Timea Bacsinszky (SUI)



Residence: Belmont-sur-Lausanne, Switzerland
Date of Birth: June 8, 1989
Birthplace: Lausanne, Switzerland
Height: 5' 7" (1.70 m)
Weight: 137 lbs. (62 kg)
Plays: Right-handed (two-handed backhand)
Status: Pro October 2004

A la rencontre de Timea Bacsinszky

mercredi 28 mai 2008
Par Benjamin Adler



La magie anachronique des fables de La Fontaine en relève toute la quintessence. Ses maximes ont cette saveur suave qu’elles dépassent tous les cadres temporels et ce n’est pas Timea Bacsinszky qui dira le contraire. La célèbre "Rien ne sert de courir il faut partir à point", la jeune Suissesse l’a méditée. Dès son plus jeune âge. Quand l’emprise d’un père entraîneur perfectionniste est devenue étouffante, ses velléités émancipatrices se sont manifestées.

"C’était son projet. Pas le mien."

Le clash avec l’autorité paternelle s’avérait inévitable pour son épanouissement. "J’étais décidée à ne pas le laisser avoir trop d’influence sur moi. Je l’ai dit très tôt, à 9, 10 ans, mais personne ne m’écoutait. J’ai vite su que ce n’était pas comme ça que je voulais vivre", confirme aujourd’hui avec du recul la double lauréate des Petits As de Tarbes (2002 et 2003).

La dualité papa-entraîneur, phénomène courant sur le circuit féminin, elle l’a rejetée, convaincue en son for intérieur. "Faire de moi une championne, c’était son projet. Pas le mien. On vivait tennis en permanence, c’est aussi pour ça que j’aimais l’école car ça me permettait de couper. J’ai brûlé des étapes mais à l’époque je ne m’en rendais pas compte", nous confie la 63e joueuse mondiale, assurant avec le sourire du regret digéré qu’elle "ferait autrement" si H.G. Wells lui offrait sa machine à remonter le temps.

Une affirmation lourde à porter

"Je détestais les entraînements car c’était une confrontation entre mon envie de jouer des points et de m’amuser et l’exigence perfectionniste de mon père. L’important ce n’est pas d’arriver le plus vite possible car c’est éphémère. Le plaisir du jeu lui dure."

Ce bonheur de jouer, la récente demi-finaliste à Anvers et Strasbourg en savoure chaque instant désormais. La Vaudoise d’origine hongroise est ambitieuse : "Je peux me battre pour arriver le plus loin possible et je vais le faire". Mais elle est vaccinée contre les annonces d’objectifs. Elle a tiré les leçons du passé. Estampillée future Martina Hingis à l’aune de son adolescence, Timea la souriante caractérielle balance à 13 ans, autre époque, une prétentieuse affirmation qu’elle traînera comme un boulet : "Je serai la plus jeune n°1 mondiale".



Huit mois sans victoire

"Je ne me rendais pas compte de ce que je disais, j’avais 13 ans. Je le regrette, c’était de l’inconscience totale mais je n’avais personne pour me dire que c’était stupide et que ça aurait un impact. Deux, trois ans après je l’ai très mal vécu, l’échéance était toute proche et j’étais très, très loin des exploits de Martina. Du coup je me mettais une pression énorme sur les épaules, la victoire devenait une obligation et rien d’autre." Résultat, l’ex-grande espoir helvétique se noie dans les affres du doute, même délestée de l’encombrante figure paternelle. Huit mois sans la moindre victoire.

Début de printemps 2006, dans le hall d’un hôtel des Canaries elle fond en larmes dans la foulée d’une défaite en qualifications. Son coach Erfan Djahangiri sent pourtant que le chemin du succès est moins pavé d’écueils. "Il m’a dit "Ne t’inquiètes pas, ça va venir. Si ce n’est pas demain, ça sera après-demain." Puis je gagnais le tournoi suivant, à Dinan. Ce fut le véritable point de départ, après tout s’est enchaîné."

"Un choix de vie"
Et depuis le début de la saison, voilà Timea la têtue à plein temps dans l’univers WTA après une année 2007 partagée entre l’élite et l’anti-chambre des tournois ITF. "C’était une stratégie pensée, pour être rodée et disputer une année complète ensuite sur le circuit. Depuis le début de l’année, je rentre quasiment dans tous les tableaux et c’est assez agréable. Ça me donne le sentiment de progresser car je suis opposé aux meilleures joueuses du monde", précise la polyglotte Bacsinszky (elle parle italien, français, anglais, allemand, hongrois), excitée à l’idée d’affronter sa compatriote Patty Schnyder pour un choc des générations.

"Contre Patty c’est un challenge dont je raffole, la jeune qui arrive comme l’expérimentée. Je suis une compétitrice, depuis que je suis toute jeune. Mes professeurs en alertaient même mes parents. J’adore les challenges. L’enjeu me stimule, inconsciemment je joue mieux les gros matches et en Grand Chelem. En règle générale j’ai confiance en moi. Par contre quand je joue contre une moins bonne joueuse et que ça ne va pas, je doute vite", assure une jeune femme de 18 ans qui a décidé de "renoncer aux soirées pour ne pas s’égarer et arriver fatiguée à l’entraînement". "Un choix de vie", précise-t-elle. Le tennis, comme le dit son coach, c’est aujourd’hui "son projet".

www.rolandgarros.com

Tennis: Occasion gâchée pour Bacsinszky

Timea Bacsinszky (WTA 71) est passée à côté de la plus grosse "perf" de sa carrière. Au deuxième tour à Wimbledon, la Lausannoise a mené 3-0 dans le set décisif face à Elena Dementieva (no 5), avant de flancher et de s'incliner 4-6 6-3 6-3.

Outre ce score avantageux, Bacsinszky avait vraiment les armes pour battre une Dementieva très empruntée sur le gazon londonien et, il faut le reconnaître, pas digne en l'occasion d'une joueuse du top 10. Au premier tour déjà, la finaliste en 2004 de l'US Open et de Roland-Garros avait eu besoin de trois sets pour évincer l'Italienne Maria Elena Camerin... 138e à la WTA.

Cette défaite est d'autant plus regrettable que Bacsinszky aurait eu droit à un seizième de finale des plus jouables avec Gisela Dulko (WTA 39), qualifiée grâce au forfait de Lindsay Davenport.

www.edicom.ch

WTA - Istanbul > Bacsinszky en demi-finale

Par Florian Toumit, vendredi 31 juillet 2009 à 12:07

Le prometteur quart de finale du tournoi d'Istanbul, entre Timea Bacsinszky, 20 ans, et Ursula Radwanska, 18 ans, a tourné court. La Suissesse a pris le meilleur sur la Polonaise, petite soeur d'Agnieszka, 6-0, 6-1 en 50 minutes. Bacsinszky atteint sa deuxième demi-finale en deux semaines, après le tournoi de Prague où elle avait été battue en trois manches par Francesca Schavione. La Suissesse jouera sa place en finale contre la gagnante du match entre Vera Dushevina et Ana Isabel Medina Garrigues.

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Roger Federer > Bacsinszky:"J'espère qu'il est heureux"

Par Rémi Cap-Vert, jeudi 21 octobre 2010 à 15:40

En marge de sa douloureuse défaite au premier tour du tournoi du Luxembourg, la sympathique Timea Bacsinszky a donné un entretien au Quotidien, média luxembourgeois. La Suissesse, entre deux larmes, a été interrogée sur Roger Federer et la "délicate période qu'il traverse". Une jolie réponse !

"Pour être honnête, je n'ai pas trop suivi tous ses résultats. Je le connais, mais pas extrêmement bien. Forcément, je suis ses Grands Chelems, je sais qu'il a gagné un tournoi cet été [NDLR : le Masters 1000 de Cincinnati]. Ça lui a sûrement fait du bien vu qu'il n'avait pas gagné de tournoi depuis l'Open d'Australie. Je suis très admirative de tout ce qu'il fait. Les gens sont peut-être tout simplement trop critiques avec lui. C'est le meilleur joueur de tous les temps, il a apporté quelque chose d'extraordinaire au tennis, il va bientôt avoir 30 ans. Si j'avais un tout petit brin de sa carrière, franchement, ça ferait ma joie. J'espère qu'au fond de lui, il est heureux, avec sa famille, ses deux filles, ses parents, qui sont extrêmement gentils, et qu'il s'en fiche complètement de ce que les gens disent sur lui. Dans la vie, on n'est pas seulement un banal joueur de tennis, on a chacun une vie privée. L'important, c'est de se réveiller tous les matins et de se dire : "J'aime ma vie.""

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Timea Bacsinszky déjà au tapis

17.01.2011 05:21 - mise à jour: 10:17



Timea Bacsinszky a une nouvelle fois goûté à l'amertume d'une défaite au premier tour de l'Open d'Australie. La no2 helvétique a mordu la poussière 6-0 6-3 face à la Roumaine Monica Niculescu, une adversaire pourtant à sa portée.

Melbourne ne sourit plus à Timea Bacsinszky (WTA 50). Pour la deuxième année consécutive, la Vaudoise est tombée sans gloire au premier tour de l'Open d'Australie. Battue en 2010 par l'Autrichienne Yvonne Meusburger, Timea Bacsinszky s'est inclinée cette fois devant la modeste Roumaine Monica Niculescu (WTA 85). Elle a été battue 6-0 6-3.

La Vaudoise a perdu les sept jeux de service qu'elle a disputés dans cette rencontre qui n'ajoutera rien à la gloire du tennis féminin. Timea Bacsinszky aurait dû imposer sa puissance à une adversaire ambidextre et, elle aussi, bien vulnérable au service.
Un triste bilan

Sortie d'entrée de jeu en qualification à Sydney elle fut battue par la Canadienne Rebecca Marino -, Timea Bacsinszky quitte l'Australie sur un bilan bien morose pour une cinquantième joueuse du monde. Face à Niculescu, contre laquelle elle s'était inclinée à trois reprises en quatre rencontres, sa faiblesse en coup droit n'a pas pardonné.

Timea Bacsinszky au tapis, il ne reste plus que Patty Schnyder (WTA 44) pour défendre les couleurs suisses dans le simple dames à Melbourne. La Bâloise entrera en lice mardi contre une qualifiée, l'Ukrainienne Lesya Tsurenko (WTA 157)

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Timea Bacsinszky sera favorite lors des championnats suisses qui se disputent ce week-end a Bienne

14.12.2011 - 12:03

Une participation de bon niveau est annoncée aux Championnats suisses, qui se tiennent de jeudi à dimanche à Bienne. Chez les dames, Timea Bacsinszky (WTA 243) fera son retour après une déchirure des ligaments à une cheville en avril et aura le rôle de favorite. Côté masculin, Alexander Sadecky défendra son titre face à Robin Roshardt.

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WTA > Baczinsky sacrée dans son pays

Par Rémi Cap-Vert, mercredi 21 décembre 2011 à 15:13

Ce week-end, Timea Baczinsky est devenue Championne de Suisse, pour la deuxième année (2006, 2011). L'ex-32ème joueuse mondiale, redescendue à la 244ème place suite à huit mois de blessures, domine, en finale, Stephanie Vogt, du Liechtenstein (classée 235ème), 6-3 7-6. Un retour sur les courts réussi pour Timea ! Chez les hommes, c'est un certain Adrien Bossel qui a été sacré, face à Henri Laaksonen. Ces deux garçons sont classés, respectivement, 447ème et 589ème à l'ATP.

www.welovetennis.fr