne suis pas très content du résultat aujourd'hui. J'aurais préféré l'emporter mais bon, c'est le sport. Aujourd'hui, j'ai tout donné, je me suis accroché, j'ai fait le maximum, maintenant, il faut que je regarde devant. J'ai un autre match qui m'attend. Ça s'est joué sur pas grand-chose. On est rentré un peu dans sa filière de jeu à un moment donné. Il m'a un peu usé. On a fait de bons échanges, il y a eu des rallyes, il a été un peu plus frais que moi à la fin du match et c'est tout à son honneur. Davydenko n'est pas facile à prendre quand il joue bien comme ça. Tu fais de grands voyages, tu vas à droite, tu vas à gauche, tu reviens à droite, tu repars à gauche. Ce n'est pas évident mais j'espère que j'aurai droit à une revanche un de ces jours», a confié Jo-Wilfried Tsonga sur le site de la Fédération française de tennis.
Jo-Wilfried Tsonga n’a pas débuté le Masters de la meilleure des manières. Le Manceau, qui a montré des signes de fatigue, s’est incliné devant Nikolay Davydenko (6/7 6/4 7/6). Le Russe rejoint Novak Djokovic, tombeur de Juan Martin Del Potro, en tête du groupe or.
par Nicolas Cerbelle, le 09-11-2008
Novak Djokovic et Juan Martin Del Potro avaient l’honneur d’ouvrir les débats à Shanghaï ce dimanche. Un duel entre deux joueurs que l’on disait usés physiquement, l’Argentin souffrant notamment d’un orteil. Plus expérimenté, le Serbe dictait l’échange. Imposant à son rival une cadence infernale depuis sa ligne de fond, le n°3 mondial se détachait rapidement (5/2). Le Gaucho ne s’en laissait pourtant pas compter et se révoltait. Face à cette résistance inattendue, Djokovic se déréglait et commettait de nombreuses fautes directes (34 au final). Del Potro pensait avoir réussi le plus dur (5/5) mais se faisait rebreaker au pire des moments et offrait la manche inaugurale à son adversaire (7/5). Malgré ce coup dur, le «Géant de Tandil» n’abdiquait pas, chipant le service du Belgradois en début de deuxième set (1/2). Ce dernier réussissait néanmoins à débreaker dans la foulée avant de refaire la différence quelques minutes plus tard (5/3). Djokovic ne manquait ensuite pas l’occasion de conclure sur sa première balle de match (7/5 6/3).
Davydenko généreux
A l’image de Del Potro, Jo-Wilfried Tsonga disputait son premier Masters. Opposé à Nikolay Davydenko qui l’avait battu la saison dernière à Moscou (7/6 6/2). Quelque peu crispé, le Manceau frôlait la catastrophe d’entrée en offrant trois balles de break au Russe. Heureusement, il parvenait à écarter le danger grâce à une première balle retrouvée. Hormis cette frayeur initiale, le protégé d’Eric Winogradsky maîtrisait parfaitement ses nerfs par la suite. Tout comme son adversaire d’ailleurs. Impeccable sur son engagement (88% de points gagnés derrière sa première), ce dernier multipliait les coups gagnants (23 dans la manche pour seulement 14 fautes directes), n’hésitant pas à venir conclure au filet (9/12). Les deux hommes devaient se départager au tie-break. Après avoir sauvé deux balles de set (6-4), Davydenko finissait par craquer, expédiant une volée de revers dans le filet alors qu'il avait l'ascendant dans l'échange (8-6).
Tsonga inquiète
Le natif de Severodonezk accusait le coup et se faisait breaker d’entrée de deuxième set (1/0). Malheureusement pour ses nombreux supporters, «Jo» ne parvenait pas à confirmer son avantage, Davydenko revenant sur un jeu blanc (1/1). Le n°5 mondial, profitant d’une petite baisse de régime du Français au service, manquait ensuite trois occasions de se détacher dans le sixième jeu (3/3). Ce n’était finalement que partie remise pour le Russe, qui parvenait à conclure le set sur un retour gagnant de revers qui tombait sur la ligne de fond (4/6) ! Sur sa lancée, Davydenko remportait les trois jeux suivants en seulement 9 minutes, ne laissant filer qu’un petit point (0/3). Visiblement gêné par sa jambe gauche, Tsonga ne faisait pas preuve de sa hargne habituelle. A 2/5, il sauvait néanmoins une balle de match sur son engagement, obligeant son adversaire à servir pour le match. A la surprise générale, Davydenko craquait (4/5) et remettait le finaliste de l’Open d’Australie dans la course. Tsonga parvenait à arracher un nouveau tie-break (6/6) mais passait totalement au travers, s’inclinant sur le score sans appel de 0-7 ! La Sarthois n’a d’ores et déjà plus le choix. Il devra s’imposer mardi contre Del Potro pour conserver une chance de qualification pour les demi-finales.
Masters Cup Shanghai - Winogradsky : "Je n'ai pas de potion magique"
Eurosport - lun, 10 nov 14:42:00 2008
Eric Winogradsky, entraîneur de Jo-Wilfried Tsonga, a cru au miracle face à Davydenko avant de se rendre à l'évidence : Jo est fatigué. Avant d'envisager le prochain match, face à un joueur également marqué physiquement, Juan Martin Del Potro, le technicien revient sur l'effort fourni dimanche.
C'est une défaite frustrante pour Jo?
Eric WINOGRADSKY : "C'est sûr, il a fait beaucoup d'efforts. Notamment sur la fin pour revenir. Mais ça n'a pas suffi. Son adversaire n'a pas flanché. Mais il faut essayer d'évacuer. Il faut aller chercher les deux prochains matches, ce qui pourrait lui permettre de se qualifier. Le système de poule permet d'y croire encore."
Qu'est-ce qui lui a manqué ?
EW : "Un tout petit peu de fraîcheur, je pense. C'est dû à ses efforts de la semaine passée à Bercy. Au voyage aussi, au décalage horaire. Mais son adversaire a été très fort. La seule question que je peux me poser, c'est s'il avait été plus frais, aurait-il mieux servi ? Aurait-il pu mieux tenir sa ligne de fond de court ? Davydenko jouait tellement vite, tellement long. Jo a beaucoup "voyagé". Il n'a pas pu enchaîner vers l'avant comme il aime le faire."
Le tournant, n'est-ce pas le début du deuxième set, quand il perd son break d'avance ?
EW : "Sans doute. J'ai cru au miracle aussi à la fin. Avec lui, on y croit toujours. Ce qu'il faut souligner, c'est qu'il a encore tout donné. Mais il n'y a pas de honte à avoir de perdre face au n°5 mondial. A ce niveau-là, les mecs ont rarement des gros passages à vide. Davydenko était le plus fort, tout simplement."
Il est apparu parfois agacé, non ?
EW : "C'est vrai qu'il s'est frustré avec des détails, avec ses fringues qui le serraient un peu. Il a laissé un peu trop d'énergie avec ça, plus ça C'est le métier qui rentre."
Comment avez-vous trouvé Jo sur le plan physique ? Etes-vous inquiet pour la suite ? Il doit rejouer dans deux jours, face à Juan Martin Del Potro
EW : " D'abord, il a été super courageux. Je lui tire mon chapeau. Il s'est battu jusqu'au bout. Il a quand même beaucoup cavalé. Il n'a pas complètement récupéré de Bercy. Pour la suite, je n'ai pas de potion magique. Il est allé se décrasser sur le vélo, tout de suite. Il a mis de la glace sur ses genoux. Il va faire sa "récup". Il faut espérer que les 24 heures de repos suffiront. "
Membre n° : 286 Nombre de messages : 1426 Inscription : 16/07/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2008 Mar 11 Nov 2008 - 12:17
Tsonga quasi éliminé
11/11 13h06 - Tennis, ATP, Masters
Battu par Juan Martin Del Potro (7/6 7/6), Jo Wilfried Tsonga n’a plus son destin entre ses mains dans le Masters.
Jo-Wilfried Tsonga a subi une deuxième défaite consécutive en autant de rencontres contre l’Argentin Juan Martin Del Potro (7/6 7/6). Le Français n’a quasiment plus aucune chance de participer aux demies. A moins que Davydenko ne remporte ses deux derniers matches et que le Manceau ne batte Novak Djokovic. Le set-average serait alors pris en compte dans ce cas-là…
Résultat du groupe or : Del Potro (Arg, 7) - Tsonga (Fra, 6) 7/6 7/6
Membre n° : 208 Nombre de messages : 4726 Inscription : 08/05/2008
Sujet: Re: Articles tennistiques 2008 Mar 11 Nov 2008 - 13:42
Pfff ça devient quasi-impossible là malheureusement :-( Mais Davy peut battre Nole, ça j'y crois quand même! J'espère que c'est pas fini pour Jo!
Carodaria
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Sujet: Re: Articles tennistiques 2008 Mer 12 Nov 2008 - 13:35
Tsonga, la fraîcheur en moins
Tennis - Masters Cup Shanghai
Jo-Wilfried Tsonga ne disputera pas les demi-finales de Masters Cup. Une nouvelle aussi dure que réaliste : le Français n'a plus de forces mentales, ni même physiques, pour faire la différence. Celle qui lui a permis de remporter le Masters Series de Paris-Bercy il y a une dizaine de jours.
La marche était trop haute. De l'euphorie de Bercy, Jo-Wilfried Tsonga est tombé dans la dure réalité de l'enchaînement des tournois majeurs à Shanghai. Sans tonus, sans fraîcheur mentale, le Français n'a pas trouvé la voie face à Juan Martin Del Potro. Pour son deuxième match de poule de Masters Cup, l'Argentin lui a appris comment gérer fatigue, douleur et sang-froid à la fois. Touché aux doigts de pied, affaibli par un voyage entre l'Europe, l'Amérique latine et l'Asie, Del Potro a fait l'objet d'une incroyable renaissance à l'heure de jouer sa chance parmi les Maîtres.
Arborant de nouveau son t-shirt vert, après une infidélité lors de son précédent match face à Nikolay Davydenko, Tsonga n'est pas parvenu à remporter le match qu'il ne devait pas perdre pour continuer à croire en ses chances de qualifications pour les demi-finales. Chance désormais vaine après sa seconde défaite de rang à Shanghai. "Je manquais de punch. Sur certains passings en bout de course, je manquais d'appuis. J'ai manqué un peu d'énergie pour faire basculer le truc sur des points importants." Aussi diminué que le Français pour ne pas dire plus, Del Potro, lui aussi novice en Masters Cup, a eu l'énergie nécessaire pour décrocher sa première victoire en Chine.
"Je paye les efforts de Bercy"
Et aussi un peu de réussite. Pour la troisième fois de suite, Tsonga a perdu les jeux décisifs qui n'ont jamais aussi bien porté leur appellation. "Oui, trois de suite, ça commence à faire beaucoup, surtout dans un exercice que je remporte habituellement, souligne Tsonga. Je n'étais pas spécialement fatigué physiquement. Mais c'était surtout une fatigue psychologique. Je manque du "coup de fouet" que j'avais la semaine dernière. Je paye les efforts de Bercy. Là-bas, j'ai beaucoup puisé dans mes ressources, notamment mentalement, pour renverser des situations difficiles. J'ai brûlé des cartouches. Il me manque juste un petit truc ici."
Une analyse confirmée par son entraîneur, Eric Winogradsky. "Il lui manquait un petit plus. On a bien vu qu'il s'agaçait pour des détails. Il laisse un peu d'influx dès le début du match, comme au premier tour." Avant de terminer : "Le problème, c'est que la fraîcheur physique, ça ne s'achète pas." Tout comme l'expérience sur le long terme. Présent en Masters Cup pour la première fois de sa carrière après une saison entrecoupée d'absences sur blessure, Jo vit sa première saison intense sur le circuit ATP. S'il lui reste un match sans enjeu face à Novak Djokovic dans deux jours avant de partir en vacances, il sait que le meilleur reste à venir. Mais en 2009.
Avec Jo-Wilfried Tsonga, c'est « no limit ». De sa voix douce qui contraste avec son regard déterminé, il explique tout simplement : «Je crois en moi et en mes capacités». Dans la bouche d'un Français, cette phrase pourrait résonner comme une forfanterie. Dans le vocabulaire d'un Américain, cela relève de l'évidence. Et pour Jo-Wilfried Tsonga, c'est juste une réalité. Le Manceau n'est ni un provocateur ni un joueur à l'ego surdimensionné. Il est juste lui-même, sincère et honnête : «J'ai toujours été surprenant en tant que joueur de tennis. J'ai toujours été capable du meilleur comme du pire. Petit à petit, j'efface le pire et je commence à donner que du bon.»
Les sceptiques voyaient ses grands parpaings de coup droit, touchés la bâche, avec un petit sourire narquois. Aujourd'hui, ils ont ravalé leur ironie. Jo-Wilfried Tsonga préparait la suite. Un de ses meilleurs amis et partenaires d'entraînement, Josselin Ouanna, n'a pas oublié la leçon : «Plus jeune, Jo ratait beaucoup et aujourd'hui, son jeu est en place. Quand il faut faire jouer, il sait faire jouer. Quand il faut attaquer, il sait attaquer. Maintenant son jeu est très bien posé.» Depuis le 1er décembre, il a repris le chemin de l'entraînement. Après quinze jours de repos, il avale la fameuse période foncière, indispensable pour endurcir la « caisse » et enchaîne avec les quelques ajustements techniques pour améliorer son jeu. «Je suis très perfectible», lance immédiatement le 6e joueur mondial qui a gagné 206 places en deux ans. Il commence par évoquer son souhait de jouer davantage à l'intérieur du court, il enchaîne par sa volonté de rendre sa deuxième balle de service plus puissante. Au fil de la conversation, il ajoute le coup droit, le revers... Bref, il veut tout. Son inventaire à la Prévert démontre sa volonté, sa soif d'apprendre et son perfectionnisme.
Comme sur le court, Jo-Wilfried Tsonga ne triche pas et ne cherche pas à se cacher. Il fait ce qu'il dit et il dit ce qu'il fait. Cette saison 2008 a mis les choses au point d'entrée avec sa finale à l'Open d'Australie et surtout sa demi-finale, remportée (6-2, 6-3, 6-2) contre Rafael Nadal. Cela pouvait être le chef d'oeuvre d'une carrière. La suite de l'année prouve que c'est une mise en bouche. Malgré un gros coup dur avec une opération du ménisque au moment de Roland-Garros, il revient en trombe en fin de saison pour empocher son premier titre sur le circuit ATP en battant Novak Djokovic en finale à Bangkok. Semaine après semaine, il apporte un petit ingrédient supplémentaire. Après son incroyable niveau de jeu en Australie et son exceptionnelle capacité de rebond à Bangkok, il prouve à Bercy sa force mentale. La pression et ses avatars ne font pas partie de son vocabulaire : «Je ne ressens effectivement pas de pression. Quand on n'a pas assez d'argent pour payer son loyer à la fin du mois et qu'on risque d'être dehors, c'est ça pour moi la pression. Je ne joue pas ma vie sur un court.»
Devant son public et ses proches à Paris, il se transcende pour aller cueillir David Nalbandian en finale. Au-delà de son premier titre en Masters Series, sa gestion des points importants lui donne l'étoffe des grands. Sur sa chaise avant de recevoir le trophée, il «savoure» et «revit tout jusqu'à (s)es années d'adolescence où (il) se disait à 14-15 ans que ce serait quand même génial de gagner un tournoi comme ça». C'est l'image qu'il veut garder de sa saison. La victoire d'aujourd'hui est donc aussi celle d'hier avec ses galères, ses souffrances et ses joies. L'élève d'Eric Winogradsky n'a pas la mémoire courte, il n'oublie pas toutes ses blessures et ses doutes. Certains auraient nourri de la rancoeur ou de l'aigreur pendant ces longs mois à se morfondre au Centre national d'entraînement (CNE). Jo-Wilfried Tsonga a laissé mûrir son envie et sa générosité trouve aujourd'hui un écho retentissant dans le coeur des spectateurs. «Le tennis reste pour moi un plaisir, un échange. Je donne le maximum de moi-même car j'aime me regarder dans la glace en me disant que j'ai bien fait les choses.» Son charisme fait le reste. Tout est toujours très simple avec «Jo» : il donne, donc il reçoit.