Jo Tsonga > "Au moins je suis fixé"

Par Pauline Dahlem, vendredi 16 avril 2010 à 09:50

Eliminé par Juan Carlos Ferrero en huitièmes de finale à Monte Carlo, Jo-Wilfried Tsonga veut retenir le positif de cette première expérience de la saison sur terre battue.

"C'est positif d'avoir joué contre deux Espagnols plutôt que deux joueurs qui ne touchent pas un caillou sur cette surface. Au moins, je suis fixé. Je sais que je suis capable de rivaliser avec ces joueurs-là. [...] J'ai fait quelques erreurs qui m'ont coûté cher. C'est dommage. Je suis encore en période d'apprentissage. Il me manque encore un peu de constance et des heures de vol, tout simplement. Mais ce tournoi va me donner confiance pour la suite."

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Tsonga satisfait

21/04 18h47 - Tennis, ATP, Barcelone

Vainqueur de Jan Hacek (6/3 6/2) au 2e tour de Barcelone, Jo-Wilfried Tsonga était satisfait de sa prestation.

«C'était une bonne entrée en matière, en gagnant en deux sets secs. Je me sentais détendu, j'ai eu un pourcentage élevé de premiers services, c'est une bonne manière de commencer le tournoi. Je sais que mon prochain match contre l'Espagnol Nicolas Almagro sera bien plus difficile. Il va avoir la foule de son côté, mais je suis prêt à relever le défi», a déclaré Tsonga en conférence de presse.

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Tsonga la joue profil bas

Tennis-ATP-Barcelone

Interrogé à Barcelone sur son potentiel sur terre battue, le Français Jo-Wilfried Tsonga, qui retrouvera Nicolas Almagro en 8es de finale, a préféré la jouer profil bas : «A titre personnel, je ne pense pas représenter le seul candidat qui pourrait empêcher les Espagnols de remporter ce tournoi. C'est sûr qu'ils sont très bons sur cette surface, mais il y a beaucoup d'autres prétendants, du type Robin Söderling, qui jouent à un très haut niveau. » A plus court terme, le Manceau a préféré mettre en avant ses bonnes sensations sur la terre barcelonaise. : «C'était une bonne entrée en matière, en gagnant en deux sets secs. Je me sentais détendu, j'ai eu un pourcentage élevé de premiers services, c'est une bonne manière de commencer le tournoi.» (avec AFP)

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ATP - Rome > Tsonga : "De mieux en mieux"

Par Vincent Esse, jeudi 29 avril 2010 à 10:37


Après sa solide prestation face à Troicki pour son entrée en lice à Rome, Jo-Wilfried Tsonga se déclarait content de sa progression sur terre battue pour Sport 24.

"Je sens qu’il y a des filières de jeu où c’est de mieux en mieux, où je suis de plus en plus confiant. Il y a encore du boulot, je peux encore progresser. Mais je joue bien, je pense être un joueur solide." Il se méfie toutefois de son prochain adversaire Giraldo, tombeur de Ferrero qui a battu Tsonga à Monte Carlo. "Giraldo est sur une bonne lancée. C’est sûrement l’un des meilleurs résultats de sa carrière, donc il fera forcément un bon match et donnera tout. A moi d’être assez solide."

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ATP - Rome > Tsonga : "Je me suis trompé"

Par Vincent Esse, vendredi 30 avril 2010 à 19:33

Jo-Wilfried Tsonga a analysé avec lucidité sa contre-performance contre Ferrer pour rmc.fr : "Je n’ai pas été très bon. Je me suis tenu un peu loin de ma ligne tandis que Ferrer a été assez attentiste. C’est moi qui ai fait toutes les fautes. Je l’ai surestimé. Je m’attendais à ce qu’il m’impose quelque chose. J’aurais peut être du rester plus près de ma ligne. Je pense que j’ai les armes pour pouvoir défier des joueurs comme ça maintenant. Je me suis trompé dans la manière d’aborder le match."

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Jo Tsonga > "Toutes les victoires constituent une référence"

Par Vincent Esse, mercredi 05 mai 2010 à 11:42

Principal espoir tricolore à Roland Garros avec Gaël Monfils, dont on saura à Estoril s'il s'est bien remis de sa blessure à la main gauche, Jo-Wilfried Tsonga affirme sur son site Internet être en progression constante sur terre battue. "C'est positif car je n'ai jamais remporté autant de matches sur cette surface. Ca fait cinq victoires en trois tournois. Pour moi, toutes les victoires constituent une référence", déclare le Manceau, qu'on espère voir encore meilleur sur terre à Madrid la semaine prochaine, et bien sûr à Roland Garros. Le n°1 français participera également à un tournoi d'exhibition à Rueil-Malmaison avant les internationaux de France.

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Tsonga absent "environ une semaine"

12/05/2010 - 22:58

Jo-Wilfried Tsonga s'est expliqué sur sa blessure, qui l'a contraint à abandonner face à Garcia-Lopez (6-2, ab) ce mardi à Madrid. "J'ai senti une pointe dans le dos vendredi dernier sur le Central de Roland-Garros lors d'un entrainement avec Gianni Mina, explique le Manceau. Comme c'est environ la dixième lombalgie depuis le début de ma carrière, je maîtrise le protocole de guérison: ça prend environ une semaine. Je suis arrivé à Madrid sans toucher la balle. Ce matin, ça allait un peu mieux. J'espérais pouvoir défendre mes chances mais ça n'a pas marché. A la fin du premier set, j'ai jugé qu'il valait mieux ne pas insister pour rester entier." Le Français, 10e mondial, est apparu plus frustré qu'inquiet: "C'est dommage car c'était l'occasion de prendre des points mais je garde à l'esprit que l'objectif principal de cette saison sur terre battue, c'est Roland-Garros. Et je sais que je serai prêt. Il me reste assez de temps."

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Tsonga : «Je serais prêt»

13/05 08h35 - Tennis, ATP

Sur RMC, Jo-Wilfried Tsonga s'est voulu rassurant quant à sa lombalgie, qui l'a contraint à l'abandon au 2e tour du Masters 1000 de Madrid.

«Vendredi après-midi, je me suis bloqué le dos sur un revers. Mais j’ai connu pire. Cette douleur est une petite, on va dire. Je suis allé sur le terrain aujourd’hui (ce mercredi) en me disant que j’étais capable. J’ai eu la preuve que non. Maintenant, je vais repartir à l’entraînement, récupérer et arriver à Roland avec une grosse envie. Pour moi, c’est une douleur chronique. Par rapport à mes ambitions, j’ai du mal à suivre. Cela m’empêche d’être régulier mais pas de faire des belles choses non plus. Je maîtrise un peu les délais de guérison. C’est peut-être la dixième fois que cela m’arrive. Je sais comment cela se passe, je sais comment soigner ça. J’ai de la frustration par rapport à Madrid. C’est le genre de tournoi dans lequel tu peux prendre des points. Maintenant l’objectif principal de la saison sur terre est à venir et je sais que je serais prêt.»

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Jo Tsonga > "Une petite douleur"

Par Vincent Esse, jeudi 13 mai 2010 à 10:56
Sur RMC, Jo-Wilfried Tsonga a déclaré que sa lombalgie qui l'a poussé à abandonner à Madrid face à Garcia-Lopez n'était pas grave. "Je me suis bloqué le dos sur un revers. Mais j’ai connu pire. Cette douleur est une petite, on va dire. C’est peut-être la dixième fois que cela m’arrive. Je sais comment cela se passe, je sais comment soigner ça. J’ai de la frustration par rapport à Madrid. C’est le genre de tournoi dans lequel tu peux prendre des points. Maintenant, je vais repartir à l’entraînement, récupérer et arriver à Roland avec une grosse envie", a assuré le Manceau.

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Roland Garros > Tsonga "mieux que l'année dernière"

Par Fabien Gauvin, mercredi 19 mai 2010 à 19:37

Vainqueur de Stanislas Wawrinka dans une rencontre disputée et de bonne qualité (5-7, 6-4, 11-9), le numéro un français est prêt, et l'a dit à France Soir: "J'appréhendais un peu depuis samedi. J'ai pu me tester. C'était le but de cette exhibition aussi et je me sens vraiment bien. J'ai pu montrer de belles choses sur le terrain, je suis à 100%".
Son forfait à Madrid est donc totalement oublié: "Je n'ai jamais eu peur de rater Roland-Garros. J'avais peut-être même besoin de cette petite pause pour souffler un peu, vivre une vie normale pendant quelques jours. Je sais que je suis capable de très très bien jouer à Roland. Je joue mieux au tennis que l'année dernière, c'est clair". Tsonga devra confirmer ces paroles en faisant mieux que l'année passée, où il avait atteint les huitièmes de finale pour sa première participation.

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Tsonga se «sent vraiment bien»

Le 19/05/2010 à 20:59



Détendu et souriant, Jo-Wilfried Tsonga a passé un bon test lors d'un match exhibition contre Stanislas Wawrinka. Le Manceau a bien récupéré de sa lombalgie et les voyants sont au vert.

Au bord du court, les enfants sont aussi impatients que lui. Eux attendent un autographe, Jo-Wilfried Tsonga attend un test concluant lors de son match exhibition contre Stanislas Wawrinka au Masters Guinot-Mary Cohr. Si le résultat relève de l'anecdote avec une victoire (5-7, 6-4, 11-9), la manière est rassurante. « Je voulais savoir si j'étais dans de bonnes conditions pour terminer cette semaine de préparation, avoue le Manceau, très détendu au Paris Country Club. Je me sens vraiment bien. Sur le terrain, j'ai pu montrer de belles choses. » De son propre aveu, il ne lui manque «peut-être une vraie victoire référence» sur terre battue.

Depuis son abandon et sa lombalgie à Madrid la semaine dernière, le 10e mondial a été contraint d'appuyer sur le frein. Il a préféré prévenir que guérir. Il a repris l'entraînement samedi et a pu profiter de deux jours de repos. Et si cette blessure était un mal pour un bien ? «J'avais peut-être besoin de cette petite pause. J'ai beaucoup joué, j'ai enchaîné entre Indian Wells, Miami et la terre battue, je n'ai pas pris beaucoup de temps. Je suis allé très, très vite. Cela m'aura fait du bien à la tête, je suis revenu à la vie "normale" pendant quelques jours. Cela fait du bien de souffler, de me poser un peu chez moi, d'être en dehors des compétitions et de revenir avec une envie débordante.»

«Je suis à 100%, j'essaie d'optimiser mon entraînement parce qu'il ne me reste pas deux semaines avant d'attaquer Roland-Garros, explique le Français. J'essaie d'être à fond pour récupérer les jours d'indisponibilité.»

Sur le court, ses frappes partent bien, ses courses sont fluides et le sourire est bien présent. « Je suis à 100%, j'essaie d'optimiser mon entraînement parce qu'il ne me reste pas deux semaines avant d'attaquer Roland-Garros, explique le Français. J'essaie d'être à fond pour récupérer les jours d'indisponibilité. » Il a (malheureusement) l'habitude de gérer les blessures et aujourd'hui, il a acquis suffisamment d'expérience pour arriver à Roland-Garros avec plus de certitudes. « Son parcours correct à Roland-Garros l'an dernier a gommé les incertitudes, cela lui a donné plus de confiance et de repères. Cette année, la base de départ est beaucoup plus importante et plus intéressante pour travailler. Nous ne devons pas passer des heures à discuter de certaines choses. Ces discussions, c'est de l'énergie et de la gamberge. L'an dernier, il a mis tellement d'énergie à essayer d'arriver dans des conditions correctes à Roland-Garros, constate son entraîneur Eric Winogradsky. Je reste persuadé que cela lui a manqué sur la fin du parcours. Même s'il est tombé sur un très bon Del Potro, j'aurais aimé le voir frais à 100%. Cela fait partie de son histoire et j'espère que cela va l'aider pour cette année. »

Le Jo-Wilfried Tsonga 2010 est-il meilleur que le Jo-Wilfried Tsonga 2009 ? Pour le champion, cela ne fait pas de doute : « Au vu de mes tests, je suis meilleur physiquement. J'ai plus d'expérience, je gère mieux ma petite vie de joueur de tennis car je suis arrivé il n'y a pas si longtemps. Pour moi, tout était un peu différent et il y avait pas mal de choses à gérer. Maintenant je suis plus aguerri. Cela fait un meilleur joueur de tennis. Maintenant cela reste du tennis et tu as beau prétendre mieux jouer que l'année passée, tu peux tomber sur un très bon joueur dès le premier tour et te faire sortir. Le but est de me donner à fond. » Il a tout vécu à Roland-Garros. Pensionnaire au centre d'entraînement de Roland-Garros, il a passé de longs mois difficiles dans sa chambre à compter ses blessures. Aujourd'hui, il est sur le court et son envie est à la mesure de la sensation de manque lors de ses jeunes années où les copains brillaient. S.D.

L'Equipe

Tsonga: «J'ai appris à jouer au tennis en regardant Roland-Garros»

le 20.05.10 à 12h12



Le numéro un tricolore se confie à 20minutes.fr avant les débuts des Internationaux de France...

Jo-Wilfried Tsonga va bien. Juré. Détendu et souriant, le Manceau assure que sa lombalgie (qu’il l’a poussée à l’abandon à Madrid la semaine dernière) n’est plus qu’un mauvais souvenir. De passage par Rueil-Malmaison pour les Masters Guinot Mary Cohr, le Français a rassuré son monde en dominant le Suisse Stanislas Wawrinka lors d’un match exhibition. Plutôt une bonne nouvelle avant d’attaquer ce qui est seulement son troisième Roland-Garros.

Vous avez été souvent blessé au moment de Roland-Garros. Comment viviez-vous le fait d’être absent du tournoi le plus important pour un Français?

C’était douloureux forcément. A chaque fois j’ai essayé de m’échapper de Paris pour partir me ressourcer chez mes parents au Mans. Je vivais le tournoi de loin, j’évitais de regarder les matchs à la télé, je me contentais de suivre les résultats des copains.

Est-ce que ces rendez-vous manqués renforcent votre amour pour ce tournoi?

Pas vraiment. Roland-Garros pour moi c’était le tournoi que je pouvais regarder plus jeune, le seul ou presque à passer sur une chaîne publique. J’ai appris à jouer au tennis en regardant Roland-Garros, c’est de cette époque que vient mon attachement à ce tournoi.

Vous dites adorer la terre battue mais vous obtenez vos meilleurs résultats sur surface rapide. C’est un peu paradoxal?

C’est le jeu qui me plaît sur cette surface. A la télé, je préfère regarder un match de terre qu’une rencontre sur gazon. C’est quand-même plus sympa, il y a plus d’échanges, moins de services gagnants, tu vois des amorties, des contre-pieds. Tu peux faire tous les coups du tennis et je trouve ça beau.

D’ailleurs, on sent que vous prenez du plaisir à construire vos points du fond de court…

C’est la surface qui veut ça. Au début de ma carrière, je jouais de façon beaucoup plus directe et je ne gagnais pas beaucoup de matchs sur terre battue. Maintenant, j’adapte un peu mon tennis ce qui me permet d’être plus performant.

Est-ce que vous avez trouvé l’équilibre entre la patience et l’agressivité qu’il faut avoir?

Je me rends compte qu’être patient en fond de court c’est bien, mais qu’il faut être agressif pour conclure les points. C’est un équilibre qui n’est pas évident à trouver entre savoir défendre sans laisser l’adversaire prendre le dessus et attaquer dans de bonnes conditions. J’essaye de tout savoir faire pour mieux surprendre mon adversaire.

Quel bilan tirez-vous de vos tournois de préparation à Roland-Garros?

Il y a eu des bons matchs et d’autres moins. Roland ça va être très différent des tournois de préparation. C’est en France, il existe une autre ambiance. J’ai envie d’être encore plus rigoureux et d’être tout simplement meilleur.

Sur certains matchs, on a l’impression que vous vous crispez quand les choses se passent mal. Est-ce que c’est un domaine sur lequel vous travaillez avec votre entraîneur, Eric Winogradsky?

C’est vrai que ça m’arrive encore. On dit que c’est souvent contre des gros serveurs, mais je peux me crisper contre n’importe quel joueur quand j’ai décidé que ça devait se passer de la sorte. Il faut que j’arrive à changer ça, je travaille pour. Depuis mes premières années de tennis, c’est un de mes principaux défauts. Maintenant, je pense avoir progressé dans ce domaine mais il reste encore des petits moments où je n’arrive pas à passer outre cette frustration.

Est-ce que votre entraîneur vous demande de moins vous parler à vous-mêmes sur le court?

Eric aimerait que je ne dise rien, que je sois plus «robot». Maintenant, ça ne ferait plus de moi le joueur que je suis. C’est ainsi que les gens m’apprécient finalement. Ca donnerait peut-être un Davydenko. Les gens se disent : «Il est là ou il n’est pas là, ce n’est pas grave, de toute façon il ne dit rien». Moi, il faut que je garde mon côté spontané.

On parle de plus en plus d’un déménagement de Roland-Garros à l’extérieur de Paris. Comprenez-vous la nécessité du tournoi de s’agrandir?

Au début, j’aimais bien l’idée d’avoir plus de l’espace et l’idée du changement. Mais après réflexion, je me dis que je me sens bien à Roland-Garros. Le tournoi fonctionne comme ça depuis des années. Je ne me verrais pas jouer autre part ou alors il ne faudrait plus que le tournoi s’appelle Roland-Garros. Je suis plus pour un agrandissement qu’un déménagement.

Propos recueillis par Alexandre Pedro

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Tsonga :"Roland Garros reste quelque chose de nouveau pour moi"

Plus que quelques heures avant que ne démarre cette nouvelle édition des Internationaux de France de Tennis. Un rendez-vous extrêmement attendu par l'ensemble de la grande famille du tennis, et plus particulièrement par un certain Jo-Wilfried Tsonga, qui entend bien briller cette année Porte d'Auteuil...



Jo, c’est la grande forme ?
Oui. On est à un ou deux jours du premier match, donc je suis pressé de commencer... et j’espère que je vais être en grande forme! Rien n'annonce que je vais avoir des soucis physiques ou quoi que ce soit, donc forcément, je crois en moi.


Penses-tu être plus prêt que la saison dernière?
Je suis un meilleur joueur de tennis, tout simplement. Après, mieux ou moins bien? On le dira à la fin du tournoi.

Tu as disputé une exhibition à Rueil Malmaison.C'était des matches "pour du beurre", ou as-tu pu tester des choses?
Ce sont des matches qui comptent. J'ai fait ça car je savais que je pouvais me jauger. J'ai tenu à jouer contre un très bon joueur de terre battue pour me tester justement, savoir ce que je vallais sur le moment. Je pense donc que c'est une très bonne chose : cela permet de tenter des choses qu'en match, on aurait un peu peur de faire. En tout cas, j'y suis allé sérieusement. C'était une très bonne chose dans mon planning d'avant-Roland.

As-tu regardé ton tableau?
Non. On m'a juste donné mon 1er tour. Je vais y aller marche par marche, en espérant que ce soit un escalier! (sourire)

Que sais-tu de ton premier adversaire, l'allemand Daniel Brands ?
Je le connais un peu, car même si je ne l’ai encore jamais rencontré, j’ai eu l’occasion de le voir pas mal jouer sur les tournois Challengers il y a quelques années. Je sais que c’est un joueur potentiellement très dangereux. Il sert très bien, est capable de mener le jeu avec son coup droit. Il va falloir être solide, constant, et lui montrer que pour me battre, il faudra qu’il soit plus que dangereux.

On parle toujours de match-piège…
Pour moi, c’est effectivement un match-piège. Comme je le disais, Brands est un joueur capable du meilleur comme du pire. A moi de l’emmener dans le pire ! Mais il tente beaucoup, donc est dangereux à cause de ça. Maintenant, j’ai mon statut de Top 10. A moi de montrer que je suis solide.

Face à un joueur comme ça, c’est toi qui as les clés…
Voilà.

Hâte de retrouver le public Français, à Roland Garros ?
Oui, forcément!

Estimes-tu avoir un tirage sympa?
Pour un premier tour, c'est bien. J'aurais pu prendre pire, comme plus facile. De toute façon, il faut gagner tous les matches.

Qu’est-ce qui est différent ici ?
Qu'est-ce qui est différence?... Tout simplement que lorsqu’ils m’encouragent, je comprends ce qu’ils disent !(rires)

On parle d'une possible délocalisation du tournoi. Quel est ton avis sur la question? Roland Garros doit rester ici?...
C'est vrai que je préfèrerais que ça reste ici. Je préfèrerais que ça s'aggrandisse ici. Le site est juste merveilleux. Voilà, c'est Roland Garros!... Si ça part, ce sera différent, c'est sûr. On aura du mal à l'appeler Roland Garros...Il faudrait changer de nom. En plus, Paris est l'une des villes les plus attractives du monde, ce serait chouette que le tournoi reste ici...

Tu réalises qu’il y a un réel engouement autour de toi ?
Forcément. Dans la rue, les gens me reconnaissent, me font les fameuses blagues « tu veux un kinder bueno ? » (sourire), et plein d’autres d’ailleurs. C’est sympa.

L’année dernière, tu étais arrivé avec le nœud pap'… D'autres surprises au programme cette année ?
Pourquoi pas ! Si vous en voulez, je peux vous en donner, pas de soucis (sourire)… ça vous plaît ? J’en tiens compte…

Les journalistes parlent tous de la finale tant attendue entre Federer et Nadal, ça ne vous dérange pas que l’on parle toujours d’eux ?
Non, pas spécialement. Aujourd’hui, ce sont eux les meilleurs, donc pas de soucis. On ne s’en porte pas plus mal. C’est clair que l’on aimerait, à un moment donné, être à leur place. Tous les autres travaillent de façon à être un jour comme eux, « sous les feux de la rampe ».

Si l’on regarde le tableau, il semble y avoir un certain « boulevard » devant toi…
On va voir. Je ne sais pas… Je vais me concentrer sur mes premiers matches. Ensuite, on verra

Tu es, en tout cas, très détendu…Je n’ai pas grand-chose à perdre ! J’ai joué le tournoi deux fois. Presque une fois seulement, puisque la première je ne suis pas resté longtemps… Ça reste donc pour moi quelque chose de nouveau, d’excitant. Forcément, je suis tranquille.

Si tu es amené à te retrouver dans une situation périlleuse pendant la quinzaine, y a-t-il un match ces dernières semaines sur lequel tu peux t’appuyer.
Non. Tous les matches que j’ai gagnés, ce sont des matches sur lesquels je vais m’appuyer. Etant donné que je n’en ai pas gagné beaucoup jusque là sur terre battue. Ça fait presque partie de mes premières victoires sur terre, donc je vais m’appuyer sur ça.

Malgré l'expérience qui se forge, y a-t-il toujours de la fraîcheur et de l'excitation lorsqu'on aborde une quinzaine de Grand Chelem?
Oui. Toujours. Pour moi, surtout sur celui-ci (et sur le prochain), car je n'y ai pas joué énormément, je n'ai pas fait de résultats extraordinaire ici. Je n'ai donc qu'une envie : en faire un!

Repenses-tu à ta finale australienne en arrivant ici?
Savoir que j'ai déjà gagné des matches en Grand Chelem, que c'est un exercice qui me plaît, forcément, cela me donne un peu plus de confiance.

Gianni Mina va rencontrer dès le premier tour un gros. Un très, très… très gros : Rafael Nadal. Vous aviez, vous, affronté Andy Roddick. Que peux-tu lui conseiller ?
De ne pas faire de complexe. On sait très bien que Rafa est n°2 mondial, voire le prochain n°1. Et l’on sait que Gianni est tout jeune, 600e à l’ATP. Il n’a aucun complexe à faire ! Lui vient pour faire sa partie. Il est capable, aujourd’hui, avec le niveau de jeu qu’il a, de rivaliser avec des joueurs comme ça. Les battre, ça va être très difficile. Mais lui tenir un peu tête, pourquoi pas. En tout cas, il faut qu’il en profite, que ce soit plus une fête pour lui qu’autre chose.

Va-t-il apprendre quelque chose ?
Je pense qu’il faut avoir l’humilité d’apprendre d’un joueur comme ça. Rafa, il faut l’observer, voir comment il fonctionne… Je pense qu’il va tout de même être surpris du niveau de jeu. Parce que ça joue vraiment au tennis ! (sourire)... Il faut qu’il apprenne. Ce sont des matches qui vont compter. Dans une carrière, en tout cas, ça compte. Je sais que pour moi, ce match face à Roddick avait compté. Je m’étais dit « En fait, ce n’est pas si fort que ça. Je peux largement le faire ! »

Un mot sur le tirage de Richard, qui affronte Andy Murray d'entrée?
Moi je pense qu'il va le battre.

Parce que?
Parce qu'il est en forme, tout simplement. Peu de monde l'attend, il joue bien en ce moment, est en train de revenir. Il va forcément faire quelque chose à un moment donné, car c'est un grand joueur de tennis. Pourquoi pas cette année!

Donc si tu devais mettre une pièce, tu la mettrais sur Richard, qui bat Murray?
Oui.

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Tsonga : «Pas péril en la demeure»

Tennis - RG (H)

Après son long combat de 3h43' contre Daniel Brands, Jo-Wilfried Tsonga se montre soulagé d'avoir évité le piège. Il annonce qu'il jouera mieux au prochain tour.


Jo-Wilfried estime être allé chercher la victoire à l'expérience. (EQ)

«Jo-Wilfried Tsonga, comment expliquez-vous vos difficultés ?
Les raisons sont multiples : le premier tour, mon adversaire qui ne m'a pas facilité la tâche et je manquais un peu de match. Mon problème de dos m'a écarté de la compétition un petit moment. Tout cela, c'est assez pour que le match soit difficile.

Etiez-vous tendu ?
Je ne sais pas. Mais mon corps a donné tous les signes de la tension. J'avais du mal à bouger et j'étais essoufflé assez vite. Cela fait un petit moment que je n'avais pas joué en compétition. Jouer cinq sets, cela va sûrement me donner un petit coup de boost. Je suis resté longtemps sur le terrain, j'ai pris des repères et je vais beaucoup mieux jouer au prochain tour.

«Mon corps a donné tous les signes de la tension. J'avais du mal à bouger et j'étais essoufflé assez vite.»

Quand il vous breake au début du 5e set, avez-vous connu un instant de panique ?
J'ai tendance à réagir en mode contraire en me disant : "de toute façon, perdu pour perdu, il faut faire le truc". Ce sont souvent des moments où j'arrive à me calmer et à me remettre dans mon match en me concentrant sur les choses essentielles. Je m'accroche, je me bats et je sais que dans ce tournoi, il n'y a que du bon à prendre.

Sortez-vous inquiet après un tel match ?
Je ne sors pas inquiet. J'ai joué longtemps, mais j'ai deux jours pour récupérer. Je suis content d'avoir gagné. Beaucoup de joueurs ont gagné des tournois en ayant un premier tour difficile, voire en sauvant des balles de match. Il n'y a pas péril en la demeure.

Est-ce la victoire de l'expérience ?
Oui, je pense que je l'ai gagné à l'expérience. Il n'a pas dû en jouer énormément des matches comme celui-là. A la fin, il me le donne un peu, ce n'est pas vraiment moi qui vais le chercher.

Comment appréhendez-vous votre prochain tour contre votre grand copain, Josselin Ouanna ?
Cela va être compliqué. Joss est un bon pote, on a envie de gagner tous les deux. Ce sera un match assez particulier. En même temps, cela risque d'être un beau match car on a des jeux assez similaires, un peu percutants.» - Recueilli par S.D., à Roland-Garros

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Jo Tsonga > "Je n'ai jamais détesté la terre"

Par Vincent Esse, mercredi 26 mai 2010 à 10:07

Dans l'Equipe, Jo-Wilfried Tsonga parle de son adversaire Ouanna, du déménagement du site de Roland-Garros qu'il ne souhaite pas, du public parisien, de son sens du spectacle et de son statut de leader. Il affirme surtout ne jamais avoir détesté la terre, à laquelle il est venu plus tard que d'autres surfaces car c'est une surface exigeante et "je savais que j'allais m'y péter le dos". Il parle ensuite de l'évolution de son jeu sur la surface : "Avant, je forçais beaucoup trop et je fatiguais. Je n'avais pas la longueur de balle et je frappais comme une mule ... dans le carré. Maintenant, je trouve longueur et puissance sans mettre tout ce que j'ai, ce qui permet de faire des échanges plus longs et de mieux tenir la balle", a-t-il affirmé.

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Roland Garros > Tsonga pousse son coup de gueule



Par Pauline Dahlem, mercredi 26 mai 2010 à 16:57

Suite à sa qualification pour le troisième tour, Jo-Wilfried Tsonga est revenu face à la presse sur la programmation de ses matches qu'il n'a visiblement pas franchement appréciée.

"Dans ma préparation, j'avais prévu de jouer lundi ou mardi" explique le Français. "Le souci, c'est que j'ai été programmé dès dimanche. Or j'avais prévu de me servir de ce jour-là pour récupérer. C'est ça qui m'a perturbé. C'est pour cela que je n'étais pas bien sur le plan physique lors de mon premier tour. Étant donné que j'avais expressément demandé de ne pas jouer dimanche, ça m'a déçu d'être programmé ce jour-là. J'ai été contraint de m'aligner, je l'ai fait, c'est comme ça. Quand Murray va demander de jouer à une heure précise à Wimbledon, les organisateurs s'y plient. Quand Hewitt veut être programmé en plein cagnard parce que ses adversaires n'aiment pas ça, les organisateurs acceptent. Et aux Etats-Unis, c'est pareil pour les joueurs américains."

"Si j'étais passé à la trappe dimanche, plus d'un aurait été déçu. Simplement, je suis numéro 1 français, on est à Roland-Garros. Cela m'aurait paru légitime qu'on me laisse le choix pour mes débuts dans le tournoi. J'attendais mieux des organisateurs. Regardez en Coupe Davis, on ne joue pas non plus où on voulait jouer. Après les gens se plaignent qu'on n'ait pas de grands résultats mais d'un autre côté, on ne fait pas tout ce qu'il faut pour les obtenir...

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Roland Garros > Tsonga se mouille

Par Vincent Esse, jeudi 27 mai 2010 à 16:11

Jo-Wilfried Tsonga n'a pas été gêné par la pluie pour passer en seizièmes hier, mais le n°1 français n'est pas contre l'humidité : "Ca n'est pas mal non plus, j'ai le temps de développer mes frappes. Quand je joue et qu'il fait très très chaud, la balle vole beaucoup, on la contrôle beaucoup moins donc pour moi qui frappe fort c'est un peu plus difficile. Maintenant, voilà, j'ai gagné sous le soleil, j'ai gagné avec des conditions un peu plus lourdes", a déclaré Tsonga.

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Tsonga : «Un match dans la douleur»

Tennis - RG (H) - Le 28/05/2010 à 20:57

Soulagé après sa victoire contre Thiemo de Bakker, Jo-Wilfried Tsonga explique comment il est passé au-delà de la douleur : «En me disant, je n'ai pas mal toutes les dix secondes.»

«Jo-Wilfried Tsonga, quel est votre sentiment après un tel match ?
C'était un match dans la douleur, mais cela reste une bonne victoire car c'est un joueur qui joue très bien sur cette surface et qui est prometteur. Je continue, je suis en huitièmes de finale. Maintenant, je n'ai plus rien à perdre, je vais jouer pour faire le meilleur résultat de ma carrière à Roland-Garros.

Comment va-t-on au-delà de la douleur ?
En se disant, je n'ai pas mal toutes les dix secondes (sourires) : j'ai pas mal, j'ai pas mal, je vais y aller, cela ne me fait rien (rires). Je suis passé un peu au-dessus de la douleur. Je savais que je ne pouvais pas aggraver ma blessure, je n'avais aucune raison d'abandonner. Cela me faisait mal. C'était difficile sur les changements de direction, quand il me prenait à contre-pied, quand il fallait que je gicle d'un côté ou de l'autre au retour. J'avais également du mal à me décaler en coup droit et à trouver l'extérieur. Mais bon... Je me suis battu et cela a pesé à la fin. Thiemo a eu des matches difficiles, il a un peu moins d'expérience et il a un peu craqué physiquement sur la fin.

«Au lieu de m'agacer et de repenser à toutes ces balles importantes que je rate, je me focalise finalement sur ma douleur et ça m'a permis de m'échapper de mes mauvais démons et de revenir dans ce match.»

Paradoxalement, est-ce que cette blessure ne vous a pas détendu dans le jeu ?
Oui. C'était quelque part un mal pour un bien. Au lieu de m'agacer et de repenser à toutes ces balles importantes que je rate, je me focalise finalement sur ma douleur et ça m'a permis de m'échapper de mes mauvais démons et de revenir dans ce match.

Est-ce aussi la raison de votre volonté d'être plus offensif sur les troisième et quatrième sets ?
Oui, tout à fait. Je me suis dit tout d'un coup : "Je vais commencer à me lâcher". Avec les jambes, j'ai commencé à vouloir frapper, essayer de prendre le jeu vraiment à mon compte parce que je ne pouvais pas courir, essayer d'être maître sur le terrain. Au bout du compte, ça m'a relâché et ça m'a fait du bien parce qu'ensuite, je jouais presque mieux que quand j'avais toutes mes capacités physiques. Je pense que Thiemo a eu à un moment donné une petite baisse de régime qui a fait que j'ai pu rentrer sur le terrain. Au début il frappait plus fort, c'était un peu plus compliqué, mais à la fin j'étais bien quand même.

Comment vous sentez-vous physiquement ? Avez-vous une petite appréhension ?
Non, je n'ai pas d'appréhension. Je sais que je suis préparé. Malgré ce petit problème qui est vraiment isolé, le reste marche très bien. Quoi qu'il arrive, je serai en forme dimanche. »

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