Tatiana Golovin (FRA)



Residence: Miami, Florida, USA
Date of Birth: January 25, 1988
Birthplace: Moscow, Russia
Height: 5' 9" (1.75 m)
Weight: 132 1/2 lbs. (60 kg)
Plays: Right-handed (two-handed backhand)
Status: Pro (2002)

Tati jette l’éponge


Après la cheville, c'est la cuisse qui fait souffrir Golovin (Panoramic)

Touchée aux ischio-jambiers, Tatiana Golovin a abandonné dès le premier tour du tournoi de Los Angeles face à la Thaïlandaise Tamarine Tanasugarn (7/5 ab.). Virginie Razzano a sauvé la nuit d’une délégation tricolore qui fait grise mine.

Par Bastien Aubert

Wilander devra attendre

A force de trop tirer sur la corde, celle-ci finit toujours par casser. Tatiana Golovin l’a une nouvelle fois appris à ses dépens la nuit dernière pour son entrée en lice à Los Angeles. La Française, victime d’une élongation aux ischio-jambiers, a dû jeter l’éponge contre la modeste Tamarine Tanasugarn (7/5 ab.). Une bien mauvaise nouvelle quand on sait que Gisela Dulko, qu’elle avait dominée la semaine passée à San Diego, l’attendait si elle avait remporté son match face à la Thaïlandaise. Tati, qui se faisait une joie de débuter sa collaboration avec Mats Wilander en Californie, est désormais dans le doute puisque l’US Open débutera dans exactement vingt jours. Avant d’être contrainte à abandonner, la Française était à nouveau branchée sur courant alternatif avec le gain des trois premiers jeux et la perte des trois suivants (3/3). A 5/4, elle loupait une belle opportunité de s’emparer de la première manche et se faisait breaker quelques instants plus tard après avoir ressenti une forte douleur à la cuisse droite, déjà présente à San Diego.

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Golovin en quarts



Eurosport - jeu., 16 août 18:27:00 2007

Tatiana Golovin, tête de série numéro 12, a étrillé Francesca Schiavone en huitième de finale du Masters Series de Toronto l'Italienne (6-2, 6-0).

Tatiana Golovin, tête de série numéro 12, a étrillé Francesca Schiavone en huitième de finale du Masters Series de Toronto l'Italienne.

Tatiana Golovin, tête de série numéro 12, a étrillé Francesca Schiavone en huitième de finale du Masters Series de Toronto l'Italienne (6-2, 6-0).

Eurosport

Wilander-Golovin, ça colle !


Tatiana Golovin regarde Mats Wilander pour lui demander conseil (Reuters)

La collaboration entre Mats Wilander et Tatiana Golovin, débutée il y a un peu plus d’une semaine, semble déjà porter ses fruits. Le Suédois prend son rôle de coach très à cœur et voudrait presque devenir son confident. La Française apprécie.

Par Bastien Aubert

Wilander presque tactile

«Let’s go Tat’». A l’entendre, on aurait presque l’impression que Mats Wilander connaît Tatiana Golovin depuis toujours. En tout et pour tout, ils se côtoient pourtant depuis dix petits jours. Leur histoire est d’ailleurs partie sur des bases rocambolesques. Alors que le début de leur collaboration devait débuter à Los Angeles, Tati s’est donnée une élongation à la cuisse et leur rencontre officielle sur le court a dû être avortée. C’est donc au Canada, à Toronto, que les deux parties ont pu mettre en pratique la théorie. Avec un succès considérable. Elle qui ressentait le besoin d’être coachée, voire chaperonnée, est servie avec le Suédois. Plus qu’un simple intermittent dans la carrière de la Française, celui-ci veut presque devenir un confident et veut savoir tout ce qui lui passe par la tête.

C’est toute cette forme d’ingérence qui a accéléré la perte des travaux dirigés de la Française avec des coaches chevronnés comme Brad Gilbert et Dean Goldfine et plait dorénavant à Golovin. Celle-ci a mûri et sait ce qui est bon pour elle depuis son expérience réussie avec Loïc Courteau au printemps dernier. Wilander peut ainsi se permettre le luxe de venir la voir sur le banc pour le fameux coaching entre chaque manche, chose dont Tati a pourtant toujours eu horreur. La tactique a autant surpris par sa rareté que par son efficacité contre Dominika Cibulkova : «Nous essayons actuellement de nous connaître l’un l’autre. C’est une manière utile d’y parvenir car en même temps, cela m’aide sur le court. Mats est venu à mes côtés pour que ce soit moi qui lui parle et non l’inverse. J’ai trouvé que c’était une bonne idée», avouait-elle sans rougir.

Nadal en exemple

Deux jours après, cette relation de confiance mutuelle fonctionnait à merveille devant Francesca Schiavone, qui avait récemment dégoutée la Tricolore en Fed Cup : «J’avais un très mauvais souvenir de ce match en Italie. Ici c’était un autre contexte, une nouvelle confrontation mais j’avais une terrible envie de revanche. J’avais mis au point une tactique de jeu très agressive avant le match et ça a marché. Elle m’avait posé beaucoup de problèmes le mois dernier et cette fois, je savais comment gagner», lâchait-elle après sa décapitation en règle (6/2 6/0). L’effet Wilander ? Tout porte à le croire, les deux personnalités semblant tirer dans le même sens. «Il est juste incroyable, il est vraiment brillant. En plus, il me raconte des petites anecdotes sur sa carrière, la manière dont il jouait. C’est vraiment amusant». Les compliments de la jeune femme trouvent un relais chez le principal intéressé : Nous avons pas mal de connaissances en commun et je me suis basé sur ce que ces personnes m’avaient dit à son sujet. Je connais beaucoup de choses sur elle et pour l’instant tout est vrai !» Avec ces bases, l’anciennne gloire du tennis mondial a donc rapidement mis le doigt sur les qualités et les défauts de sa protégée et son travail a été ciblé d’emblée.

Ainsi, il insiste énormément sur son revers et veut lui donner plus d’effet pour qu’elle «attaque la balle à la manière de Rafael Nadal et non plus qu’elle ne fasse que la pousser». Wilander lui demande également de venir achever ses points au filet et de ne plus tenter le diable avec un coup gagnant derrière la ligne de fond de court. Sur ce point là, il prend Federer en exemple et s’appuie donc ni plus ni moins sur les deux meilleurs joueurs du monde pour dicter sa théorie. La comparaison ne fait pas peur à la Française, qui n’hésite pas à aller dans son sens tout en demandant des conseils sur la gestion des points clés d’un match. Un chantier qui a sauté aux yeux lors de son duel perdu contre Jelena Jankovic, avec une prestance très inégale à la volée. Son chaperon devrait donc insister sur ce paramètre car leur collaboration devrait s’arrêter très tôt, comme leur contrat passé avec la FFT en fait état. Partie couper deux jours chez elle dans sa superbe villa floridienne, Tati reprendra contact avec lui pour préparer Flushing Meadows avant de mettre un terme à leur aventure si elle l’estime nécessaire. En attendant le verdict de la jeune femme, Wilander préfère se concentrer sur son job du moment et ne doute pas un seul instant de son potentiel : «Bon, c’est sûr qu’elle ne gagnera pas l’US Open cette année. En revanche, dans le futur, qui sait ce qui peut arriver ? Tat’ est douée, encore très jeune et même si elle a un peu stagné ces derniers mois, je lui prédis une belle carrière pour les six, sept années qui arrivent».

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Golovin retrouve Henin

Eurosport - sam., 20 oct. 18:23:00 2007



Victorieuse en demi-finale de Francesca Schiavone en deux sets, Tatiana Golovin s'est offert le droit d'affronter de nouveau Justine Henin dimanche à Zurich. Grâce à ce succès acquis en un peu plus d'une heure, la Française se hisse pour la 4e fois de l'année en finale d'un tournoi.

La revanche de Stuttgart va pouvoir avoir lieu. Impériale lors du premier set remporté six jeux à rien, Tatiana Golovin s'est accrochée dans le second pour obtenir son ticket pour la finale et ainsi mettre fin à l'aventure helvète de Francesca Schiavone. La Française y retrouvera Justine Henin, qui l'avait battue en Allemagne il y a quinze jours et qui a dû batailler près de 2h20 contre Nicole Vaidisova dans la première demi-finale.

Avant d'entamer la partie contre la joueuse transalpine, Tatiana Golovin, qui est assurée de dépasser Amélie Mauresmo au classement technique en cas de victoire finale à Zurich, restait sur deux victoires rondement menées contre Schiavone. A Toronto (6-2, 6-0) et au Luxembourg (6-3, 6-1), "Tati" n'avait fait qu'une bouchée de la bodybuildée Italienne. A Zurich, on a cru que le scénario allait se répéter. Mais, après un premier set parfaitement maîtrisé, Golovin a dû s'employer pour finir le match en deux manches (6-0, 6-4). Grâce à ce succès, la Tricolore obtient la chance de s'offrir une troisième victoire en tournoi cette saison, après Amelia Island et Portoroz.

Touchée par un virus cet été, Nicole Vaidisova est en train de revenir tout doucement sur le devant de la scène WTA... N.7 mondiale après de beaux parcours en Grand Chelem (demie à Melbourne et quarts à Roland-Garros et Wimbledon, la Tchèque est tombée à la 15e place après un retour timide à l'US Open. Avec aucun titre à se mettre sous la dent cette saison, Vaidisova n'a joué aucune finale en 2007, mais deux demies en tout début de saison en Australie. Elle a bien failli jouer un mauvais tour à la N.1 mondiale...

Son duel face à la N.1 mondiale Justine Henin, invaincue face à Vaidisova en trois rencontres et plus forte que jamais, s'annonçait comme un sacré défi pour elle, en recherche de nouveaux repères en cette fin de saison. Son exploit ne passa pas si loin. Alternant jeu court et long, la Tchèque bousculait Henin et la poussait dans ses derniers retranchements. Avec un festival de premières balles (77%), Vaidisova prenait la première manche en 40 minutes de jeu. Un coup de massue que la Belge n'avait plus reçu depuis la finale de Stuttgart face à Golovin.

Mais il en fallait plus pour assommer complètement la N.1 mondiale 2007. Il fallait deux breaks de la Belge pour revenir à une manche partout. Le troisième set était plus tendu, Henin alternant les breaks et les fautes directes... En manque de jambes, Vaidisova finissait par craquer sur la longueur, laissant Henin terminer après un 4e break fatal à la Tchèque. Vainqueur à l'arraché, Justine Henin se qualifie ainsi pour sa dixième finale de la saison. Invaincue depuis la demi-finale de Wimbledon et 19 matches, la N.1 mondiale jouera pour une quatrième victoire d'affilée cette saison, sa 38e en carrière.

fr.sports.yahoo.com

Henin éteint Golovin

Tatiana Golovin n’est pas parvenue à faire chuter Justine Henin en finale du tournoi de Zurich. La Belge, vainqueur en deux sets (6/4 6/4), remporte son 9e titre de l’année.

Golovin manque le coche
Opposée à Justine Henin en finale du tournoi de Zurich, Tatiana Golovin retrouvait une joueuse qu’elle n’avait jamais battue lors de ses trois précédentes confrontations. Que ce soit sur terre battue (Charleston 2005), sur «moquette» (Paris 2007) ou sur dur (Stuttgart 2007), la Belge s’était toujours montrée à son avantage. Tout n’était pourtant pas perdu pour «Tati» qui avait toujours donné du fil à retordre à la n°1 mondiale. Première à servir, Golovin était contrainte de s’employer dès le début du match. Alors que la tension était palpable, les deux joueuses avaient toutes les peines du monde à se départager. Après 22 points disputés, trois balles de break effacées et 11 minutes de jeu, la native de Moscou parvenait à passer en tête (1/0). Le ton de la partie était donné. Henin devait à son tour défendre bec et ongle son service (1/1). En difficulté sur sa première balle (50% de réussite), elle perdait son engagement suivant (1/3). Plus solide à l’échange, Golovin parvenait régulièrement à prendre l’avantage dans l’échange, profitant parfois également des petites approximations d’une adversaire qui avait laissé des forces dans sa demi-finale très disputée contre Nicole Vaidisova la veille (3/6 6/3 7/5). Curieusement, la Tricolore lâchait un peu de leste. Henin s’engouffrait immédiatement dans la brèche. Sur un superbe passing en déséquilibre, elle se procurait deux balles de débreak. Après être revenu à 3/4, elle égalisait puis virait en tête (5/4). Gênée par une douleur au pied gauche, Golovin faisait alors appel au kiné. Cela n’empêchait pas la Wallonne de remporter le 1er set (6/4).

Henin fait la course en tête
Le deuxième commençait de la pire des façons pour la Française puisqu’elle perdait d’entrée sa mise en jeu. Golovin faisait alors preuve d’orgueil. Elle parvenait à égaliser en allant chercher un dernier point à la volée (1/1). Un sursaut de courte durée néanmoins, puisqu’elle se faisait breaker dès le jeu suivant. La tête de série n°1 manquait même trois occasions de double-break. Moins efficace qu’à son habitude, elle concédait toutefois cinq points consécutifs, permettant à sa rivale de rester dans la partie (3/2 puis 4/3). Grâce à un service retrouvé (61% de premières balles), Henin faisait ensuite la course en tête. Elle se permettait même de conclure sur son 3e ace. La Française peut toutefois nourrir des regrets, Henin n’étant pas dans un très grand jour. Quoi qu’il en soit, la meilleure joueuse du monde remporte le 9e titre de sa saison. Son bilan 2007 est désormais de 55 victoires pour seulement 4 défaites. Une saison exceptionnelle qu’elle espère désormais conclure par une victoire aux Masters.

Résultat de la finale :
Henin (Bel, 1) - Golovin (Fra) 6/4 6/4

http://sports.lefigaro.fr/article_tennis_henin_eteint_golovin_19842.html

ENTRETIEN avec Tatiana GOLOVIN
«IL FAUT QU'IL SOIT... PARFAIT»



mar 20 nov, 12h16

«Mary m'a poussée à élever mon niveau»

Tatiana Golovin a mûri et cette évolution s'accompagne d'un changement dans son approche de l'entraînement. Aujourd'hui, la Française souhaite avoir un coach à ses côtés tout au long de l'année. Reste à savoir qui ? Mats Wilander ne peut pas voyager avec elle. Alors ? La 13e joueuse mondiale a quelques noms en tête. «Tatiana Golovin, où en est la saga des coaches ? Je ne sais pas. Avec Mats Wilander, est-ce fini ? Non, pas du tout. Mais Mats ne peut pas voyager. Je pense qu'il me faut quelqu'un qui puisse être avec moi tous les jours pour faire le boulot. Là, je vais à l'Alpe-d'Huez avec la Fédération pendant quinze jours, puis il faut que je reparte à Miami pour une charity et je vais revenir pour m'entraîner à Roland-Garros avec Georges (Goven) ou quelqu'un d'autre. J'ai quelqu'un en tête qui va peut-être venir avec moi aux Etats-Unis. Vous avez donc envie aujourd'hui d'avoir quelqu'un qui vous suive toute l'année ? J'ai mûri, je pense aujourd'hui qu'on peut avoir ses distances avec son entraîneur, on n'est pas obligée de tout se dire, tout connaître et d'être tout le temps ensemble. Il faut juste être sur le court et travailler ce qu'on a travaillé. Est-ce que vous allez également emmener un préparateur physique avec vous sur le circuit ? Je vais essayer de me concentrer davantage sur le tennis. Essayer de trouver quelqu'un. Puis prendre un entraîneur physique sur quelques semaines pour préparer les Grands Chelems. Se concentrer sur le tennis, cela veut dire que vous souhaitez faire évoluer votre jeu. Quels seront les axes de travail ? Un petit tout, des petites choses. Un regard extérieur peut aider. Quand on enchaîne comme je l'ai fait pendant un mois, on n'a pas le temps de s'entraîner. On a juste besoin de quelqu'un pour s'échauffer, pour donner des petites choses quand on se dérègle. Quand on voyage et qu'on a mal dormi, on se réveille et on ne bouge pas aussi bien, ce sont des réglages. En plus, vous jouez beaucoup en timing. Beaucoup. C'est pour cela que c'est bien d'avoir quelqu'un avec soi qui peut juste frapper la balle au milieu pendant une demi-heure.

Faire les bons choix

Avec un entraîneur, c'est avant tout une question de feeling ? C'est pour cela que c'est très compliqué et que je prends mon temps, je n'ai pas envie de me précipiter. Vous avez quelques noms ? J'ai quelques noms français et étrangers. Honnêtement, je ne sais pas. Je vais à l'Alpe d'Huez jusqu'au 6 décembre, je rentre une semaine à Miami puis il me restera deux semaines et demie avant d'aller en Australie. Je vais revenir en France passer les fêtes avec ma famille. Quel serait le profil idéal de votre entraîneur ? Il faut quelqu'un qui ait de l'expérience. J'ai besoin d'un entraîneur qui sache tout ce qui se passe sur le circuit et qui connaisse les autres filles. Aujourd'hui, pour battre des joueuses dans le Top 10, ce n'est pas juste en jouant bien, c'est en les faisant mal jouer. Il faut qu'on s'entende, qu'on soit sur la même longueur d'ondes sur la manière dont je veux travailler. Il faut qu'il soit... parfait. Brad Gilbert est libre (depuis, l'Américain s'est engagé avec la Fédération britannique pour s'occuper de Bogdanovic). C'est vrai ? Depuis quand ? Brad, c'est presque une trop grande personnalité pour l'avoir à côté de soi. J'adore aller le voir pour bosser parce qu'il connaît très bien le tennis, mais l'avoir tous les jours, c'est un peu stressant. Cette absence de coach attitré, cela vous a-t-il permis de grandir plus vite ? On m'a toujours dit, depuis que je suis toute petite, de me débrouiller sur le court. J'arrive donc à me débrouiller toute seule sans regarder mon box comme certaines. Ca m'énerve, j'ai envie de leur dire : vous êtes les meilleures joueuses du monde, vous pouvez vous débrouiller une heure et demie sur le court, vous savez comment faire des coups droits. J'ai toujours été très indépendante, je sais ce que j'ai à faire, mais il faut l'entraînement pour améliorer tout cela. Un regard extérieur fait parfois du bien, on a moins de recul sur soi-même. Mais on apprend souvent plus dans les défaites que dans les victoires. Votre entourage vous guide jusqu'à présent ? Maman est très présente, la Fédération aussi. Je n'ai jamais eu d'entraîneur qui voyageait avec moi à plein temps, mais j'ai toujours pris des conseils. Je ne suis jamais restée toute seule à m'entraîner sur un court, j'ai toujours eu des personnes super qui m'entouraient, qui croyaient en moi.

SON PARCOURS EN GRAND CHELEM 2006

OPEN D'AUSTRALIE

Après sept ans d'attente, Amélie Mauresmo décroche son premier titre du Grand Chelem à Melbourne. Le temps d'apprécier le chemin parcouru, le temps de savourer une victoire méritée, le temps d'effacer des doutes si tenaces. La joie est mesurée en raison de l'abandon de Justine Henin-Hardenne, victime de problèmes gastriques, mais cet arrêt ne doit pas effacer 52 minutes d'un match parfait.

ROLAND-GARROS

En huitièmes de finale, Amélie Mauresmo est tombée face à une incroyable Nicole Vaidisova qui a mis sous l'éteignoir la Française (6-7, 6-1, 6-2).

WIMBLEDON

Sur le prestigieux Centre Court, Amélie Mauresmo entre dans l'histoire. Tombeuse en trois sets de Justine Henin-Hardenne après un match d'une belle solidité mentale et technique, Amélie Mauresmo succède samedi à Suzanne Lenglen, victorieuse en 1925.

US OPEN

Arrivée diminuée par une blessure, sans repères et avec une préparation très écourtée, Amélie Mauresmo se hisse jusqu'en demi-finales en battant au passage Serena Williams. La Française tombe contre Maria Sharapova, future vainqueure du tournoi.

yahoo.fr
http://fr.sports.yahoo.com/20112007/53/tennis-entretien-avec-tatiana-golovin-il-faut-qu-il-soit.html

Golovin change d'entraîneur

22/11/2007 - 11:37

La collaboration entamée entre Tatiana Golovin et Mats Wilander est terminée, le Suédois n'ayant pas envie de travailler avec la joueuse à Paris, en Floride et de la suivre sur le circuit. La Française a choisi de faire appel à un nouvel entraîneur, le Néerlandais Glen Schaap, qui s'est notamment occupé de Dinara Safina et Nadia Petrova: "Je pense que ses méthodes me conviennent, a expliqué la Française. Il fait beaucoup travailler avec le panier de balles et ça me plaît."

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Sony Ericsson WTA Tour - Golovin choisit Schaap



La Française Tatiana Golovin a engagé un nouvel entraîneur, Glen Shaap, et se sépare donc de Mats Wilander. La N.3 française part ce vendredi en stage dans l'Alpe-d'Huez, afin de préparer une saison 2008 où elle espère passer un nouveau cap.

Tatiana Golovin a-t-elle enfin trouvé l'oiseau rare ? Après une saison 2007 passée en grande partie sans coach attitré, la Française a décidé de se séparer de Mats Wilander qui l'a suivi sur quelques tournois en fin de saison, pour engager Glen Schaap. Exigeante, elle a estimait que le Suédois ne pouvait suivre le rythme et passer suffisamment de temps avec elle sur le circuit : "Mats n'a aucune envie de venir travailler avec moi à Paris, en Floride et de me suivre sur les tournois", a dit la joueuse, soulignant qu'elle n'avait "aucun problème" avec le Suédois, qui pourrait lui "servir de conseiller de temps en temps".

Elle trouvera avec le Néerlandais un coach qui a acquis sa réputation avec Nadia Petrova. La Russe, après maintes tergiversations, avait licencié ce coach trop protecteur et trop stressé pendant les matches ! Schaap a notamment été le coach des Russes Dinara Safina et Nadia Petrova. "J'ai longuement parlé avec le père de Petrova et je pense que ses méthodes me conviennent" avait-elle expliqué dans L'Equipe, jeudi.

Sans entraîneur, longtemps accompagnée par son préparateur physique Mark Wellington, Golovin n'en n'a pas forcément été isolée. Sa mère notamment, mais aussi les membres de la Fédération, ont été présents. Le défi pour le nouvel entraîneur sera d'optimiser le fantastique potentiel de l'actuelle N.3 française tout en respectant son indépendance. 2008 est une saison cruciale pour une joueuse qui espère entrer dans le top 10, jouer des finales de grands tournois, aller aux JO et réussir en Fed Cup.

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Tatiana Golovin a faim de victoires

lun. déc. 31, 2007 7:41 CST135

PERTH, Australie (Reuters) - Tatiana Golovin se sent prête à entrer dans le cercle envié des dix meilleures joueuses de tennis mondiales, tant que de nouvelles blessures ne viendront pas stopper sa progression.

La Française d'origine russe a terminé l'année au 13e rang mondial après ses deux premières victoires en tournoi, à Amelia Island et Portoroz, en Slovénie.

Depuis son apparition en 2004, à l'âge de 16 ans, sur le circuit WTA, elle a toujours fini dans les 30 premières et personne n'a jamais mis en cause son don pour le tennis.

Mais des blessures à répétition, aux chevilles en particulier, ont entravé sa carrière. Son meilleur résultat en Grand Chelem est un quart de finale à l'US Open 2006.

Sa saison 2007 lui donne toutefois des raisons d'espérer, dès le coup d'envoi de la nouvelle saison avec les Internationaux d'Australie.

"Je veux vraiment me concentrer cette année sur les tournois du Grand Chelem", a-t-elle dit en marge de la Hopman Cup à Perth, où elle défend les chances tricolores aux côtés d'Arnaud Clément. "On dirait qu'à chaque fois que je commence à bien jouer, je me blesse. J'espère que je n'aurai pas de problèmes physiques."

Golovin, qui aura 20 ans le mois prochain, a aussi disputé deux finales cette saison, à Stuttgart et Zurich, où elle s'est inclinée à deux reprises contre la numéro un mondiale Justine Henin.

Après une brève collaboration avec l'ancien numéro un mondial Mats Wilander, la joueuse a commencé à travailler avec Glenn Schapp, qui a entraîné les Russes Nadia Petrova et Dinara Safina.

"Je me sens vraiment bien", dit-elle. "Je me suis blessée au genou en novembre et j'ai passé trois semaines sans compétition. On a eu deux semaines de travail de conditionnement et je suis très impatiente de jouer."

Version française Jean-Stéphane Brosse

SOURCE

Golovin encore au repos

De passage à Coubertin cette semaine, Tatiana Golovin en a profité pour parler de son actualité.

«Ça va bien. Je suis déçue de ne pas participer cette année à l'Open Gaz de France. J'ai toujours très bien joué ici mais c'est mieux pour mon corps si j'ai encore deux petites semaines de repos. J'espère que je vais pouvoir reprendre très bientôt et revenir en bonne forme. Je vais descendre un peu dans le sud afin de faire du renforcement pour mon dos et me reposer. Malgré mes pépins physiques, mon objectif reste le Top 10. Et après, je veux bien jouer en Grand Chelem, surtout à Roland-Garros. Mais le plus important, c'est la santé. C'est ce qui m'a perturbé ces derniers temps donc si j'arrive à être en bonne santé, j'arriverais à faire des bons résultats», a-t-elle fait avoir lors de l’Open Gaz de France.

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Tatiana Golovin, service compris



publié le 06/03/2008 - 16h26

C'est l'une des filles les plus sympas du circuit de tennis féminin. Avenante, souriante, enjouée, " Tatie " déteste les mecs arrogants. Qu'on se le dise ! Entretien vérité.

Bonjour Tatiana. Vous avez 20 ans. Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous raconter votre vie ?
Je suis née à Moscou en janvier 1988. A huit mois, mes parents ont déménagé en France. Quelques années plus tard, on a repris nos valises pour aller aux états-Unis. C'est là-bas, en Floride, que j'ai appris à jouer au tennis dans l'académie de Nick Bolletieri. J'avais 7 ans quand j'ai commencé à taper dans la balle. J'ai croisé la route de nombreuses futures championnes. L'une de mes copines d'enfance s'appelle Maria Sharapova. Elle venait souvent à la maison. Au total, j'ai passé sept ans aux états-Unis, avant de rentrer en France et de jouer au sein des structures de la Fédération française de tennis.

Quelles ont été les principales étapes de votre vie de joueuse de tennis ?
Je suis arrivée très tôt sur le circuit, à 16 ans. En quelques mois, je me suis fait une place parmi les trente meilleures joueuses mondiales.

On a coutume de dire que la deuxième année sur le circuit est la plus difficile, est-ce vrai ?
On cesse d'être la petite nouvelle qui crée la surprise. On commence à te connaître, à t'attendre. Ensuite, j'ai subi pas mal de blessures qui m'ont empêchée de rejoindre les toutes meilleures. Il a longtemps fallu se contenter d'une place dans le Top 20. La saison dernière, en revanche, j'ai franchi un vrai palier. J'ai gagné mes deux premiers tournois, ce qui n'est pas rien dans une carrière, et je suis devenue 13e joueuse mondiale.

Dans dix ans, que serez-vous devenue ?
Je pense que ma carrière de joueuse professionnelle sera terminée. D'ici là, parmi mes voeux les plus chers, j'aimerais remporter Roland-Garros. Ensuite, ce qui me fait le plus rêver, ce sont les Jeux olympiques. Je participerai aux J.O. de Pékin en août prochain. Ce sera certainement un grand moment.

En dehors du tennis, quels sont vos désirs les plus fous ?
Pardon de vous décevoir, mais faire des grasses matinées ou aller au resto avec mes amis ou ma famille me suffirait amplement. Cela peut paraître affreusement banal, mais on en rêve lorsqu'on en est frustré.


Tatiana Golovin-Photo : Seb & EnzoTatiana Golovin-Photo : Seb & Enzo

Y'a-t-il des expériences hors des courts qui pourraient vous tenter ?
Comme quoi, par exemple ?

Jouer dans une série télé comme les soeurs Williams, par exemple...
Jouer la comédie, j'y arrive plutôt bien, vous ne trouvez pas ? (sourire malicieux) Faire des apparitions dans une série, pourquoi pas ? Mais on ne peut pas faire sérieusement deux choses en même temps.

Quel genre de rôle pourriez-vous jouer le plus facilement ?
Aucune idée...

Tenez, par exemple : le rôle d'Eva Longoria dans la série Desperate Housewives ? Ou bien celui de Scarlett Johansson dans Match Point ?
Scarlett Johansson, définitivement. Dans ce film [de Woody Allen, ndlr], elle a un rôle très ambigu, elle montre de multiples facettes. Moi, c'est un peu pareil. Je ne suis pas simplement coquette. Je ne suis pas qu'une fille sexy, une lolita des courts comme on m'a appelée à une époque. Je pense être un peu plus profonde (sic)...


Tatiana Golovin-Photo : Seb & EnzoTatiana Golovin-Photo : Seb & Enzo

Votre période lolita, sexy jusqu'à en être provocante, est-elle terminée ?
Complètement... J'ai 20 ans maintenant, j'ai mûri, j'ai d'autres valeurs. J'ai aussi d'autres objectifs. Faire parler de moi pour mes résultats, voilà ce qui m'intéresse.

Imaginons un instant que la vraie vie se résume à un grand match de tennis. On évoluerait tous et toutes avec une raquette à la main. Dans ces conditions, seriez-vous du genre à rester en fond de court en attendant de trouver l'ouverture ou....
(Elle coupe.) Non, non, non. Il faut aller chercher ce qu'on veut, être ambitieux, avoir envie, monter au filet et finir les points à la volée.

Et qu'est-ce qui vous donne envie de " monter à la volée "?
J'ai envie de montrer de belles choses sur un terrain de tennis. Je veux que les gens qui viennent me voir jouer se régalent. Voilà ce qui m'éclate le plus dans la vie.


Tatiana Golovin-Photo : Seb & EnzoTatiana Golovin-Photo : Seb & Enzo

Est-ce dans votre nature profonde de faire le show ?
Disons plutôt que je ne jouerais certainement pas au tennis s'il n'y avait personne autour du court. J'ai besoin de sentir des spectateurs autour de moi. Le temps de l'entraînement est synonyme de solitude. Pour accepter ce repli sur soi, je me motive avec l'objectif d'être prochainement sur un court central.

Vous reconnaissez-vous dans un garçon comme Jo-Wilfried Tsonga, qui aime lui aussi communi(qu)er avec le public ?
Oui, bien sûr. Les plus grandes émotions viennent de là, je pense. Quand on sent que le public est avec nous, on entre dans une autre dimension.

Que pensez-vous de la trajectoire de Tsonga ?
Après avoir connu autant de pépins physiques au cours de ces dernières saisons, arriver en finale d'un Grand Chelem, c'est encore plus beau. Il a bossé très dur pour revenir et il mérite complètement ce qui lui arrive [Jo-Wilfried Tsonga a atteint la finale de l'Open d'Australie en janvier dernier, ndlr].

Les autres joueurs français, Richard Gasquet ou Gaël Monfils par exemple, doivent être fous de jalousie, non ? Ils doivent avoir l'impression de se faire voler la vedette...
Je pense au contraire que le parcours de Jo à l'Open d'Australie va les booster. C'est de la bonne concurrence.

Parmi les joueurs du circuit masculin, quel est le joueur que vous appréciez le plus ?
Sur le plan du tennis ?

Oui, pourquoi pas...
Je vous préviens, je ne vais pas être très originale... mais comment ne pas citer Roger Federer ? Il sait tout faire et, en plus, il est d'une régularité incroyable.

Qui est, selon vous, le plus sexy ?
Question difficile. Ils sont tous beaux, tous hyper bien foutus... Mais je dirais quand même Marat Safin. Il a un côté bad boy qui me plaît. On se connaît bien tous les deux, vous savez. Quand on se voit, on parle russe. Son anniversaire est un jour après le mien, on est nés tous les deux sous le signe du Verseau. Et puis sa petite soeur, Dinara Safina, est ma partenaire de double.

Toujours chez les hommes, quel est le coup le plus fabuleux du circuit ?
Quand Rafael Nadal va chercher une balle impossible et trouve, en bout de course, un passing incroyable, alors là, oui, je suis bluffée...

Et vous, quel est votre coup favori ?
(Petite moue de plaisir.) Je me décale un peu et je passe un bon petit coup droit décroisé. Là, ça fait chaud au coeur.

Qu'est-ce que vous pouvez améliorer dans votre jeu ?
Il faut que je sois plus autoritaire, plus agressive, que j'ose plus. Pour gagner au tennis, il faut imposer à l'autre sa présence, ne pas lui montrer sa peur ou son énervement.

Vous ne vous énervez donc plus ?
Ça m'arrive encore, mais je sais comment faire pour que mon adversaire ne s'en rende pas compte.

Et dans la vie hors tennis, comment êtes-vous, Tatiana Golovin ?
Je suis très, très calme, mais très, très têtue.

Propos recueillis par Ronan Folgoas


Tatiana Golovin-Photo : Seb & EnzoTatiana Golovin-Photo : Seb & Enzo

http://www.myfreesport.fr/sports/tennis/0/tatiana-golovin-service-compris-42415.html

Tennis - WTA - Golovin absente plusieurs semaines

11/03/2008 10:18

Dans L'Equipe daté de mardi, Tatiana Golovin a expliqué qu'elle serait absente «plusieurs semaines». Gênée au dos, la Française a passé différents examens médicaux qui ont révélé un kyste à la hanche. «J'ai voulu jouer à Memphis et je ne pouvais pas prendre appui sur ma jambe gauche, raconte-t-elle. Après des soins, il n'y avait aucun progrès. (...) On a découvert que j'avais un kyste de six centimètres à la hanche. Je vais me faire opérer. Je ne sais même pas si je pourrai défendre mon titre à Amelia Island (7-13 avril)».

Malgré la situation, Golovin (photo L'Equipe) positive en expliquant que «c'est dur mais, au moins, je sais maintenant pourquoi je souffre». Cette absence du circuit devrait coûter des places à la native de Moscou, quart de finaliste l'an dernier à Indian Wells et actuelle 13e mondiale, et qui va laisser des points en route. Ses deux poursuivantes au classement, Nicole Vaidisova et Dinara Safina, ne se trouvent respectivement qu'à 21 et 66 points, et sont toutes deux engagées à Indian Wells, où elles sont qualifiées pour le deuxième tour, puis à Miami.

Cette absence momentanée de Golovin renforce l'impression de difficulté de l'élite du tennis féminin français en 2008, déjà perturbé en Fed Cup par des des querelles et une défaite au premier tour en Chine (3-2). La n°1 tricolore, Marion Bartoli, n'a gagné que trois matches et a été éliminée trois fois au premier tour. Amélie Mauresmo a atteint deux fois les quarts de finale de tournois Tier2 cette année mais elle n'est jamais parvenue à passer ce cap, ne retrouvant toujours pas ses sensations. Les bonnes performances françaises sont à chercher dans des plus modestes tournois Tier3, avec la finale d'Alizé Cornet à Acapulco et la demi-finale de Pauline Parmentier à Vina del Mar, voire Tier4 avec le succès d'Aravane Rezaï en janvier à Auckland.

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Golovin opérée avec succès

14/03 17h42 - WTA

Gênée par un kyste au dos depuis le début de l’année, Tatiana Golovin a été opérée avec succès à Miami.

La Française Tatiana Golovin, qui n’a disputé que 5 matches cette année (2 victoires, 3 défaites) a été opérée avec succès à Miami. Un kyste de 6 cm lui a été retiré du dos. Les chirurgiens en ont également profité pour lui enlever l’appendice. «Je souhaite tout d’abord remercier les gens de leur soutien et leurs pensées. L’opération s’est très bien passée. Les médecins ont enlevé l’appendice en plus du kyste car ils pensaient que c’était aussi la source de mes douleurs. Je pense rentrer en France dès que mon état le permet afin de récupérer auprès de ma famille et mes proches. La vie de sportif est parsemée d’embûches mais je suis plus que jamais motivée, j’ai hâte de retrouver les courts de tennis le plus tôt possible et d'être en pleine forme pour le grand rendez-vous de Roland Garros. A très vite et merci encore», a déclaré la Française ce vendredi.

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Golovin: "Je vais beaucoup mieux"

Eurosport - Propos recueillis par Julien GIOVANELLA et Sébastien PETIT - 30/04/2008 09:50

Après son opération de la hanche, Tatiana Golovin, 23e joueuse mondiale, revient sur le circuit mercredi au tournoi ITF de Cagnes-Sur-Mer. Entre sa préparation pour Roland-Garros, les Jeux Olympiques ou sa vie sur le circuit, elle se confie en exclusivité pour Eurosport.fr.

Tatiana GOLOVIN, comment allez-vous après votre opération de la hanche?

T.G. : Je vais beaucoup mieux. J'ai recommencé l'entraînement il y a une quinzaine de jours. La reprise est assez difficile: ça fait sept semaines que je n'ai pas joué, j'ai pas mal perdu physiquement, je suis très essoufflée. Je sais que ça va être très dur pour moi mais je suis très contente de retrouver la raquette, d'être sur le court. J'ai tapé avec des filles, des garçons, c'est vraiment un plaisir d'être de retour.

Quelle était la nature exacte de votre blessure?

T.G. : Au départ, j'avais des douleurs au dos et je pensais que ça venait des disques. Des spécialistes m'ont dit que j'avais une inflammation puis on a découvert que j'avais un kyste dans le bassin. Ça s'est passé très vite. En deux-trois jours, j'étais à l'hôpital, ils m'ont opérée et m'ont enlevé l'appendicite en même temps. C'était assez difficile à vivre mais maintenant, c'est du passé et j'ai toute une année devant moi pour progresser.

Vous avez dû être soulagée de connaître enfin les causes de vos douleurs...

T.G. : Oui! Ça faisait un mois que je faisais de la rééducation, que je prenais du repos et ça ne s'améliorait pas du tout, alors j'étais soulagée de ne pas avoir une grave blessure au dos, parce que là ça aurait vraiment pu nuire à ma carrière. Maintenant, tout est enlevé, je suis parfaite, je suis en super santé (rires).

Comment se passe votre préparation sur terre battue?

T.G. : Je suis rentrée à Paris et j'ai repris à Roland-Garros. J'essaie de prendre mon temps, c'est ce que les docteurs et Amélie (Mauresmo, qui a également été opérée de l'appendicite NDLR) m'ont dit, il ne faut surtout pas se presser. J'essaie de prendre du plaisir, de retrouver des sensations et du rythme. Je vais reprendre doucement la compétition à Cagnes-Sur-Mer cette semaine, refaire des matches en espérant gagner, pour retrouver de la confiance et être prête pour Roland-Garros.

Cagnes-Sur-Mer, ça doit vous rappeler de bons souvenirs...

T.G. : Oui, je connais bien, c'est le premier tounoi professionnel où j'ai eu une wild card (en 2002 NDLR) et surtout, on y a disputé une rencontre de Fed Cup (en barrages, en juillet 2006 NDLR). On avait fait de très beaux matches. J'ai vraiment de bons souvenirs là-bas.

Justement, vous avez suivi vos copines de l'équipe de France en Fed Cup?

T.G. : Bien sûr! C'est très difficile de ne pas pouvoir participer. On s'appelle tout le temps, on s'écrit, je les soutiens. J'aurais vraiment aimé être avec elles...

Qu'attendez-vous de la saison sur terre battue?

T.G. : Je pense que ça va dépendre de la manière dont la reprise va se passer. Si j'arrive à retrouver assez vite de bonnes sensations, je pense que je pourrai avoir un très bon Roland. Mais je me suis déjà blessée par le passé et je sais qu'on n'arrive jamais à revenir en un mois, il faut toujours beaucoup plus de temps. C'est pour cela que j'arriverai peut-être à mieux jouer à Wimbledon, qui arrive juste après.

Vous êtes sans doute déçue de ne pas avoir pu défendre votre titre à Amelia Island...

T.G. : C'est sûr, mais les filles m'ont envoyé des photos, il y a là-bas un grand poster de moi avec toutes les joueuses qui ont gagné, ça m'a fait chaud au coeur de voir ça (sourire).

Vous n'étiez pas très loin du Top 10 avant votre blessure...

T.G. : Oui, c'est bizarre, j'étais vraiment bien partie en fin d'année dernière puis au début de la saison... Mais bon, ça fait partie de la vie, je pense que ça m'a rendue encore plus forte, j'ai eu de nouvelles expériences et ça peut juste m'aider pour le futur.

Cette saison est forcément particulière avec les Jeux Olympiques. Qu'est-ce que ça représente pour vous?

T.G. : Je suis super excitée! Je pensais déjà aller à Athènes il y a quatre ans. C'est passé hyper vite. J'attends vraiment Pékin avec impatience, j'espère y aller. C'est un rêve pour moi, je pense que tout athlète a envie d'y participer, a envie de faire partie de cet événement.

Après Cagnes-Sur-Mer, quel est le programme? Est-ce que vous comptez jouer Berlin et Rome?

T.G. : Ça va être très dur. Si je rentre tout de suite dans un Tier 1 à Berlin ou Rome, je peux tomber sur une tête de série au 1er ou au 2e tour, et ce n'est pas l'idéal pour retrouver des sensations. C'est pour ça que j'ai préféré aller dans un petit tournoi avant pour m'adapter, me mettre dans l'atmosphère, me retrouver comme joueuse de tennis. Je vais prendre match par match, tournoi par tournoi, en espérant que ça se passe le plus rapidement possible.

Votre collaboration avec Mats Wilander est terminée. Qui va vous suivre sur le circuit?

T.G. : Pour l'instant, je suis toujours à la Fédération, donc il y a tout le staff qui m'aide. Ma maman va venir voyager avec moi, je sais que je peux avoir totalement confiance en elle, c'est elle qui me connaît le mieux. Pour l'instant, on va fonctionner comme ça, sans entraîneur.

Vous n'avez que 20 ans mais vous avez déjà vécu de grands moments dans votre carrière. Comment avez-vous vécu vos premières années de joueuse professionnelle?

T.G. : Ça s'est passé très vite. Je suis arrivée à 16 ans sur le circuit, c'était tout nouveau, tout était beau, j'avais l'impression d'avoir toute une carrière devant moi. Et là, j'ai déjà 20 ans, j'ai été 12e mondiale, je suis redescendue, j'ai été blessée, j'ai connu beaucoup de hauts et de bas. Mais je sais qu'il y a encore plein de bonnes choses qui m'attendent. J'ai la motivation, j'ai vraiment envie de réussir, c'est ça qui est le plus important.

Comment s'organise votre vie sur le circuit?

T.G. : C'est fun mais il y a toujours des moments un peu plus difficiles: on voyage beaucoup, on n'est jamais chez soi, on ne voit pas ses amis ni sa famille, mais je m'y habitue. Je sais que c'est mon boulot, c'est surtout ma passion, et je ne me vois pas vivre sans. Je l'ai particulièrement ressenti pendant mon repos forcé: ça fait deux mois que je ne joue pas, que je suis à la maison, et ça me manque. C''est là que l'on se dit: "Je suis faite pour ça".

A 20 ans, combien avez-vous de maisons sur la surface du globe?

T.G. : (Rires). J'en ai une à Miami, où je m'entraîne, une à Paris... On voyage tout le temps donc le monde entier, tous les hôtels, c'est un peu chez moi. Là où vit ma famille, c'est ma maison.

Source

Golovin : «Ça va être dur»

2/05 09h05 - Tennis, Roland Garros

Opérée de l’appendicite et d’un kyste il y a quelques semaines, Tatiana Golovin a échoué au deuxième tour du tournoi ITF de Cagnes-sur-Mer devant Maret Ani (5/7 7/6 6/2). Elle se veut pessimiste pour Roland Garros.

«J’ai vu beaucoup de bonnes choses mais aussi de moins bonnes. C’était un tournoi de reprise, je suis contente d’avoir pu disputer trois sets. Maintenant, c’est une question de récupération. Je pense toutefois que ce sera dur d’être à 100% pour Roland Garros. C’est dans un mois et c’est difficile de reprendre en trois tournois mais je vais essayer de faire de mon mieux. Là, je vais me concentrer sur Berlin et Rome et m’entraîner pour pouvoir être en forme», a déclaré Tatiana Golovin après sa défaite au deuxième tour.

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Golovin forfait ?

10/05 15h21 - Tennis, Roland Garros

Une information publiée sur son site personnel indique que Tatiana Golovin ne disputera ni les tournois de Rome, Strasbourg et Roland Garros.

Revenue à la compétition en début de semaine à Berlin, pour une défaite au premier tour face à Caroline Wozniacki (7/6 6/2), Tatiana Golovin a déclaré forfait pour Rome, Strasbourg et Roland Garros, révèle son site personnel. L’information a été confirmée par le directeur du tournoi alsacien. Handicapée par des blessures à la hanche et au dos cette saison, «Tati» a donc fait le choix de zapper la saison sur terre battue.

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Golovin forfait à Roland Garros

Forfait pour Rome puis Strasbourg, Tatiana Golovin ne participera pas non plus à Roland-Garros. La Française, opérée d'un kyste à la hanche et de l'appendicite il y a près de trois mois, prolonge sa convalescence. Elle n'est plus sur la liste officielle du Grand Chelem parisien.

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