Wawrinka en demies

7/01 21h41 - Tennis, Chennai

Stanislas Wawrinka s’est qualifié pour les demi-finales du tournoi de Chennai.

Après une interruption due à la pluie, Stanislas Wawrinka s’est joué de Robin Haase en 1h55 (3/6 6/3 6/3). Le Suisse sera opposé à Tomas Berdych en demi-finales. L’autre demie mettra aux prises Janko Tipsarevic et Xavier Malisse.

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Wawrinka s’offre Berdych

8/01 16h11 - Tennis, Chennai

Stanislas Wawrinka rejoint Xavier Malisse en finale du tournoi de Chennai.

Tête de série n°1 à Chennai, Tomas Berdych a chuté en demi-finales contre Stanislas Wawrinka (6/4 6/1). Le Suisse rejoint le Belge Xavier Malisse en finale.

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ATP - Chennai > Wawrinka: "Une semaine parfaite"

Par Eric Suc, lundi 10 janvier 2011 à 14:12

Stanislas Wawrinka a gagné le tournoi de Chennai en Inde. Il s'est imposé en finale contre Xavier Malisse 7/5 4/6 6/1. Le Suisse est revenu en conférence de presse sur sa belle semaine.

"Je suis plus qu'heureux, c'est une semaine parfaite. Je me suis amélioré de jour en jour et finit par un grand match. C'est formidable de soulever le trophée aujourd'hui. C'est un début d'année parfait. J'ai une semaine pour être prêt pour l'Open d'Australie et cette victoire me donne beaucoup de confiance pour le premier Grand Chelem."

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Stanislas Wawrinka n'a pas tremblé pour ses débuts
17.01.2011 08:51 - mise à jour: 16:47


Stanislas Wawrinka a confirmé son bon début d'année. [Rungroj Yongrit - Keystone]

Après Roger Federer, Stanislas Wawrinka s'est également qualifié pour le deuxième tour de l'Open d'Australie. A Melbourne, le Vaudois n'a pas connu de difficulté pour son entrée en lice, s'imposant 7-6 6-4 6-4 face au Russe Teimuraz Gabashvili.
Stanislas Wawrinka (no 19) n'a pas lâché de set pour se hisser au deuxième tour de l'Open d'Australie. Il a battu 7-6 (7/3) 6-4 6-4 Teymuraz Gabashvili (ATP 78).Le Vaudois s'est imposé pour la troisième fois devant le Russe après ses succès sur terre battue à Barcelone en 2006 et à Lugano en 2010.

A Melbourne, un break concédé au troisième jeu du match n'a pas remis en question la supériorité de Stanislas Wawrinka. Plus puissant, plus régulier, le numéro deux helvétique a tranquillement tissé sa toile pour signer son sixième succès en six rencontres cette année. "J'ai fait mon job. J'ai su gagner en intensité dans les moments importants", se félicite-t-il.



Stanislas Wawrinka a de quoi être satisfait pour son entrée en lice. [Keystone]
Prochain adversaire: Grigor Dimitrov
Stanislas Wawrinka retrouvera sur sa route mercredi au deuxième tour un adversaire pas comme les autres: le Bulgare Grigor Dimitrov (ATP 105) qui doit encore purger une suspension de deux semaines pour avoir bousculé un arbitre il y a deux mois à Helsinki.

Champion juniors de Wimbledon et de l'US Open en 2008, ancien protégé de... Peter Lundgren, le coach actuel de Wawrinka, Dimitrov est en passe à 19 ans de justifier toutes les promesses placées en lui. Vainqueur du Challenger de Genève l'été dernier et issu des qualifications à Melbourne, il s'est montré irrésistible lors de son premier tour contre le Kazakh Andrey Golubev (ATP 38). Il a exécuté 6-1 6-4 6-2 l'homme qui fut le "bourreau" de l'équipe de Suisse de Coupe Davis en septembre dernier à Astana.

"Je ne l'ai jamais vu jouer mais Peter m'a parlé de lui, glisse Stanislas Wawrinka. Il est très talentueux, c'est indéniable. Il a apparemment toutes les armes pour devenir un grand joueur. Je m'attends à une rencontre extrêmement difficile. Après ses trois matches dans le tableau des qualifications et sa victoire sur Golubev, il doit être en confiance..."

Mais s'il témoigne de la même rigueur que lors de son premier tour contre Teymuraz Gabashvili (ATP 78), Wawrinka devrait éviter toute mauvaise surprise.

si/ag
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OA > SH - Wawrinka: "Imposer mon jeu"

Par Jérémy Alen, dimanche 23 janvier 2011 à 07:35

"Andy Roddick a été no 1 mondial. Il est dans le top-ten depuis des années. C'est un grand joueur, mais je crois que j'aurais le temps d'imposer mon jeu dans l'échange" a expliqué Wawrinka avant son duel face à Roddick. De son côté, Gaël Monfils pense également que le Suisse peut l'emporter surtout si il "ouvre" bien les yeux: "S'il lit bien le service de Roddick, Stan aura sa chance".

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Australie Wawrinka exécute Roddick

Créé le 23/01/2011 - 13:17

Et si c'était l'année Wawrinka ? Enorme performance que celle réussi ce dimanche, à Melbourne, par le Suisse Stanislas Wawrinka, tête de série n°19, qui après avoir impressionné au tour précédent face à Gaël Monfils, aura littéralement survolé son 8e de finale de cet Open d'Australie et balayé en trois petits sets (6-3, 6-4, 6-4) l'Américain Andy Roddick (n°8 ), dont le service aura été muselé comme rarement. La suite s'annonce encore plus détonante pour le Suisse qui a rendez-vous désormais en quarts de finale avec... son compatriote Roger Federer (n°2). "Ça m'excite vraiment de jouer Roger...", a commenté l'intéressé à l'issue de sa victoire au micro de l'ancien champion, Jim Courrier.

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Wawrinka craint Federer

Stanislas Wawrinka croit déceler des «faiblesses» dans le jeu de Roger Federer, son compatriote, ami et adversaire en huitièmes de finale de l’Open d’Australie. Il ne pense toutefois pas pouvoir le battre s'il est à son meilleur niveau... Des propos rapportés par la TSR.

«La clé sera mon service. Je dois servir aussi bien que contre Andy Roddick pour avoir une chance. Mais je sais que si Roger Federer joue à son meilleur niveau, il sera extrêmement difficile à battre. Même s'il a perdu deux sets contre Simon et un contre Robredo, il est là. Il est toujours là d'ailleurs. On peut toutefois déceler deux ou trois petites faiblesses dans son jeu... Mais on sait également qu'il est capable de monter en puissance au fil du tournoi.»

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Wawrinka craint Federer

24/01 09h49 - Tennis, Open Australie

Stanislas Wawrinka croit déceler des «faiblesses» dans le jeu de Roger Federer, son compatriote, ami et adversaire en huitièmes de finale de l’Open d’Australie. Il ne pense toutefois pas pouvoir le battre s'il est à son meilleur niveau... Des propos rapportés par la TSR.

«La clé sera mon service. Je dois servir aussi bien que contre Andy Roddick pour avoir une chance. Mais je sais que si Roger Federer joue à son meilleur niveau, il sera extrêmement difficile à battre. Même s'il a perdu deux sets contre Simon et un contre Robredo, il est là. Il est toujours là d'ailleurs. On peut toutefois déceler deux ou trois petites faiblesses dans son jeu... Mais on sait également qu'il est capable de monter en puissance au fil du tournoi.»

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Wawrinka : «Classique»

Dans les colonnes du Matin, Stanislas Wawrinka est revenu sur sa défaite en trois sets secs face à Roger Federer en quarts de finale de l'Open d'Australie.

«Je n’étais pas plus nerveux que d’habitude. Je n’ai pas assez dormi, bien sûr, mais ce n’est pas nouveau. Les conditions étaient beaucoup plus rapides qu’en nocturne, je n’avais jamais joué sous le soleil, mais ce n’est pas une excuse. Tout simplement, Roger a évolué à un niveau inaccessible pour moi. Je n’ai jamais eu le sentiment que je pouvais renverser la situation. Roger a eu réponses à tout, il a balayé tous les problèmes que je lui ai soumis. C’est frustrant, bien sûr, mais c’est un classique.»

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“Nalbandian es uno de mis favoritos”



Se lo ve serio, concentrado a Stanislas Wawrinka. Sin demasiada atención por lo que pasa a su alrededor, con la cabeza metida en el ATP de Buenos Aires. El segundo mejor suizo del ranking no quita la vista de su celular y saluda con un tímido “nice to meet you” (gusto en conocerte) antes de sentarse con Olé . El Nº 15 del mundo es la novedad de la Copa Claro 2011, por su tenis exquisito, su gran velocidad de bola y por ser su primera vez en la Argentina. “Estoy muy contento de estar aquí”, expresó.


-¿Por qué Buenos Aires?
-Decidí venir porque esta vez no tenía que jugar Copa Davis, contaba con seis semanas libres y creí que era la mejor opción.

-¿Qué querrías conocer?
-Es mi primera vez aquí y quisiera recorrer un poco la ciudad. Todos los jugadores que conozco me dijeron que es muy bonita.


-Y el torneo cuenta con muchas figuras...
-Sí, se lo ve muy díficil. Estoy haciendo todo lo posible para llegar bien. Sé que es una semana muy larga, y cuesta porque es mi primera vez sobre arcilla desde Roland Garros. Creo que necesito ganar los dos primeros partidos y ahí me sentiré candidato serio.


-Nalbandian es un jugador que levanta su nivel jugando de local. ¿Qué opinión tenés sobre él?
-Es uno de mis favoritos. Me gusta verlo jugar. Siempre me encantó su juego y es muy peligroso. Más allá de que en los últimos años tuvo algunos problemas físicos que le impidieron rendir bien.


-¿Y Federer cómo es?
-Roger es un tipo genial, solidario, muy bueno... por eso me encanta compartir momentos con él.


-¿Le vas a decir que venga a Buenos Aires?
-El hace su propio plan de torneos. Yo le pido que juegue la Davis, que últimamente no lo hizo. Así que no creo que además le pida que venga aquí.


-¿Cómo es estar a la sombra de Federer?
-Pienso que tengo mucha suerte en estar detrás de Roger porque cuando yo empezaba a escalar, él estaba en la cumbre. Me dio la posibilidad de entrenarme con él y ganamos juntos el oro olímpico en Pekín 2008. Siento un orgullo muy grande por todo eso.


-¿Objetivo para el 2011?
-Retornar al top ten, aunque sé que es muy difícil. Tuve un buen inicio, pero esto es una lucha continua.


-¿Sos consciente de que tenés uno de los dos mejores reveses del ATP?
-(Sonríe) Sí, muchas personas me dijeron que es uno de los más lindos. Me enorgullece, pero quiero continuar perfeccionándolo.


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Ça passe pour Wawrinka

Stanislas Wawrinka a composté son billet pour le deuxième tour du tournoi de Buenos Aires ce mardi.

Stanislas Wawrinka est au deuxième tour du tournoi de Buenos Aires. Le Suisse a sorti l’Argentin Carlos Bercoq en trois sets (6/4 3/6 6/3). Il retrouvera Victor Hanescu lors de son prochain match.

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Wawrinka en quarts

Stanislas Wawrinka s’est qualifiée pour les quarts de finale à Buenos Aires.

Stanislas Wawrinka a eu besoin de près de trois heures pour se défaire du Roumain Victor Hanescu (6/7 6/1 7/6). En quarts de finale, le Suisse, tête de série numéro 2, sera opposé à l’Argentin Juan Monaco.

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Stanislas Wawrinka s'impose au 1er tour

23.02.2011 Atp Acapulco


© KEYSTONE | Stanislas Wawrinka a parfaitement rebondi au Mexique.

| Stanislas Wawrinka s’est qualifié pour les huitièmes de finale du tournoi ATP 500 d’Acapulco. Le Vaudois a battu 7-6 (7/5) 3-6 6-0 l’Espagnol Pablo Andujar.

Trois jours après sa défaite en demi-finale du tournoi de Buenos Aires, Stanislas Wawrinka a parfaitement rebondi au Mexique. Touché à la cuisse en Argentine, il a apparemment retrouvé la plénitude de ses moyens pour écarter un adversaire, 67e mondial, que l’on peut qualifier de dangereux sur terre battue. Le Valencien ne méritait ainsi pas de perdre 6-0 la dernière manche dans la mesure où il s’est procuré cinq balles de break dans ce set.

Après cette night session de mardi, Stanislas Wawrinka retournera sur le court mercredi à 15h00 (22h00 en Suisse). Il sera opposé à l’Italien Fabio Fognini (ATP 56) qu’il a battu l’an dernier 6-3 6-4 6-1 en seizième de finale de Roland-Garros pour leur seule confrontation à ce jour. L’Italien doit son classement essentiellement à ses trois victoires dans des Challengers en 2010.

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Wawrinka use Davydenko

Stanislas Wawrinka s’est qualifié pour le 3e tour à Indian Wells.

Mal embarqué face à Nikolay Davydenko, Stanislas Wawrinka a su renverser la situation au bout de 2h40 de match (3/6 7/6 6/4). Le Suisse retrouvera Marin Cilic ou Florent Serra au 3e tour. Juan Ignacio Chela et Tomas Berdych passent également.

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Indian Wells (ATP): Wawrinka sort Cilic

Stanislas Wawrinka a validé mardi son billet pour les huitièmes de finale du Masters 1000 d'Indian Wells en écartant Marin Cilic en deux manches (7-5, 6-3). Le Suisse fera face à Tomas Berduch au prochain tour.

Créé le 15/03/2011 - 22:35, modifié le 15/03/2011 à 22:40
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Wawrinka en quarts

Le 17/03/2011 à 00:32 | Mis à jour le 17/03/2011 à 02:28\

Stanislas Wawrinka a livré un match très convaincant mercredi afin de dominer le Tchèque Tomas Berdych (3-6, 6-4, 6-4) et se qualifier pour les quarts de finale. Berdych, lui, a commis bien trop de fautes dans les moments importants pour s'imposer. Le Suisse peut espérer un nouveau duel face à roger Federer en cas de victoire de ce dernier plus tard dans la journée. Le n°2 mondial appréciera évidemment plus de retrouver son compatriote, qu'il a battu sept fois en huit rencontres, que le Tchèque qui lui a posé quelques problèmes l'année dernière.

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Federer et Wawrinka en demi-finales du double
18 mars 2011 08:59



Vainqueurs 6-1 7-5 de la paire Knowles-Mertinak, Roger Federer et Stanislas Wawrinka se sont qualifiés pour la demi-finales du double à Indian Wells. Après leur duel "fratricide" en simple ce vendredi soir, ils affronteront Nadal-Lopez.

Roger Federer et Stanislas Wawrinka disputeront les demi-finales du double d'Indian Wells. Les Champions olympiques ont gagné un troisième match en Californie, battant 6-1 7-5 la paire formée du ressortissant des Bahamas Mark Knowles et du Slovaque Michal Mertinak. Ils ont réussi quatre breaks pour s'imposer en 1h05'.

"Le secret de notre réussite avec Stan ? Je crois que c'est mon mauvais français...", a plaisanté Federer, interrogé sur le court par le speaker. Il s'agit de la première apparition de Federer et Wawrinka en double sur le circuit ATP depuis leur médaille d'or des JO 2008.

Roger et Stan défieront ce vendredi les tenants du titre, Rafael Nadal et Marc Lopez. Mais avant cette demi-finale du double aussi inattendue que somptueuse, le Bâlois et le Vaudois seront opposés en simple. Ce quart de finale 100 % helvétique ne débutera pas avant 15h00 (23h00 en Suisse).

Federer n'a plus affronté Nadal en double depuis le tournoi de Rome (terre battue) en mai 2007, quand le Bâlois jouait déjà avec Wawrinka et le Majorquin avec son compatriote Carlos Moya. Les Suisses avaient perdu au premier tour.

Nadal aussi encore dans les deux tableaux



Rafael Nadal demeure, lui aussi, en course dans les deux tableaux. Le no 1 mondial a été à deux points de la défaite face à Ivo Karlovic (ATP 239) lors de la "night session" de jeudi. Il s'est imposé 5-7 6-1 7-6 (9/7) après 2h24' de match. Incapable de se procurer la moindre balle de break au troisième set face au géant croate, le Majorquin a eu le bonheur de conclure sur sa troisième balle de match.

"Ce fut incroyablement dur", avouait Nadal, qui rencontrera samedi en demi-finale l'Argentin Juan Martin del Potro (ATP 90), qualifié sans jouer après le forfait de Tommy Robredo (no 25). "Il y avait énormément de tension dans le tie-break, a souligné l'Espagnol. J'étais nerveux. Heureusement que j'ai bien retourné car je n'ai pas mis un premier service dans le carré ! (il en a en fait raté 5 sur 8 )".

"Cela s'est joué à deux points, ça aurait pu tout aussi bien me sourire", a de son côté souligné Karlovic, qui revient bien après une saison 2010 interrompue dès mai et marquée par une opération d'un tendon d'Achille.

Enfin, dans le simple dames, la deuxième demi-finale opposera "de nuit" vendredi la no 1 mondiale Caroline Wozniacki à Maria Sharapova (no 16).

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Wawrinka ambassadeur de Swiss Tennis

Bernard Andrié | 14.04.2011 | 19:57

Au cœur de l’actualité | Stanislas Wawrinka n’accompagnera plus le développement du Challenger de Lugano. Pour la simple et bonne raison que le tournoi, lâché par son sponsor principal, a disparu du calendrier 2011. Mais le Vaudois ne reste pas inactif pour autant sur le front du tennis suisse. La preuve: il est devenu, hier, nouvel ambassadeur de Swiss Tennis et, dans la foulée, a annoncé sa présence à Gstaad et à Bâle, deux épreuves qu’il avait boudées l’an passé. Faute d’avoir trouvé un terrain d’entente financier – primes d’engagement – avec les organisateurs.

Stanislas Wawrinka n’accompagnera plus le développement du Challenger de Lugano. Pour la simple et bonne raison que le tournoi, lâché par son sponsor principal, a disparu du calendrier 2011. Mais le Vaudois ne reste pas inactif pour autant sur le front du tennis suisse. La preuve: il est devenu, hier, nouvel ambassadeur de Swiss Tennis et, dans la foulée, a annoncé sa présence à Gstaad et à Bâle, deux épreuves qu’il avait boudées l’an passé. Faute d’avoir trouvé un terrain d’entente financier – primes d’engagement – avec les organisateurs.

Cette situation a ému René Stammbach. Le président de Swiss Tennis a fait du dossier Wawrinka une de ses priorités. Il s’est personnellement investi dans les négociations pour que le joueur vaudois renoue le fil du dialogue avec Jean-François Collet et Roger Brennwald. «J’ai entamé les discussions avec Stan à l’Open d’Australie, raconte René Stammbach. Ensuite, après l’accord conclu avec les deux tournois suisses pour 2011, Wawrinka a accepté de devenir ambassadeur de la Fédération auprès des espoirs du tennis helvétique.»

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Gstaad est fier d’annoncer qu’il a signé un contrat de trois ans avec un nouveau sponsor-titre, le Crédit Agricole Suisse.

Source

Stanislas Wawrinka: «Je n’étais pas bon. Mon talent, c’est la ténacité»

Christian Despont - le 16 avril 2011, 21h02
Le Matin Dimanche

Après de longues semaines, le Vaudois accepte de revenir sur sa rupture et sa personnalité timide, souvent mal comprise.

La Suisse entière pense que vous avez quitté femme et enfant pour votre carrière. Est-ce exact?
Bon sang, ça commence mal. (Rire.) Je ne répondrai pas à cette question, désolé.

Vous subissez des critiques violentes, parfois mensongères. Pourquoi refusez-vous de vous exprimer?
Parce que je ne veux pas parler de ma vie privée, tout simplement. Je n’ai juste rien à dire sur le sujet. Je ne le ferai jamais, même pour répondre à des calomnies. Je préfère subir une profonde injustice que renoncer à mon intimité, car rien n’est plus précieux. Vous avez le droit de penser ce que vous voulez, mais moi je n’ai jamais cherché de publicité en dehors du court.

Posons le problème autrement: avez-vous senti à un moment ou à un autre que, pour votre carrière, vous deviez apporter des changements dans votre vie privée?
Je n’ai jamais mélangé les deux choses. Ni dans mes réflexions ni dans les journaux.

Comment avez-vous vécu cette controverse autour de votre rupture?
Mal, forcément. C’était dur aussi pour Ilham, qui a subi des attaques blessantes. Beaucoup de gens ont raconté, au prétexte de notre différence d’âge, qu’elle m’avait fait un enfant dans le dos. C’est totalement faux.

Vous arrive-t-il de regretter votre notoriété?
Je ne regrette rien du tout, j’aime ma vie. Mais je ne comprends pas. Des personnes que nous n’avons jamais vues, dont certaines ont déjà vécu un divorce, ont jugé sans retenue, sans rien connaître de notre intimité. Les gens semblent considérer qu’une personnalité publique fait partie intégrante de leur vie, et qu’ils sont bien placés pour en parler. Mais nous avons déjà du mal à juger les problèmes conjugaux de nos amis, comment peut-on porter un avis catégorique sur un couple que l’on n’a jamais vu?

Paradoxalement, vous n’avez jamais semblé aussi solide, à l’image de vos résultats.
Mais c’était quand même très difficile. Que vouliez-vous que je fasse? Avec ce que l’on disait de moi, j’étais bien obligé de gagner. J’ai ressenti très fort cette obligation de remporter des matches. Dans ma tête, je n’avais aucun droit à l’erreur. J’ai encaissé les insultes et j’ai joué. Cela dit, il est vrai aussi que, avec les années, je suis devenu plus solide.

De quelle manière?
Parfois, des petits détails ont manqué. Ou alors, ils étaient mal assemblés. Une carrière, c’est un puzzle. Vous pouvez travailler le revers pendant trois mois mais, souvent, les effets n’interviennent que longtemps plus tard. Au fil du temps, j’ai acquis des bases. J’insiste sur ce point: il n’y a pas eu de déclic, parce que j’aurais changé de vie ou d’entraîneur. Les pièces ont commencé à s’assembler.

Vous ne croyez jamais aux déclics?
Sous certains aspects, oui. Je suis persuadé que d’avoir battu Murray à l’US Open, en septembre dernier, a changé toute la confiance que j’avais en moi. J’ai énormément compris, énormément. Cette fois, je n’ai pas seulement mérité la victoire, je l’ai décrochée. Je suis allé au bout, enfin. Est-ce un déclic? En changeant d’entraîneur, j’ai pris la décision de changer quelque chose dans ma carrière. Mais j’avais déjà une base, un long entraînement. Toute ma carrière, d’ailleurs, tourne autour de l’entraînement.

C’est-à-dire?
Enfant, je n’étais pas bon, je n’avais pas de talent. D’ailleurs, je n’ai jamais figuré parmi les meilleurs espoirs suisses. A l’inverse, j’étais toujours le premier à travailler, à me lever le matin. J’ai bossé sans relâche car, pour moi, l’entraînement était une façon de la vivre ma passion. Quand tu n’es pas doué, de toute manière, tu n’as pas le choix: il ne te reste que la persévérance. Mais la ténacité, c’est aussi un talent, non?

Le travail, la persévérance. Ce sont vos mots-clés?
Oui. Et puis la ligne, aussi. C’est ça: la ligne. Quand tout va mal, ne jamais céder à la panique, ne pas modifier son programme, ne pas toucher aux bases. En tennis, la plus grande difficulté consiste à surmonter les défaites sans y impliquer ses convictions. Dans ma carrière, j’ai toujours eu besoin de suivre une ligne, et je n’ai cessé de m’y tenir.

Il fallait du courage, à 13 ans, pour s’exiler en Espagne, en étant convaincu de ne pas avoir de talent…
Le tennis était d’abord une passion. J’ai eu la chance d’avoir des parents compréhensifs qui, sans raisonner en termes de carrière, ont toujours soutenu mes choix. A 18 ans, j’ai percé: j’ai gagné deux challengers, Roland-Garros juniors, et un tournoi satellite. En Suisse, j’étais un inconnu. Personne ne savait d’où je sortais. J’ai fait mon chemin petit à petit, discrètement, à mon rythme.

Quelle est l’influence de vos racines terriennes, le fait d’avoir grandi dans une ferme?
Je ne sais pas. Mais quand je vois débarquer de jeunes espoirs suisses, en tout cas, je n’ai aucune affinité avec eux. Ils ont une très mauvaise mentalité. Ces dernières années, la Suisse a eu de vrais talents, mais aucun n’a percé. Ils ont tous fini par stagner et en avoir marre. Pour moi, c’est une question d’éducation. Nous vivons dans un pays où un niveau de vie élevé prépare mal les talents aux exigences de la compétition.

En quoi êtes-vous différent?
Je viens de la campagne. Je pense que ça joue un rôle. J’ai aussi vécu auprès de personnes handicapées (ndlr: ses parents gèrent la ferme d’un centre curatif).

En 2005, dans une interview à un magazine français, vous vous définissiez comme «Le Suisse qui perd». Pensez-vous que la perception des gens ait changé?
Avec le public, avec les journalistes, j’ai l’impression que ça va mieux. Mon image a un peu changé. Mais en Suisse, nous sommes blasés. Quoi de plus normal? Nous possédons le plus grand joueur de tous les temps, la numéro une mondiale la plus précoce de l’histoire et, avant eux, trois ou quatre joueurs ont figuré dans le «top 10». Depuis le temps, les gens ont perdu le sens de la mesure. Le tennis leur paraît facile. Et puis… (Il hésite) J’aurais tendance à dire que les Suisses critiquent toujours, même en cas de victoire. Et même un joueur aussi exceptionnel que Roger. Ce n’est jamais assez bien.

Voudriez-vous vivre ne serait-ce qu’une journée dans les baskets de Federer?
Bien sûr. Qui ne voudrait pas? Mais bien sûr!

En accédant au top 10, vous avez quitté son ombre protectrice pour apparaître en pleine lumière. Etait-ce une délivrance ou une souffrance?
Le top 10, c’est un chiffre mythique, une consécration. J’y suis entré en 2008, un peu à ma surprise, de façon soudaine. En deux tournois, je suis passé directement du statut d’outsider à celui de favori. Tout a vraiment changé cette année-là. Au plan des émotions, j’ai vécu dans l’euphorie du top 10, d’un titre olympique, et d’une Coupe Davis à Lausanne, mon rêve de gosse. J’y ai laissé beaucoup d’influx. Nerveusement, j’ai terminé l’année épuisée et, sur le moment, je ne l’ai pas compris. En 2009, j’ai subi un contrecoup terrible. Nous savons tous que dans le tennis, il est bien plus dur de rester au sommet que d’y accéder.

Quels sont les moments, dans votre métier, que vous aimez le plus?
Quand je joue sur un central, avec des tribunes pleines à craquer, avec un public à fond «dedans», parce qu’il voit du beau tennis.

Pendant des années, pourtant, ces moments semblaient plutôt vous inhiber.
Je suis de nature assez timide et, à la base, je n’ai pas une grande confiance en moi. J’ai réussi des gros matches mais, longtemps, je les ai perdus. Après, il est difficile d’y retourner, de se confronter à nouveau à la situation. Il est difficile de croire que, cette fois, non seulement on jouera bien, mais on passera.

N’avez-vous même jamais eu un sentiment d’imposture?
Inconsciemment, un peu. Au fond de moi, j’ai peut-être pensé: «Ce n’est pas moi qui vais gagner ce match, dans ce stade, devant 12 000 spectateurs. Lui, il est top 5. C’est son destin.» Je dirais que, maintenant, je suis très à l’aise sur un central. Les grands matches, désormais, je les «termine». Je vais au bout. Je l’ai réussi une fois contre Murray et, depuis, je sais que je peux le refaire.

Votre timidité n’était-elle pas aussi un complexe, les complexes d’un petit gars de la campagne?
C’est ma nature, voilà. J’ai beaucoup travaillé dessus avec mon entourage.

Le succès vous a mis à l’abri du besoin. A partir de quel moment l’argent ne fut-il plus un problème?
Je n’ai jamais été sûr de rien. Au départ, mes parents ont mis beaucoup d’argent pour que je puisse vivre mon rêve, sans exercer de pression. Nous nous sommes débrouillés seuls. Ensuite, j’ai reçu des aides de la fédération. J’ai vu tant de joueurs disparaître du jour ou lendemain que, à aucun moment, je n’ai pensé amasser des millions sur le circuit.

Avec la dimension que vous avez acquise, les déceptions sont-elles différentes, d’un autre ordre? Pouvez-vous nous raconter la dernière en date?
En janvier dernier, lorsque je prends une branlée contre Roger (Federer). Je suis en quart de finale à Melbourne, après un super parcours. Et là, je me sens totalement impuissant. Roger est plus fort que moi, je le sais d’avance. Mais en plus, il fait tout pour que je joue mal. Et je joue très mal… C’est une frustration énorme, insupportable. J’ai envie de prendre mon sac et de partir.

Dans quelques années, confesserez-vous que vous faisiez un blocage contre Federer?
Pas dans quelques années. Je le dis dès maintenant: j’ai un problème contre Roger. Lui et moi, nous avons une relation très forte, très segmentée. Personne ne connaît notre histoire et personne ne la connaîtra jamais. Quand j’étais un débutant sur le circuit, Roger m’a offert son aide. Je ne sais pas si nous pouvons parler de blocage mais, sur un court, je ne peux pas oublier ce que nous avons vécu ensemble. Je suis incapable d’en faire abstraction, mais il faudra bien trouver une solution. Je sais aussi que, à l’origine, Roger possède un net avantage sur moi.

Vous arrive-t-il de lui envier cet avantage?
Non. J’ai beaucoup de chance d’être là où je suis aujourd’hui.

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